• Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin

    Massif des Monges - Alpes de Haute Provence

     Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin

    Au sortir du vallon du Passavous : les Alpages du Lauserot


    "Préparer sa sortie", par l'Association Nationale pour l’Étude de la Neige et des Avalanches


    Séquence souvenir... février 2013. Vallée de la Blanche, pays Dignois... Le tour de la Montagne d'Auzet par le Cubertin, tout un programme, surtout avec des raquettes aux pieds !


    Mont d'Auzet - Massif des Monges (2013)Cette belle boucle n'est pas de tout repos : quelques courts passages "demandent" un « pied » sûr ; une distance comment dire plutôt longue : 15 km... ; le dénivelé insignifiant : 700 m (en cumulé...!) ; le chaussage et déchaussage se fera au dessus des 1500 m, sachant que le « top » départ à lieu à 1200 m, aux Auberts à quelques encablures d'Auzet – un saut de puce -...

    Tout commence... par la piste forestière du Cubertin, dépourvue de neige, le sol est sec, le temps ensoleillé, l'équipe (au nombre de 8) est en bonne forme. Le « sourire » se lit sur tous les visages. La montée – un poil longue – se fait dans une bonne ambiance, chacun à son rythme... Tranquille. Nous nous octroyons quelques petites pauses, histoire d'admirer Dame Nature. Nous passons « Le Cubertin » et empruntons le vallon du Passavous qui débouche sur les alpages du Lauserot. La neige craque sous la semelle, il nous faudra bientôt chausser pour ne pas s'enfoncer... Se sera chose faites aux alentours des 1500 m ; la neige est « vierge » de toutes traces ou presque ; le lieux est désert ; pas un souffle de vent ; tout est calme, tranquille.

    Quelques photos pour immortaliser l'instant... Le hameau de Lauserot – 1696 m – La petite « colonne » se remet en marche, pour poursuivre par le vallon du Lautaret. Si l'on « enlève » le bruit de nos conversation, et celui de nos raquettes, sur une neige légèrement « croûtée » par le vent, le silence serait presque « total »...

    Nous poursuivons notre « balade » : La Bouse, Le Lautaret... pour atteindre plus loin les ruines de Garnier (1700 m), ou nous ferons une halte pour "casser la croûte"... face à nous l'Ubac et le Haut Vernet. La pause finie, nous entamons la descente... face au Blayeul.

    Au fur et à mesure la neige disparaît. Au col de la Pinée, c'est fait, nous déchaussons, et poursuivons raquette sur le sac, à travers le très joli bois de la Pinée. Nous poursuivons notre descente en suivant le balisage d'été, celui du Tour des Monges. 

    Quelques lacets plus loin, nous rejoignons la route, la D7. C'est fourbu mais heureux que nous rentrons.

    Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin

    Les Auberts

    Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin (2013)Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin

    Vers le Hameau de Garnier

    Petit passage "technique", en devers.... Vallon du Lautaret.

    Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin (2013)

    Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin (2013)

     Le Hameau de Garnier


    Mont d'Auzet - Massif des Monges (2013) Matériel de sécurité et de progression  [indispensable]

    • DVA, sonde, pelle à neige (il va de soi, que l'on doit savoir parfaitement utiliser ce type de matériel... !). (Ne pas oublier de vérifier la qualité des piles du DVA avant !) 
    • Moyen d'alerte des secours - téléphone, radio ... -
    • Une paire de raquette à neige [TSL, INOOK...] dotées de : cales de montée, de griffes avant, de crampons (6) ; d'une paire de bâtons (avec rondelle de type "flocon") et de guêtres...
    • Quoi mettre dans le sac à dos, quelques pistes : "Le sac en mode hivernal"

     

    Mont d'Auzet - Massif des Monges (2013) Difficulté, type d'itinéraire

    • Itinéraire nordique en terrain alpin
    • Cotation : R1 à R2 [Échelle utilisée : Club Alpin Suisse. Cette cotation est fournie à titre purement indicatif et ne tient pas compte : de la longueur de la course, du niveau de connaissance des pratiquants, des conditions sur le terrain, de la météo]
      • Sur l'ensemble de l'itinéraire :  R1 - Randonnée facile en raquettes : Pentes < 25°. Dans l'ensemble plat ou peu raide. Pas de pentes raides à proximité immédiate. Pas de danger d'avalanche. Pas de danger de glissade ou de chute. Exigences : Connaissances en avalanches pas nécessaire.
      • Sur de très court passage : R2 - Randonnée en raquettes : Pentes < 25°. Dans l'ensemble plat ou peu raide. Pentes raides à proximité. Danger d'avalanche. Pas de danger de glissade ou de chute. Exigences : Connaissances de l'évaluation de la situation en matière d'avalanches.
    • Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin (2013) Attention toutefois, cette cotation ne tiens pas compte de la longueur de l'itinéraire [15 km], du dénivelé [700 m cumulé] et du temps [8 h avec les pauses - nombreuses -]. Il est plutôt réservé aux personnes habituées à la pratique de la raquette. Une bonne connaissance du milieu montagnard et de l'orientation sont nécessaires. 

     

      Hébergement 

    Gite d'étape la Gelinotte à Auzet 


    Mont d'Auzet - Massif des Monges (2013)Topo carte 

    Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin (2013)

    Extrait de Géoportail


    Mont d'Auzet - Massif des Monges (2013) Préparation de l'itinéraire

    Les différents outils pour réaliser sa "course" :

    Et sur : Openrunner.com : calcul de distance, du dénivelé, tracé de l'itinéraire...

     

    Mont d'Auzet - Massif des Monges (2013)Bulletin montagne

     

    Mont d'Auzet - Massif des Monges (2013)Informations complémentaires 

    Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin (2013) Les points importants à étudier, avant :

    • Le risque d'avalanche du secteur 
    • L'isotherme 0°
    • La température (max, mini) pour prévoir l'horaire de la sortie
    • Le vent (facteur aggravant pour la formation de plaques)
    • L'heure des différentes chutes de neige et de la météo pour faire une estimation du manteau neigeux
    • Préparer son itinéraire sur la carte en tenant bien compte des différents critères cités ci-dessus. Se renseigner auprès du gardien du refuge ou acteurs locaux pour connaître les conditions sur le secteur.
    • Lecture des topos

     

    Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin (2013) Les points importants à étudier, pendant :

    • Contrôler la quantité de neige fraîche, les nouvelles accumulations 
    • Ce qui est au dessus et en dessous de moi : la partie la plus raide de la pente, le relief :  barre rocheuse, ravin, cuvette...
    • Surveiller l'ensoleillement et la température
    • Envisager une solution de repli.
    • Envisager des mesures de précaution : distance de sécurité, corridor de passage, contournement, lieux d'attente prolongés...
    • Vérifier l'état de fatigue des participants
    • Ne surtout pas hésiter à modifier son parcours, voir même à renoncer, faire demi-tour  ! La montagne sera elle, toujours là !

     

    Le tour des Montagnes d'Auzet par le Cubertin (2013) Sites Internet

     

    INDICE DU RISQUE STABILITÉ DU MANTEAU NEIGEUX PROBABILITÉ DE DÉCLENCHEMENT
    1 - FAIBLE
    Le manteau neigeux est bien stabilisé dans la plupart des pentes.
    Les déclenchements d'avalanches ne sont en général possibles que par forte surcharge3 sur de très rares pentes raides1. Seules des coulées ou petites avalanches peuvent se produire spontanément.
    2 - LIMITÉ
    Dans quelques pentes2 suffisamment raides, le manteau neigeux n'est que modérément stabilisé.
    Ailleurs, il est bien stabilisé.
    Déclenchements d'avalanches possibles surtout par forte surcharge3 et dans quelques pentes généralement décrites dans le bulletin.
    Des départs spontanés d'avalanches de grande ampleur ne sont pas à attendre.
    3 -MARQUÉ
    Dans de nombreuses pentes2 suffisamment raides, le manteau  neigeux n'est que modérément à faiblement stabilisé
    Déclenchements d'avalanches possibles parfois même par faible surcharge 3 et dans de nombreuses pentes, surtout celles généralement décrites dans le bulletin. Dans certaines situations, quelques départs spontanés d'avalanches de taille moyenne, et parfois assez grosse, sont possibles.
    4 - FORT
    Le manteau neigeux est faiblement stabilisé dans la plupart des pentes2suffisamment raides.
    Déclenchements d'avalanches probables même par faible surcharge3 dans de nombreuses pentes suffisamment raides. Dans certaines situations, de nombreux départs spontanés d`avalanches de taille moyenne, et parfois grosse, sont à attendre.
    5 -TRÈS FORT
    L'instabilité du manteau neigeux est généralisée.
    De nombreuses et grosses avalanches se produisant spontanément sont à attendre y compris en terrain peu raide.

     

    (1) Pentes particulièrement propices aux avalanches en raison de leur déclivité, de la configuration du terrain, de la proximité des crêtes...

    (2) Les caractéristiques de ces pentes sont généralement précisées dans le bulletin: altitude, exposition, topographie... 
    (3) Surcharge indicative : forte (par exemple skieurs groupés) ou faible (par exemple skieur isolé, piéton).

    Le terme déclenchement concerne les avalanches provoquées par surcharge, notamment par le(s) skieur(s).
    Le terme départ spontané concerne les avalanches qui se produisent sans action extérieure.


     

     


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  • Escapade hivernale en Vercors... 

    Petite balade tranquille en raquette à travers le Bois des Essarteaux

    Vercors


    Corrençon en Vercors ... mars 2016.

    Vercors : à travers le Bois des Essarteaux10 km, 4 h

    Aujourd'hui, il neige, il neige à gros flocon ; le ciel nous a sorti sa palette de gris : foncé, clair, et même du noir ! Ah ! Une éclaircie... c'est dans la boîte. Adepte de la raquette à neige en pleine nature – c'est à dire : loin de la foule, sans balisage, sans itinéraire balisé - ; je cède ici à la tentation (et accessoirement à la facilité... non mais). Pas besoin du triptyque : DVA, pelle et sonde, non plus. Ici la seule chose que l'on risque... c'est peut être de se perdre (peut être...). Nous nous enfonçons dans le Bois.... la neige tombe à gros flocons ; les arbres – majestueux – nous protègent de cette « averse de blanc » ; la température est un peu fraîche. Nous suivons le balisage dédié à la balade du jour : nous avons opté pour le circuit bleu n°6 & 11 avec un aller/retour sur le n°2. Une bonne dizaine de kilomètres, et un peu plus de 200 m de dénivelé ; une belle boucle... Le silence nous entoure – ou presque – nos facéties viennent toutefois « perturber » cette quiétude... cette tranquillité. 

    Nos pas suivent les traces des précédents "trappeurs" et s'effacent au fil de notre avancée... car la neige ne cessent de tomber. Nous suivons « le plan », on ne peut pas parler de carte... c'est une « marche » à suivre estampillée de numéro... Un peu « perturbant », surtout lorsque l'on a l'habitude de naviguer avec une carte IGN au 1/25 000ème. Nous suivons les « bornes » : un vrai jeu de piste ou presque : La Glacière (1398 m) puis les Granges (1248 m), le Sapin Bellier (1259 m), Généty (1235 m)... etc... etc. Comme nous avions un peu « faim » de nature nous avons fait un petit détour – un simple aller/retour vers « Galmiche » (1159 m), histoire de bien profiter de notre « escapade » à travers bois... C'est tellement beau, qu'on se laisserait s'y perdre volontiers !!! Mais il se fait un peu tard – nous sommes pas loin des 18 h... - 'il faut songer à poursuivre. Le Col du Liorin (1226 m) est franchi, il ne nous reste plus qu'à nous laisser porter jusque Corrençon, puis jusque vers la Porte de Corrençon... où nous logeons.

    La boucle est bouclée...


      Vercors

      Bois des Essarteaux

    Vercors

    Vallon de la Narce, vers Corrençon en Vercors

    Vercors

    Vallon de la Narce, 24 h plus tard, ici en direction du Col de Liorin (1226 m)


    Vercors : à travers le Bois des Essarteaux Matériel de sécurité, de progression indispensable

    • Se conformer aux consignes de sécurité du site nordique. 
    • Aucun sur ce parcours (balisé raquette). Pas de DVA, ni pelle ni sonde ! 
    • Moyen d'alerte des secours. 
    • Une paire de raquette à neige [TSL, INOOK...] dotées de : cales de montée, de griffes avant, de crampons (6) ; d'une paire de bâtons (avec rondelle de type "flocon") et de guêtres...
    • Quoi mettre dans le sac à dos, quelques pistes : "Le sac en mode hivernal"

     

     Vercors : à travers le Bois des Essarteaux Difficulté, type d'itinéraire

    • Itinéraire nordique "sécurisé" : circuits répertoriés et/ou balisés ; parcours limité à la journée avec accès facile à un point de secours ou d’alerte ; présence de balisage avec signalétique spécifique ; Itinéraires sécurisés par les services des pistes.
    • R1 - Randonnée facile en raquettes : Pentes < 25°. Dans l'ensemble plat ou peu raide. Pas de pentes raides à proximité immédiate. Pas de danger d'avalanche. Pas de danger de glissade ou de chute. Exigences: Connaissances en avalanches pas nécessaire. Même si se parcours est balisé... en cas de visibilité réduite ou de brouillard, l'orientation peut poser problème.

     

    Vercors : à travers le Bois des Essarteaux Carte

    Spécifique pour ce secteur, vendu au foyer de fonds de Porte de Corrençon (3 €) ou dans les OT : Villard de Lans, Corrençon en Vercors

     

     Hébergement 

    • Refuge des Hauts Plateaux, gérer par l'OT de Corrençon en Vercors. Gestion libre : 13 €/jr.

     

    Vercors : balade tranquille à travers le Bois des Essarteaux Site Internet


     


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     Escapade en raquette

    Pic de Caramantran

    [Ce jour là ce sera le Col Saint Véran, à cause du vent]

    Pic de Caramantran


    En montagne, et  en hiver, les conditions météorologiques peuvent être difficiles : dégradation météorologiques, froid, vent (qui accentue la sensation de froid), brouillard, jour blanc... Adapter sa sortie à SON niveau. Avant de s'engager sur un itinéraire : prendre connaissance de la météo, du BRA (Bulletin de Risque d'Avalanche). S'équiper en conséquence : DVA, pelle et sonde (et savoir s'en servir !) ; vêtements chaud ; boisson chaude ; encas ; portable... Avant de partir, signaler son itinéraire et l'heure approximative de son retour : à un proche ou au gîte/refuge (par exemple), les secours en seront simplifiés en cas de problème.

    Pic de Caramantran ... Queyras La pratique de la raquette et de la montagne en hiver requière des connaissances spécifiques, tel que :

    • une connaissance rigoureuse du maniement du DVA (et du kit pelle/sonde)
    • une connaissance des risques liés à l'enneigement,
    • une bonne connaissance du terrain et de choix d'itinéraires (lecture de carte, lecture du terrain, préparation de itinéraire en amont...)
    • une bonne connaissance de la recherche de victime d'avalanche ainsi que les différents points de sécurité (comportement en cas d'avalanche)
    • une bonne connaissance en orientation...
    • une bonne connaissance de la montagne en hiver

     

     

    Pic de Caramantran ... Queyras Infos & conseils

     

    "Préparer sa sortie", par l'Association Nationale pour l’Étude de la Neige et des Avalanches


    Direction le Queyras, plus exactement : Saint Véran, pour ce dernier weekend raquette. Objectif : le Pic de Caramantran et ses 3025 m. Humeur des "troupes" : excellente ! Humeur de la météo : plutôt bonne. Humeur du BRA : 2 ! (mais prudence quand même).

    C'est parti pour deux jours... à travers l'Alpe. 

    Cotation en ski de rando : F/S2 . Orientation : W. [F: Facile. S2 : Pentes assez vastes, même un peu raides (25°), ou itinéraires vallonnés. (Ceci n'est qu'une cotation. Elle définit uniquement la difficulté de l’itinéraire. Elle ne tient pas compte : de la qualité de la neige, du niveau des participants...)]


    Pic de Caramantran ... (enfin presque !)

    Pic de Caramantran ... Queyras J 1 : De Saint Véran au refuge de la Blanche : 4 h/550 m d+. Une petite mise en jambe, une étape plutôt simple et sans difficultés techniques particulières.  (plus haut village d'Europe).

    10 h... Saint Véran : après plus de deux heures passées dans la voiture, nous voici enfin "libérés", et ce pour notre plus grand plaisir ! Il fait grand beau ; pas un nuage à l'horizon... C'est la grand "chambardement" : on revisite nos sacs  : le matos de sécurité : pelle, sonde, pharma, piles de rechanges pour le DVA, fonds de sac, talkie-walkie, en cas, pique nique... Tout y est ! On s'équipe comme il se doit, la priorité ici c'est le DVA... :  test à l'allumage : OK ; test du groupe : OK ; test individuel : OK... On le met bien au chaud sous la polaire...  Et c'est parti : raquette à la main (le temps de traverser le village...), sac sur le dos... 

    Il faut tout d'abord quitter Saint Véran, au passage on admirera quelques beaux cadrans solaire, ses maisons à l'architecture typique avec ses fustes, et ses toits en lauze ... et on évitera avec soin les plaques de verglas dissimulées sous une fine pellicule de neige si non c'est le salto garanti ! Pour quitter ce beau village, pas très compliquer il suffit de remonter la "grand" rue, soit environ 1 km, ou l'été la foule armée d'appareil photo en tous genres se presse... 

    Villard, la sortie du village, c'est aussi le début des pistes de fond qui mène au fond du vallon... le vallon de la Blanche. C'est part cette piste - côté piéton, bien évidement - que nous entamons notre marche chaussés pour le coup de nos raquettes.  Cette piste que nous empruntons est en fait une route, l'ancienne route qui menait aux mines de cuivre et de marbre... Nous optons pour cette option à l'aller le retour se fera, lui, par un autre chemin celui-là même qui passe en contre bas, par Chat Marcel ou GR 58 (Tour du Queyras). 

    12 h passé, voilà 2 h que nous cheminons tranquillement... l'air frais, et l'effort ça creuse ! Une petite pause, au soleil, mais à l'abri car un léger petit vent nous glace... Nous sommes pratiquement rendu au bout de la route ; au bout de celle-ci un petit pont de bois, dessous coule la Blanche... La Chapelle de Clausis fait son apparition, tout comme la Tête des Toillies... Une pause photo

    Pic de Caramantran

    La Chapelle de Clausis, la piste de fonds prend fin. Nous poursuivons. Le "chemin" est parsemé de piquets rouges qui balisent la fin du parcours... Au bout, tout au bout le Refuge de la Blanche posé là au milieu d'une nature maculée de blanc... 

    Nous poursuivons à  l'ombre ; il est tard ; il y a un léger petit vent qui fini de nous refroidir... Le refuge, enfin ! On se déleste de notre matos : raquettes, chaussures, DVA... sac à dos. On s'installe...

    Le bonheur : il fait chaud...

    Pic de Caramantran ... Queyras J 2 : Refuge de la Blanche → Col de Saint Véran / Col de Saint Véran → refuge de la Blanche - refuge de la Blanche → Saint Véran.

    Le vent souffle dehors. Il est tôt, on aurait qu'une envie : se lover dans une bonne couverture, se caler sur un canapé près de la cheminée... Ça donne pas vraiment envie.

    Je fais une tentative, met le nez dehors.... Tous aux abris ! Ça caille "grave", comme dirait l'autre. Le vent souffle, et de fait, fait chuter les températures, la température ressentie, atteins des valeurs négatives. C'est donc en mode "bibendum" que nous allons sortir, affronter le froid mordant et plus que glacial. Nous faisons une tentative, une chose est sûr le sommet se sera pour un autre jour. 

    Des skieurs de randos font de même : peau de phoque, DVA, casque, doudoune, sac... Ils sont aussi bien équipés que nous. Nous nous dirigeons vers le Caramantran eux plutôt vers le Col Blanchet... Eux, comme nous, ne sommes pas découragés par le temps venteux, car malgré tout il y a du soleil... 

    Après les tests d'usage de notre "meilleur ami" le DVA. Nous chaussons nos raquettes, et quittons le refuge. On dirait une échappée de cosmonautes tout droit sortis d'un vaisseau. On est tellement emmitouflé que le vent cherche désespérément à pénétrer le moindre interstice laissé par mégarde à l'air ! Nous progressons, en lacets, c'est mieux, et surtout moins fatiguant. On zig et on zag, ainsi tout doucement ou presque, le vent vient par moment nous bousculer, mais comme celui-ci par un peu dans tous les sens, il ne nous aide guère ! Bref, nous n'en sommes pas encore rendu au "courage, fuyons" ! L'altitude, des 2800 m, est atteins. On fait le point, ce n'est plus tenable, nous sommes à deux pas du col de Saint Véran, et à deux doigts de décoller, aussi. Le vent souffle plus que fort. Nous faisons face à des rafales de plus de 80 km/h... ça fait de jolis photos, certes ; mais ça paralyse aussi. Il est temps donc, de rebrousser chemin, et de redescendre au refuge se mettre à l’abri... et surtout au chaud ! Lors de notre descente, nous apercevons au loin, les skieurs, qui eux aussi, rebroussent chemin... Le vent aura eu raison de nous. Toutefois, le sommet sera "conquis" par les copains, la weekend suivant. La météo, pour le coup, était bien meilleur : ensoleillée (si, si) et surtout sans le moindre souffle de vent ! 

    Le refuge... nous ouvre ses "bras". La chaleur nous saisie. Un pur moment de douceur et de bonheur. On s'installe près de la très grande baie vitrée au soleil. On prend un petit thé, histoire de retrouver un peu de chaleur intérieur. On compte ses doigts - même de pieds ! - : "tout le monde" est là, "tout le monde" va bien. Dehors le vent souffle toujours avec autant de vigueur... Nous, nous sommes là, le nez collé à la vitre, en train d'admirer le paysage, et notamment la Tête des Toillies qui domine. Je fixe le sommet, je balaye du regard le paysage et me remémore de beaux souvenirs, le Tour de la Tête des Toilies, et son bivouac au col de Longet. Sur ce tour, la montée au col de la Noire m'est restée gravée, par deux fois j'y suis montée - car hé oui, par deux fois j'ai réalisé ce joli tour -, et je m'étais fait la réflexion la première fois que jamais je ne remonterais au col de la Noire, raide à souhait !! Mais comment, résister à l'appel des hauteurs, et aux joies du bivouac...

    Pic de Caramantran ... Queyras

    Après ce petit intermède de réconfort, il nous faut songer à redescendre vers la civilisation. Nous faisons un point carte. Nous prendrons le chemin des écoliers pour rentrer vers Saint Véran. La veille nous avions emprunter la piste de fonds, aujourd'hui nous passerons, par le fond du vallon - accessoirement le GR 58, Tour du Queyras -. Le départ est donné, après le rituel habituel : contrôle des DVA (et oui, encore, et toujours !), le sac sur le dos, les godasses fixées sur nos raquettes... Bien bâchés... Un au revoir au sympathique gardien de ce beau refuge, et zou, la petite troupe se met en route...

    Nous entamons notre descente, tout d'abord par la piste... Au passage on fait un petit clin d’œil la jolie Chapelle de Clausis ; un dernier regard vers le refuge... Et nous prenons la tangente vers Chat Marcel. La prudence est de mise ici, le secteur juste en dessous de la Chapelle Sainte Elisabeth est réputée avalancheux. Notre BRA à beau être à 2, nous ne quittons pas des yeux ou presque ce qui se situe au-dessus de nous, à droite comme à gauche... Nous récupérons un peu plus loin une piste damée - il ne faut pas oublié qu'ici, c'est un secteur de ski de fond - . Nous poursuivons notre descente... jusqu'à trouver à main droite un petit passage qui mène de l'autre côté du torrent (ce petit passage, correspond sur la carte, au sentier emprunter habituellement l'été, petit passage que j'ai par le passé emprunté en hiver et en raquette)... Il nous faut pour cela traverser un petit pont de bois, bien fatigué, et surtout bien enneigé, faire attention aux trous, afin de ne pas tomber dans l'eau... nos orteils nous en voudraient !! Quelques acrobaties plus tard, nous voilà rendus de l'autre côté, dans une neige dépourvue de toutes traces. Nos "opérons" ici, une belle traversée à travers la forêt tout d'abord, puis à travers les alpages, nos sommes en mode "remontée ascendante", nous devons récupérer un peu d'altitude pour récupérer le sentier principal qui mène à Saint Véran. Une pause... une barre... l'oratoire Sainte Luce est en vu, ce qui signifie que notre tour touche à sa fin...

    Saint Véran... nous voilà rendu.

    Bilan et humeur des troupes après ce beau weekend : humeur "excellente sup..." ; que du beau... malgré le vent et le froid ; encore de beaux souvenirs emmagasinés. Pour sûr on reviendra ! Humeur de la météo un peu fatiguée... 


    Pic de Caramantran ... (enfin presque !) L’itinéraire par le GR est exposé à de nombreux couloirs avalancheux, notamment au niveau de la chapelle Sainte Elisabeth. Une grande prudence s’impose : consulter avant de partir le BRA - bulletin de risque d'avalanche - et surtout si la piste de fonds : Les Loups est ouverte... On comprendra aisément que si celle-ci est FERMÉE le secteur est alors peu propice. Se renseigner auprès de l'OT ou du refuge


    Pic de Caramantran ... (enfin presque !) Topo

      Zone en rouge : pente > 30° (IGN75)

    Pic de Caramantran

    Pic de Caramantran

    Pic de Caramantran

     


    Pic de Caramantran ... Queyras Matériel de sécurité, de progression [indispensable]

    • DVA, sonde, pelle à neige (il va de soi, que l'on doit savoir parfaitement utiliser ce type de matériel... !). (Ne pas oublier de vérifier la qualité des piles du DVA avant !) Pour certaines courses, il faut parfois ajouter : un brin de corde, un piolet, et une paire de crampons. Dans le cas présent ce ne fut pas nécessaire.
    • Moyen d'alerte des secours
    • Une paire de raquette à neige [TSL, INOOK...] dotées de : cales de montée, de griffes avant, de crampons (6) ; d'une paire de bâtons (avec rondelle de type "flocon") et de guêtres...
    • Quoi mettre dans le sac à dos, quelques pistes : "Le sac en mode hivernal"

     

    Pic de Caramantran ... Queyras Difficulté, type d'itinéraire

    • Itinéraire alpin.
    • Cotation :
      • Première partie de l'itinéraire : R2 - Randonnée en raquettes : Pentes < 25°. Dans l'ensemble plat ou peu raide. Pentes raides à proximité. Danger d'avalanche. Pas de danger de glissade ou de chute. Exigences : Connaissances de l'évaluation de la situation en matière d'avalanches.
      • Du refuge au col/du col au refuge : R3 : Randonnée exigeante en raquettes : Pente ≥ 30°. Dans l'ensemble peu à modérément raide. Courts passages raides. Danger d'avalanche. Faible danger de glissade, glissades courtes se terminant sans risques. Exigences : Connaissances de l'évaluation de la situation en matière d'avalanches. [Échelle utilisée : Club Alpin Suisse.]

     

    Hébergement


    Pic de Caramantran ... Queyras Préparation de l'itinéraire

    Les différents outils pour réaliser sa "course" :

    Et sur : Openrunner.com : calcul de distance, du dénivelé, tracé de l'itinéraire... 

    Pic de Caramantran ... (enfin presque !) Bulletin montagne

     

    Pic de Caramantran ... Queyras Informations complémentaires 

    Pic de Caramantran ... (enfin presque !) Les points importants à étudier, avant :

    • Le risque d'avalanche du secteur 
    • L'isotherme 0°
    • La température (max, mini) pour prévoir l'horaire de la sortie
    • Le vent (facteur aggravant pour la formation de plaques)
    • L'heure des différentes chutes de neige et de la météo pour faire une estimation du manteau neigeux
    • Préparer son itinéraire sur la carte en tenant bien compte des différents critères cités ci-dessus. Se renseigner auprès du gardien du refuge ou acteurs locaux pour connaître les conditions sur le secteur.
    • Lecture des topos

     

    Pic de Caramantran ... (enfin presque !) Les points importants à étudier, pendant :

    • Contrôler la quantité de neige fraîche, les nouvelles accumulations 
    • Ce qui est au dessus et en dessous de moi : la partie la plus raide de la pente, le relief :  barre rocheuse, ravin, cuvette...
    • Surveiller l'ensoleillement et la température
    • Envisager une solution de repli.
    • Envisager des mesures de précaution : distance de sécurité, corridor de passage, contournement, lieux d'attente prolongés...
    • Vérifier l'état de fatigue des participants
    • Ne surtout pas hésiter à modifier son parcours, voir même à renoncer, faire demi-tour  ! La montagne sera elle, toujours là !

     

    Pic de Caramantran ... (enfin presque !) Sites Internet

     

    INDICE DU RISQUE STABILITÉ DU MANTEAU NEIGEUX PROBABILITÉ DE DÉCLENCHEMENT
    1 - FAIBLE
    Le manteau neigeux est bien stabilisé dans la plupart des pentes.
    Les déclenchements d'avalanches ne sont en général possibles que par forte surcharge3 sur de très rares pentes raides1. Seules des coulées ou petites avalanches peuvent se produire spontanément.
    2 - LIMITÉ
    Dans quelques pentes2 suffisamment raides, le manteau neigeux n'est que modérément stabilisé.
    Ailleurs, il est bien stabilisé.
    Déclenchements d'avalanches possibles surtout par forte surcharge3et dans quelques pentes généralement décrites dans le bulletin.
    Des départs spontanés d'avalanches de grande ampleur ne sont pas à attendre.
    3 -MARQUÉ
    Dans de nombreuses pentes2 suffisamment raides, le manteau  neigeux n'est que modérément à faiblement stabilisé
    Déclenchements d'avalanches possibles parfois même par faiblesurcharge3 et dans de nombreuses pentes, surtout celles généralement décrites dans le bulletin. Dans certaines situations, quelques départs spontanés d'avalanches de taille moyenne, et parfois assez grosse, sont possibles.
    4 - FORT
    Le manteau neigeux est faiblement stabilisé dans la plupart des pentes2suffisamment raides.
    Déclenchements d'avalanches probables même par faiblesurcharge3 dans de nombreuses pentes suffisamment raides. Dans certaines situations, de nombreux départs spontanés d`avalanches de taille moyenne, et parfois grosse, sont à attendre.
    5 -TRÈS FORT
    L'instabilité du manteau neigeux est généralisée.
    De nombreuses et grosses avalanches se produisant spontanément sont à attendre y compris en terrain peu raide.

     

    (1) Pentes particulièrement propices aux avalanches en raison de leur déclivité, de la configuration du terrain, de la proximité des crêtes...

    (2) Les caractéristiques de ces pentes sont généralement précisées dans le bulletin: altitude, exposition, topographie... 
    (3) Surcharge indicative : forte (par exemple skieurs groupés) ou faible (par exemple skieur isolé, piéton).

    Le terme déclenchement concerne les avalanches provoquées par surcharge, notamment par le(s) skieur(s).
    Le terme départ spontané concerne les avalanches qui se produisent sans action extérieure.


     


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  • Le Tour de la Montagne de Chine 

    Avec en entrée Le Tourtoureau ou sommet de la Laupie (2025 m), en plat de résistance LA MONTAGNE et en dessert celui des Monges (2115 m)...

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane ».

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)


    Petite balade hivernale sur deux jours, en mode cabane... avec cerise sur le gâteau l’ascension des Monges. On aurait préféré en « mode trappeur », mais la neige nous a fait faux bon ! Qu'importe, la Montagne est belle en toutes saisons et en toutes circonstances...

    L’objectif initial était de faire le tour de la Montagne de Chine, on en a profité pour découvrir le secteur et faire l’ascension de deux sommets du coin : celui de la Laupie et celui des Monges...

    On peut accéder aux Monges par différents endroits, nous avons opter pour l'option : Barles, plus exactement juste après par le Bourguet... et le vallon de la Descoure..


    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Le refuge du Seignas  / Clot Nouvelle, en toile de fond la Laupie

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012)

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) J: Objectif du jour : le Sommet de la Laupie et ses 2025 m, et arrêt « dodo » au refuge du Seignas. Le Bourguet (Barles) (± 980 m) – Le Refuge du Seignas (1580 m) par la Vallée de la Descoure... 1ere montée (au refuge) : 600 d+/6 km/2 h/R2. Puis : 425 d+/2 h/R2 à R3: le Col de Clapouse (1692 m), les crêtes de Clos Nouvelle et (enfin) La Laupie. Total (refuge et sommet) : 1025 m d+/4 h 30/12 km/T2 à T3. 

    La montée n'est point trop raide jusqu'à la cabane, elle suit le torrent. Le temps n'est  pas au "grand beau", ni même au "beau", mais plutôt au "variable" ; la nature est encore endormie en ce mois de mars : l'herbe est rase et encore jaunie, seules quelques petites tâches roses viennent donner une touche de couleur à l'ensemble. Les crocus sont de sortis... 

    Le refuge du Seignas... un beau refuge avec tout le confort "moderne" : avec tout d'abord l’électricité  produite par un panneau solaire, un petit poêle pour un petit peu de chaleur, et une source (à l'extérieur). Idéal pour une parenthèse... pour une pause. On se déleste de nos sacs... et on reprend notre chemin, en direction du Col de Clapouse et du sommet de la Laupie...

    Clot Nouvelle, un peu de soleil, un  beau matelas d'herbe... trop tentant ! La Laupie attendra... (enfin pour moi), mes acolytes eux - plus courageux - sont partis à sa "conquête" ! Pour atteindre le sommet, il faut poursuivre (pour partie) sur le GR 6, aux alentours des 1880 m le quitter, pour continuer à monter tout droit, (attention vous entrer dans le domaine du "hors sentier") en poursuivant sur la crête sommitale, jusqu’à atteindre le sommet qui se dévoile à la toute fin... Reconnaissable car chapeauté d'un "beau cairn". Depuis celui-ci l'on peut apercevoir - entre autre - : la chaîne de la Blanche, l'Aiguillette, la Roche Close et la Tête de l'Estrop.

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Le Blayeul ou Quatre Termes 2189 m, depuis Clot Nouvelle.

    Le Blayeul appartient au Massif des Trois Évêchés

     

    Mes acolytes revenus... nous profitons d'être en lisière de forêt pour faire le "plein" de bois (bois sec ramassé à même le sol...) Une pause chocolat, et "hop", c'est reparti, en version descente, vers le Refuge... 

    Une belle soirée en perspective nous attends au refuge. (Ça caille un peu tout de même...)

     

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012)

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Le refuge du Seignas, se réveille... tout comme nous !

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) J2 : Refuge du Seignas 1580 m, Col de Clapouse, la Croix de Veyre 1881 m, les Monges 2115 m. (Et accessoirement la Montagne de Chine, on ne fera pas son ascension...), Col de Baran, Cabane Nicolas le Jasset ; Le Forest, le Prieuré puis le Bourguet... 600 d+/6 h/12 km/T2 - T3

    Y'a des matins comme ça ou l'on a pas vraiment envie de quitter son petit nid douillé... Le bout du nez un peu gelé faut le dire (et les pieds aussi) ; qu'il faut déverrouiller son corps rester un peu "crispé" - malgré le "gros" duvet - par le froid de la nuit (qui a coupé le chauffage, hein ???). Bref, la sortie du duvet un pur moment de bonheur... Un moment vite oublié par le beau spectacle du soleil qui se lève au loin... (au propre comme au figuré). C'est "dehors" (si si) que le petit déj. (hélas pas de room service !) se fera sous le soleil exactement !  Un pur moment... de réchauffement ! Bref passons. Nous plions "bagage" et quittons le refuge...

    Direction, le Col de Clapouse, situé au dessus du refuge. (Un peu raide son accès, le réveille des muscles est un peu "brutal"...). Sympa, il y a un beau névé à passer pour rejoindre le col... Nous entamons notre journée sous un beau soleil... 

    Le Col de Clapouse passé, nous poursuivons notre montée... en direction de la Croix de Veyre (1881 m) ; nous sommes ici sur le GR 6 (pour info, le GR 6 relie l'Aquitaine aux Alpes françaises en passant par le sud du Massif Central). A main gauche : le Sommet de Chine (ou Rabanu et ses 1952 m) et à main droite les Monges et ses 2115 m... L'occasion est trop belle nous optons pour les Monges ! L'accès depuis la Croix de Veyre n'est pas chose aisée, une vague sente dans un terrain à chamois mal commode pour les chevilles, le tout d'une raideur à faire pâlir d'envie  un skieur à la recherche d'une belle pente - sauf que là, la neige hé bé y'en a pas... - C'est plutôt raidebeurk... Autant dire que les cuisses chauffent (ça va être sympa à descendre !). Bref, le sommet (enfin), nous accueille avec un joli "zef", le bâchage est de rigueur. Une courte pause, quelques photos... Et hop, nous repartons car au loin le ciel s'assombrit quelque peu. La descente est pénible (voir même un peu casse pattes...).

    La Croix de Veyre 1881 m nous poursuivons pour un court instant sur le GR 6 dans le très joli Ravin de l’Étoile... Nous quittons le GR 6 et prenons à main gauche en direction du col de Baran 1169 m - ici nous évoluons hors sentier -. Le Col de Baran, depuis celui-ci on aperçoit en contrebas la Cabane Nicolas. Nous aurons également la chance de voir quelques chamois sous les contreforts de la Barre de Chine. Le Col de Baran passé, nous entamons maintenant la descente... Le ciel s’obscurcit de plus en plus ; la pluie se fait sentir, puis finalement nous tombe dessus... Tous aux abris ! Un orage s'abat sur nous, heureusement la Cabane Nicolas nous offre un bel abri (attention au grand gabarit, le plafond est plutôt bas !!!). Certains n'étant pas à court d'idées ni d'envies, une petite pause gourmande s'improvise : biscuit, thé, et une mixture au chocolat... De toute les manières dehors il flotte ouch !

    Le temps semble vouloir s'arrêter de pleuvoir... Nous décidons donc de repartir, longue descente nous attends. Peu après la Cabane Nicolas on retrouve un balisage jaune... Une piste, une sente, un sentier, un peu de pluie mais rien de bien méchant... une cabane : le Jasset ; le sentier se poursuit... Le Forest, le Prieuré puis le Bourguet.

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

     Les Monges 2115 m. Point culminant des Pré-alpes de Digne.

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

     Fin de notre escapade "hivernale"...

    Une belle (très belle) escapade cry


    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) Côté équipement technique

    Aucun passage technique nécessitant un équipement spéciale tel que piolet, crampon...

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) Côté équipement

    • Tout le matériel nécessaire au bivouac hivernal avec nuit en cabane, de très bonnes chaussures de rando, le système trois couches, boussole, cartes, frontale...
    • Aucun ravitaillement possible. Ne pas oublier LES petites pastilles purifiantes pour l'eau

     Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) Carte

    • Carte IGN 3439 ET Seyne

     

    Le Tour de la Montagne de Chine (2012) Hébergement

     

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) Site Internet

     


    Le Tour de la Montagne de Chine (2012) Topo carte

    Extrait de carte et parcours réalisé avec Openrunner : http://www.openrunner.com/

     Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)


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  •  Découverte du Massif des Cerces en hiver

    Itinérance en raquette à neige

    Le Col des Muandes 2828m au départ de Névache par le Refuge des Drayères.

     

    Topo Raquette : De Névache au Col des Muandes (Clarée, 2014) Musique signée Maximilian Hecker 


    De Névache au Col des Muandes (2014)  La pratique de la raquette et de la montagne en hiver requière des connaissances spécifiques, tel que

    • une connaissance rigoureuse du maniement du DVA (et du kit pelle/sonde),
    • une connaissance des risques liés à l'enneigement,
    • une bonne connaissance du terrain et de choix d'itinéraires,
    • une bonne connaissance de la recherche de victime d'avalanche ainsi que les différents points de sécurité (comportement en cas d'avalanche par la FFME ; DVA - Techniques de recherche par l'ANENA)
    • une bonne connaissance en orientation...
    • une bonne connaissance de la montagne en hiver

     

    En montagne, et en hiver, les conditions météorologiques peuvent être difficiles : dégradation météorologiques, froid, vent (qui accentue la sensation de froid), brouillard, jour blanc... Adapter sa sortie à SON niveau. Avant de s'engager sur un itinéraire : prendre connaissance de la météo, du BRA (Bulletin de Risque d'Avalanche). S'équiper en conséquence : DVA, pelle et sonde ; vêtements chaud ; boisson chaude ; encas ; portable (correctement chargé) ...  Avant de partir, signaler son itinéraire et l'heure approximative de son retour : à un proche ou au gîte/refuge (par exemple), les secours en seront simplifiés en cas de problème. 

     

    Topo Raquette : De Névache au Col des Muandes (Clarée, 2014)  Infos - très - complémentaires


       A lire : "Préparer sa sortie", par l'Association Nationale pour l’Étude de la Neige et des Avalanches


    Trois jours dans le Massif des Cerces, en raquette. Névache (1620 m), Refuge des Drayères (2180 m)  (J1 et J3). Le Refuge des Drayères (2180 m) - Col des Muandes (2828 m) en J2.


    Topo Raquette : De Névache au Col des Muandes (Clarée, 2014)

    La Roche de Crépin et la Main de Crépin

    Topo Raquette : De Névache au Col des Muandes (Clarée, 2014) J1 : Névache 1620 m - Refuge des Drayères 2180 m : 13 km / 600 m d+ / 5 h. Dif. tech : R2.  Pour monter au Refuge des Drayères depuis Névache deux options : monter par la piste de fonds (piste damée) ou par la Cascade de Débaret, parcours un peu plus sportif qui longe la Clarée et passe en forêt. C'est cette option que nous avons choisi.

    Une journée pour "monter", une journée pour "descendre", entre les deux une journée pour se faire plaisir... Monter raquettes aux pieds, le sac pas tout à fait léger, mais avec énergie comme "gonfler" à bloc.

    Une première journée placée sous le signe du soleil exactement ; un léger vent, histoire de... La première partie du parcours se fait douce ou presque, à pas presque feutrés sur la neige par endroit bien tassée... Un premier ressaut est franchi celui de la Cascade de Débaret, raide à souhait, mais étrangement beau, ensuite, le plat ; le calme plat, la pente se fait douce. Le coin n'est point désert, tout du moins pas encore. Entre fondeurs et promeneurs, entre famille et sportif, une sorte de mélange... de joli mélange. Une douce "cacophonie" des genres et de styles.

    La montée, se poursuit, toujours à pas "lent", tranquillement. Première grande pause... au soleil ou presque, mais à l'abri du vent, ça c'est sûr ! Une tranche de saucisson plus tard, nous voilà de nouveaux flanqués sur non pas nos spatules mais sur nos "tamis" prêt pour "affronter" les derniers kilomètres... Le soleil darde sur nos couvre chef ; la casquette est de rigueur, le "presque" tee shirt aussi. Il fait beau, le vent ou plutôt une petite "bise" se fait sentir au moindre arrêt... ça revigore money !

    La montée se poursuit... la forêt laisse place peu à peu aux "rochers", aux grandes faces... La piste damée, se fait discrète, puis s'efface ; les pieds s'enfoncent dans une neige poudrée à souhait. C'est le silence, le silence total. Seul le bruissement de nos pas sur la neige trouble cette belle quiétude... seuls, cette fois-ci nous le sommes. Au loin, le Refuge des Drayères, pour l'heure il ne forme qu'un minuscule point. Tard, il se fait... Le froid s'abat sur nous, une couche - ou deux - plus tard, le petit point se fait plus gros. La pente se relève tout doucement... quelques efforts encore, et nous voilà rendu - je suis hors d'haleine, ou presque - mes acolytes sont là, tout sourire. La journée touche à sa fin...

    Demain, c'est une belle journée qui s'annonce ! happy 

    Col des Muandes en raquette à Névache en Clarée

    Col des Muandes 2828 m

     

    Topo Raquette : De Névache au Col des Muandes (Clarée, 2014) J2 : Refuge des Drayères 2180 m - Col des Muandes 2828 m. 700 m / 5 h / 11 km (A/R) Dif. tech : R3. De bonnes connaissances des moyens d'orientation (carte, boussole, altimètre ou GPS), connaissances de l'évaluation de la situation en matière d'avalanches, du choix de l'itinéraire et bonne technique de marche sont nécessaires pour toute cette course. Matériel indispensabledétecteurs de victimes d'avalanches (DVA), pelle et sonde.  

    Tout le monde semble, ce matin, partir dans la même direction ou presque. Nous levons le "camp", en direction du Col des Muandes perché à plus de 2800 m d'altitude...  Un beau, très beau belvédère. Le Refuge des Drayères, est encore à l'ombre, il fait plutôt "frais", le gros des troupes est déjà parti - nous sommes les seuls "raquetteurs" du secteur - Les skieurs nous précèdent, et à cette occas. nous font la plus belle des traces ! Merci, cela va nous éviter de "bartasser" dans la neige... pour l'heure encore un peu cartonnée par la froidure de la nuit. L'itinéraire commence par une petite difficulté, une traversée (pas la première, ni la dernière !) - en ski, ça va, mais en raquette cela peut être un peu pénible, car nous ne sommes pas doté de carre ! mais grâce aux skieurs, ça passe : Tranquilleeeeeeeeeeee (pour des habitués, of course !). La traversée, ça c'est fait ; petite traversée d'un cours d'eau enfoui sous un mètre de neige ou presque, puis on attaque, de nouveau une traversée (c'est renversant ce secteur... en été, il en paraît moins) ; puis un premier ressaut, un peu de faux plat, une traversée, un peu de faux plat, un petit raidillon, puis deux, puis trois... en gros nous remontons un beau vallon dans une neige des plus exquise mais toujours sur les traces des skieurs... à tel point que parfois nous débordons un peu histoire de "bartasser" dans la neige, et de faire notre "trace" (sans pour autant, nous "répandre"...). Nous sommes sortis de l'ombre, et prolongeons notre "périple" sous le soleil...

    Il fait chaud - je ne l'ai pas vu venir... et "paf"... En ce milieu de matinée - 10 h -, c'est le début de la journée des "Z'ipos"... : hyperthermie, hypoglycémie ! Deux pour le prix d'une... Me voilà bien. Je repère au loin, un "île" ou je vais pouvoir "m'échouer" et récupérer. C'est de là, que je vais observer (et accessoirement suivre en "direct" grâce au talkie-walkie l'arriver du petit groupe au col) , mes acolytes poursuivent vers le l'objectif du jour, le Col des Muandes, dommage, il ne restait qu'un petit kilomètre ! Une heure plus tard, les voilà de retour... béats intello

    - Alors, c'est toujours aussi beau, là haut ??? 

    - Extra ! De Névache au Col des Muandes (2014)

    Une salade, et un bout de pain plus tard, nous entamons la descente, vers le refuge. Nous prendrons la tangente et éviterons avec soin la [jolie] montée du matin. Nous optons pour la descente par les Lacs Long et Lac Rond, c'est maintenant que nous "bartassons" avec entrain ! [J'ai enfin retrouvé la "forme"... (un peu tard, dommage)].

    Un œil sur la carte, un œil sur le terrain, et le regard plongé au loin. Paysage maculé de blanc, sommets enneigés : Écrins, Cerces... bref que du beau et du grand ! Du bonheur à chaque pas, et toujours aussi béat ! winktongue Tout d'abord le Lac Rond, que l'on devine à peine sous son épais manteau blanc.  Puis le Lac Long... tout simplement magique ! 

     

     Lac Long en raquette à Névache en Clarée
     Lac Long

    On monte, on descend... Quelques rochers dépassent, formant des petits "îlots" au milieu de ce désert blanc... Une pause... une photo, un petit détour... et c'est la "plongée" vers le Refuge des Drayères à travers une belle pente ; c'est la "course", nous sommes comme des gamins qui découvrent pour la première fois les joies de la neige... Extra... et toujours aussi BÉAT ! yes 

    Y'a pas à dire, quelle belle journée... !

    Nous regagnons la chaleur du Refuge des Drayères ... quelques étirements, une douche bien chaude, une petite mousse locale... un bon repas. Une belle soirée... demain, nous rentrons !

     

     

    De Névache au Col des Muandes (2014)

     

    Topo Raquette : De Névache au Col des Muandes (Clarée, 2014)

    La Pointe des Cerces

     J3 : Refuge des Drayères 2180 m - Névache 1620 m : 13 km / 600 m d- / 5 h. Dif. tech : R2  Jour blanc aujourd'hui... les Cerces se dévoilent assez timidement et pas totalement... Forme étrange qui se cache sous les nuages. Nous reprenons la "route" vers Névache... L'itinéraire de descente est à quelque chose prêt le même qu'à la montée... toujours aussi long mais toujours aussi beau. et pour ne rien gâcher de cette journée, le soleil se dévoilera petit à petit, brillant de tout son astre en toute fin de matinée... 

     

    De Névache au Col des Muandes (2014)


    Topo Raquette : De Névache au Col des Muandes (Clarée, 2014) Matériel de sécurité et de progression [indispensable]

    • DVA, sonde, pelle à neige (il va de soi, que l'on doit savoir parfaitement utiliser ce type de matériel... !). Ne pas oublier de vérifier la qualité des piles du DVA avant ! Pour certaines courses, il faut parfois ajouter : un brin de corde, un piolet, et une paire de crampons. Dans le cas présent ce ne fut pas nécessaire.
    • Moyen d'alerte des secours
    • Une paire de raquette à neige [TSL, INOOK...] dotées de : cales de montée, de griffes avant, de crampons (6) ; d'une paire de bâtons (avec rondelle de type "flocon") et de guêtres...
    • Quoi mettre dans le sac à dos, quelques pistes : "Le sac en mode hivernal"

     

    De Névache au Col des Muandes (2014) Difficulté, type d'itinéraire

    • Itinéraire alpin.
    • Cotation : R3 : Randonnée exigeante en raquettes : Pente < 30°. Dans l'ensemble peu à modérément raide. Courts passages raides. Danger d'avalanche. Faible danger de glissade, glissades courtes se terminant sans risques. Exigences : Connaissances de l'évaluation de la situation en matière d'avalanches. [Échelle utilisée : Club Alpin Suisse.]

     

    De Névache au Col des Muandes - Clarée (2014) Cartes

    Carte IGN : 3535OT : Nevache Mont Thabor Cols du Galibier et du Lautaret

      

     Hébergement 

    • Refuge des Drayères : très bon accueil.  Le gardien E. Puissant est aux petits soins, et de très bons conseils ! cool
    • Refugesclareethabor.com

      Quelques pistes...

    De Névache au Col des Muandes (2014) Préparation de l'itinéraire

    Les différents outils pour réaliser sa "course" :

     

    Topo Raquette : De Névache au Col des Muandes (Clarée, 2014) Bulletin montagne

     

    Topo Raquette : De Névache au Col des Muandes (Clarée, 2014) Informations complémentaires 

    Les points importants à étudier, avant :

    • Le risque d'avalanche du secteur 
    • L'isotherme 0°
    • La température (max, mini) pour prévoir l'horaire de la sortie
    • Le vent (facteur aggravant pour la formation de plaques)
    • L'heure des différentes chutes de neige et de la météo pour faire une estimation du manteau neigeux
    • Préparer son itinéraire sur la carte en tenant bien compte des différents critères cités ci-dessus. Se renseigner auprès du gardien du refuge ou acteurs locaux pour connaître les conditions sur le secteur.
    • Lecture des topos

     

    Les points importants à étudier, pendant :

    • Contrôler la quantité de neige fraîche, les nouvelles accumulations 
    • Ce qui est au dessus et en dessous de moi : la partie la plus raide de la pente, le relief :  barre rocheuse, ravin, cuvette...
    • Surveiller l'ensoleillement et la température
    • Envisager une solution de repli.
    • Envisager des mesures de précaution : distance de sécurité, corridor de passage, contournement, lieux d'attente prolongés...
    • Vérifier l'état de fatigue des participants
    • Ne surtout pas hésiter à modifier son parcours, voir même à renoncer, faire demi-tour ! La montagne sera elle, toujours là !

     

     De Névache au Col des Muandes (2014)  Sites Internet complémentaires 

     

    INDICE DU RISQUE STABILITÉ DU MANTEAU NEIGEUX PROBABILITÉ DE DÉCLENCHEMENT
    1 - FAIBLE
    Le manteau neigeux est bien stabilisé dans la plupart des pentes.
    Les déclenchements d'avalanches ne sont en général possibles que par forte surcharge3 sur de très rares pentes raides1. Seules des coulées ou petites avalanches peuvent se produire spontanément.
    2 - LIMITÉ
    Dans quelques pentes2 suffisamment raides, le manteau neigeux n'est que modérément stabilisé.
    Ailleurs, il est bien stabilisé.
    Déclenchements d'avalanches possibles surtout par forte surcharge3et dans quelques pentes généralement décrites dans le bulletin.
    Des départs spontanés d'avalanches de grande ampleur ne sont pas à attendre.
    3 MARQUÉ
    Dans de nombreuses pentes2 suffisamment raides, le manteau  neigeux n'est que modérément à faiblement stabilisé
    Déclenchements d'avalanches possibles parfois même par faiblesurcharge3 et dans de nombreuses pentes, surtout celles généralement décrites dans le bulletin. Dans certaines situations, quelques départs spontanés d'avalanches de taille moyenne, et parfois assez grosse, sont possibles.
    4 - FORT
    Le manteau neigeux est faiblement stabilisé dans la plupart des pentes2suffisamment raides.
    Déclenchements d'avalanches probables même par faiblesurcharge3 dans de nombreuses pentes suffisamment raides. Dans certaines situations, de nombreux départs spontanés d`avalanches de taille moyenne, et parfois grosse, sont à attendre.
    5 -TRÈS FORT
    L'instabilité du manteau neigeux est généralisée.
    De nombreuses et grosses avalanches se produisant spontanément sont à attendre y compris en terrain peu raide.

     

    (1) Pentes particulièrement propices aux avalanches en raison de leur déclivité, de la configuration du terrain, de la proximité des crêtes...

    (2) Les caractéristiques de ces pentes sont généralement précisées dans le bulletin: altitude, exposition, topographie... 
    (3) Surcharge indicative : forte (par exemple skieurs groupés) ou faible (par exemple skieur isolé, piéton).

    Le terme déclenchement concerne les avalanches provoquées par surcharge, notamment par le(s) skieur(s).
    Le terme départ spontané concerne les avalanches qui se produisent sans action extérieure.


    De Névache au Col des Muandes - Clarée (2014) Topo carte 

    Du Refuge des Drayères au Col des Muandes 

    Carte du Topo Raquette Col des Muandes depuis le refuge des Drayères

    Extrait de carte IGN, tiré du site : Skitrack.fr
    Les zones en rouge, indique des pentes supérieur ou égale à 30°
    En raquette on ne dépassera pas les 30°, au-delà l'utilisation des crampons est nécessaire.

     


     A titre informatif, nous avons profité d'une belle fenêtre météo : soit trois jours de beau temps, et d'un BRA à 2 pour faire cette belle balade de trois jours. Même si la montée au Refuge des Drayères ne présente pas de difficultés techniques particulières, la course est longue et exigeante (il ne faut point négliger le poids du sac !). Un bon "fond" sportif est nécessaire, ainsi qu'une bonne pratique de l'activité. La raquette à neige est un sport "exigent" dès lors que l'on sort des "sentiers" battusCette description est somme toute "subjective" : elle exprime le ressenti sur le moment donné,  influencé par : le niveau, le matériel, la condition physique et les conditions du moment... 

    Vous consultez un site internet "perso" ayant pour but de vous faire partager une passion "la montagne". Informez-vous et formez-vous à la pratique de la randonnée en raquette ou pédestre ou faite vous accompagner par des "pros". Nul n'est censé ignorer les risques encourus en été comme en hiver lors de la pratique de l'une ou de l'autre de ces activités.  



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