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    Mont Pelat 3051 et Lac d’Allos 2228 m…

     

    Haute vallée du Verdon - Parc national du Mercantour

     

     

    Mont Pelat 3051 m - Haut Verdon

     

    Il était une fois l’ascension du Mont Pelat – 3051 m - ; un itinéraire paraît il un « brin » sportif. Le dénivelé n’est point trop élevé, plutôt raisonnable pour aller « pécher » ce « petit » 3000 réputé « facile », il faut compter environ 950 m de montée. Cette « petite balade en Haut Verdon » augure pleins de promesses. Nous voilà parties, donc, à l’assaut de ce géant de pierre ou de ce « gros caillou », c’est selon.

     

    Aujourd’hui, le ciel semble un peu contrarié, il hésite entre nuages et soleil ; ou les deux à la fois. On ne saurait trop dire, ce que l’on sait par contre, c’est qu’il ne pleuvra pas. Nous filons en direction du Plateau du Laus : vaste étendue herbeuse, et vaste coin à sieste aussi. Nous passons la Maison Forestière du Laus, avant d’atteindre « son » plateau ; le sentier contourne Tête Ronde 2349 m, et file « tout tranquillement ». Nous suivons pour un court moment le GR®56B [Pour info, le GR®56 n’est autre que le Tour de la Vallée de l'Ubaye. Un voyage à pieds de 9 jours et d’un peu moins de 160 km pour un peu plus de 8800 m de dénivelé positif – tout de même -] Première jonction (ou intersection) : à main droite c’est le Lac d’Allos 2228 m ; tout droit c’est le GR®56B qui file en direction du Col de la Petite Cayolle 2639 m ; pour « nous », c’est à gauche toute et « drè dans l’pentu ». De là le Mont Pelat semble hors d’atteinte, tellement il semble loin. Nous passons le Ravin de Méouille, où se prélassent au soleil – qui a enfin daignait se montrer - un troupeau de moutons (ou de brebis). C’est ici que la montée commence « vraiment ». Le paysage qui s’offre au regard est des plus esthétique. Mes acolytes grimpent tout en faisant causette, elles « refont » le monde, et prennent leur temps ; il faut dire que nous ne sommes guère pressées. Je file, toujours devant, et me retourne de temps à autre histoire de voire où se situent « les troupes ». Nous sommes vite rattrapées par une « cohorte » de « marcheurs » pressés ; certains vous bousculeraient presque pour passer.

     

    Nous passons un petit carrefour – c’est le menu d’après ascension ; un petit peu de rab histoire de bien conclure cette jolie journée (et de se finir les mollets, aussi). Nous passons sous la Barre du Pelat, sur un sentier tout en balcon, assez large pour ne point se faire de grosses frayeurs, et offrant quelques beaux points de vue sur le Lac d’Allos, qui joue, toujours, avec les nuages et le soleil. La Combe du Pelat, ici il faut fournir un petit effort pour gravir les quelques lacets qui mènent vers le sommet. Le « vert » de cette vaste « prairie » quelque peu inclinée s’est fait la « malle » ; le jaune domine, seules quelques campanules font encore un peu de résistance. Un lacet, puis deux, la barre des 2700 m est franchie, s’en est fini de la « verdure » ; nous pénétrons maintenant dans un tout autre univers : celui du « tout minéral », donnant au lieu des « airs lunaires ». La montée est toujours aussi progressive et se fait toujours par de grands lacets. Le sommet est à « l’ombre » ; il y a « foule » aussi. Ça monte, ça descend, et ça court même (je manque de valser, un coureur un peu trop « téméraire » a décider de faire la descente en « tout schuss » ou en « chaud devant » en omettant qu’il pouvait y avoir un hypothétique marcheur qui monte). Mes acolytes sont quelques lacets plus bas, ça papote toujours autant … Encore quelques mètres et me voilà rendue sur la crête, le sommet me fait face. Je distingue bien les marques de peinture jaune qui montrent « la voie » à suivre. En attendant mes deux acolytes, je me « bâche » : ça caille un poil ! Encore un lacet, et « ayé » les voila ! Après une petite pause, nous nous r-mettons en « route » pour l’assaut final. La montée se fait plutôt bien, dans un dédale de cailloux et autres blocs, parfois instables ; la sente bien marquée joue avec le relief, et se joue parfois du vide. Dommage que ce ne soit pas grand beau. Un dernier effort, et nous voilà rendu… Le Mont Pelat : c’est un gros tas de cailloux instables, où la vue peut porter, paraît il assez loin… Nous, nous nous contenterons du Lac d’Allos, du Cimet – son voisin direct – et de quelques sommets tous proches ; le ciel, tout comme la vue est quelque peu « bouché», dommage ! Les nuages ont « pris » possession des « lieux », ils se jouent et jouent avec le relief, ce qui donne au lieu des airs « féeriques » … Nous profitons «du coin » pour faire une petite pause photo et sustenter nos estomacs ; nous nous installons – presque confortablement – à l’abri d’un petit mur de pierres sèches (idéalement situé sur le sommet) Après ce petit intermède gastronomique, nous nous r-mettons en marche. Nous quittons le sommet, et sa foule du « dimanche », en direction du Lac d’Allos ...

     

    La descente se fait tout aussi bien que la montée, et toujours par le même chemin. Dans le lointain sur la crête une silhouette se dessine. Qu’est ce donc ? Un « bipède » ? Ah euh, non, un chamois ! Pardon, non pas un mais une harde de chamois ! Ils ont l’air plutôt tranquilles, et peu « perturbés » par les allées et venues des « bipèdes bigarrés » qui font l’ascension du « Pelat ». Quelques lacets plus bas ce sont les marmottes – bien « grasses » – qui attirent notre attention : ça court, ça mange, ça fait des « provisions » pour l’hiver. Elles sont « imperturbables ».

     

    La Combe du Pelat est passée, nous voilà de nouveau sur le très joli sentier balcon de la Barre du Pelat. Ça papote toujours … Je « trace », et me retourne, et observe avec attention « tout » le chemin parcouru : « Fichtre, le « Pelat » me semble «ridiculement» petit ». Quelle descente mes « aïeux » et quelle montée aussi. J’arrive au « carrefour » du matin, où j’attends mes deux « compères », qui ne tardent guère. Un œil sur la carte, nous optons pour un retour par la sente qui file à flan sous le Sommet du Garret (et aussi vers le Pas du Lausson 2602 m). Direction, le Lac d’Allos 2228 m, où trône fièrement la Chapelle Notre Dame des Monts (consacrée le 5 août 1928), mais aussi « son refuge ». Cette immense « étendue » d’eau, n’est autre que le plus grand lac naturel d'altitude d'Europe ; elle se situe dans le cœur du Parc National du Mercantour. Le sentier grimpe gentille-ment, et ne demande que peu d’efforts. Encore un croisement, le sentier file à « main gauche » vers le lac et le Col de la Petite Cayolle par un sentier, qui semble, lui, bien « raide », et à main droite c’est « pour nous ». Direction le prochain carrefour, qui est vite « atteint », nous passons en mode « descente tranquille » ; nous sommes de nouveau sur le GR®56B, que nous quittons quelques lacets plus bas, pour emprunter le sentier qui mène au Lac d’Allos 2228 m, au passage notre regard est attiré par une forme « marron » … un chamois solitaire qui se repaît d’herbe – pour le coup – bien grasse, et bien verte. Nous sommes sous le couvert d’une très jolie forêt ; le lac n’est plus très loin, il se devine derrière la cime de quelques beaux et grands mélèzes. Un pas, puis deux, nous y sommes ! Magnifique … il eût été dommage de ne point faire ce joli – petit – détour. Nous filons en direction du Refuge qui a fermé prématurément le manque d’eau aura eu raison de sa « fin » de saison - Nous nous « octroyons » une pause contemplative. Face à nous, nous avons la Montagne du Laus, et un peu plus à « droite » ce sont les Tours du Lac : Petit, l’Orientale ou la Plate (c’est selon), il y a aussi la Grande. Bref, que du beau. On se serait volontiers laissées bercer par les eaux calmes du Lac d’Allos, mais il faut (paraît-il) songer à rentrer. Pffffff… Aller, zou c’est parti pour une courte montée, puis vient ensuite, la descente vers le Plateau du Laus, où nous retrouvons le chemin du matin.

     

    Quelle journée magnifique … Le « beau » (pas la météo même si nous avons eu droit à quelques bons moments ensoleillés) aura été au rendez vous tout au long de l’itinéraire. A refaire et pourquoi en mode bivouac aux alentours du Lac du Trou de l’Aigle ...

     

    Mont Pelat 3051 m - Haut Verdon (2021)

     

     


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    ARTICLE ET PHOTOS A VENIR ...

    Valle Tanaro


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  • Itinérance TranS’AlpinE …

    Attraverso la montagna, tra Francia e Italia

     

     De la Haute Tinée au Valle Gesso en passant par l’Alta Valle Stura

     


    Première partie en 2012 : du Camp des Fourches au Refuge de Rabuons (ici, nous avons dû, opérer, un demi tour en passant par le Mont Ténibre pour pouvoir retrouver la voiture)  En 2013 nous avons effectué la liaison entre le Refuge Valasco et le Refuge Soria Ellena, en empruntant la Route du Roi - magnifique itinéraire -. Le Refuge Valasco se situe tout juste après le Rifugio Città di Ceva al Malinvern 1840 m. Troisième partie, réalisé en 2016, D'Isola 2000 à Tende (enfin plutôt au niveau du Refuge de Nice, suite à un petit accident juste après avoir réalisé l'ascension du Mont Clapier. Rocher 1 orteils 0 ...).

    Nous avons effectué cette traversée un peu dans le désordre ! Mais mis bout à bout, cela donne, un très bel itinéraire ... qui réserve moult surprises !

    De la Haute Tinée au Valle Gesso (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)


     Avec quelques belles ascensions : Rocca di San Bernolfo 2681 m & Guglia di San Bernolfo 2600 m Cima 2532 m senza nome ...

    Nei dintorni del Passo di Bravaria Cima d’Orgials 2600 m


     

    A l’origine … la « TranS’Alpine » se situait plutôt entre Queyras, Piémont et Haute Ubaye ; le tout en 14 longues (enfin peut être ou sans doute) journées… Le hasard a fait que, nos godillots se sont retrouvés non pas au « Nord » des Alpes du Sud, mais au « Sud » des Alpes du Sud … Un itinéraire de fait plus court, mais pas dénué de charmes … et d’étapes bien « tapées » ! Cet itinéraire est la suite (enfin le début) d'une traversée entamé en 2012...

    Ficelage du paquetage ; finalisation de l’itinéraire la veille – ou presque  - du départ ; la météo est presque au rendez-vous, des orages sont annoncés pour la fin de la journée de dimanche – ça tombe bien, c’est notre première étape ! -

    Allez « zou » c’est partie pour la Haute Tinée … et l’Alta Valle Stura. 7 jours à jouer à saute frontière, à monter et à descendre, à tutoyer du regards les hautes cimes des Alpes.

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) Pas envie de lire ? Vous avez le "topo-carte" en bas de page ... ou une petite trace [faite après coup ... oups] sur  De la Haute Tinée au Valle Gesso (08/2020)


    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) J 1 : De Saint Étienne de Tinée 1140 m au Refuge de Rabuons 2521 m. Une – presque – formalité - après 4 h de trajet, une demi-étape - plutôt "costaud" avec un risque d'averse orageuse - était bien « suffisante ». De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) 1380 m d+/8,5 km [données AllTrails]

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura 

    Ici il suffit de mettre un pied devant l’autre, et d’avancer. Heureusement que nous sommes sous le couvert d’une belle forêt, car en ce début d’après midi, il fait plutôt chaud – voir lourd - La tendance est à l’orage ; il est prévu – en théorie – que le ciel se fâche à une heure des plus raisonnables, soit aux environs des 17 - 18 h ; ce qui nous    laisse le temps [ou presque] d’avaler les près de 1400 m de montée. Le ciel est pour l’heure bleu, parsemé ça et là de quelques nuages. Quelle drôle d’idée, autant de dénivelé pour une première journée ! Pffffff … C’est pas « drôle » ! D’autant que pour cette première étape nous sommes [pas tous mais presque] chargées ; certaines ont même 1 kg de pommes, et presque autant de fruits secs (si si…) dans l’sac ! [En prévision d’une éventuelle nuit – magique – en forêt ? Ou d’un manque hypothétique de vitamines ? Qui sait … ]

    Le sentier monte inexorablement … Balises 101, puis 102, on aurait pu si le temps avait été un peu plus "clément" bifurquer ici, la montée y est moins "rude". Ce chemin débouche sur le Lac Pétrus 2317 m et accessoirement sur le Chemin de l'Energie. Le chemin qu’il nous reste à parcourir est encore long, et dans le lointain, le temps se gâte ; au-dessus de nos têtes les nuages jouent dans le bleu du ciel ; la tendance pluvio-orageuse se dessine tout doucement. Nous passons une petite source ; une pause rafraîchissante bienvenue. La barre des 2000 m est passée ; plus « que » 500 m de dénivelé ! Ici le sentier se fait plus raide ; la forêt s’éclaircit ; au-dessus de nos têtes le temps a fini par tourner ; dans le lointain [pas si lointain que ça] l’orage se fait entendre ; le ciel s’est obscurci. Nous accélérons – autant que faire se peut, les sacs sont lourds et le souffle est court -. A quand la balise 103 ? à quand ce « foutu » Chemin de l’Énergie ? Je jette un œil sur la carte ; il nous faut fournir encore quelques efforts.

    C’est la pluie qui nous cueille au sortir de la forêt ; pour l’heure, elle n’est pas bien « méchante » c’est juste un crachin indécis … Dans le lointain l’on distingue tout juste le Refuge ; au dessus de nos têtes le ciel est de plus en plus sombre, au loin l’orage fait rage, nous essayons d’accélérer mais après cette montée, les jambes ont un peu de mal à avancer. Nous sommes sur le Chemin de l’Énergie, qui file à flanc. Le « Rabuons » se « rapproche » [à moins que ce soit nous ?], nous en avons bientôt fini avec cette « belle » petite étape. 

     

    Quelle journée ! On aurait aimé être un peu moins bousculées mais enfin, nous sommes arrivées – même pas mouillées - en plus ! - au « Rabuons ». Terme de notre première étape.

     

    Un bon repas, et une – presque – bonne nuit … (difficile de trouver le sommeil quand on est pas dans son lit !)

     

            De la Haute Tinée à l’Alta Valle SturaDe la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

      

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

     

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) J 2 : Du Refuge de Rabuons 2523 m au Rifugio Alexandris Foches 1910 m par le Passo ou Pas de Colle-Longue 2533 m. Nous sommes ici, sur la « fameuse » GTM pour Grande Traversée du Mercantour. Une étape qui file à flanc avec quelques belles portions de montées ; et près de 16 km à parcourir avec un dénivelé plutôt « sage » environ 660 m (comparé à la veille on peut affirmer que c’est « peanuts »!). De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) 660 d+/16 km [données AllTrails]

    Après une nuit un peu hachée, nous « engloutissons » notre petit dej. De ce que j’ai pu lire, c’est une étape plutôt esthétique, tout en balcon ; la météo devrait être de bonne humeur une bonne partie de la journée et laisser place à quelques gouttes de pluie en fin d’après midi.

    On enfile nos bonnets (il fait un peu frais ce matin …) ; nos godillots, et hop le sac sur l’dos (oups… qui a mis des cailloux dedans ? J’ai juste le sentiment qu’il est plus lourd que la veille … Grrrrr. Pourtant il est un poil plus léger … qu’à l’ordinaire ! Bref).

    7 h 30 ou 8 h, je ne sais plus bien. Nous quittons le refuge – bien agité en ce début de matinée – pour filer à travers la jolie sente – vêtue de rouge et blanc – et rejoignons les bords du Lac de Rabuons 2500 m ; nous passons un gué – pas très arrosé en ce mois d’août – le sentier s’élève [tout doucement] en direction de la cime de la Valette – ou plutôt sous les contreforts de celle-ci. Quelques poses photos s’improvisent ; le panorama qui s’offre au regard n’est pas des « plus moches » bien au contraire. La nature nous offre, ici, de belles choses à voir et à contempler. Une pause méditative peut être ? Euh … ben, non il faut avancer, alors… Nous poursuivons par une courte descente, ensuite il faut remonter (si non cela n’aurait pas été drôle) en direction de la Crête de Jassine 2700 m – nous jouons ici avec le relief tantôt escarpé tantôt à flanc. Nous poursuivons entre sentes herbeuses, chaotiques, entre montées, descentes, et replats. Nous passons ainsi : le Vallon de la Clapière ; puis la Crête de Chabraire 2400 m, viens ensuite les sources du Vallon du Bourguet 2 250 m ; puis c’est la Crosetta et son superbe cairn (il aura droit à quelques photos) ; une petite séquence descente (avant de remonter !!) qui nous conduit à un petit croisement [une option un temps envisagée si nous avions élu « domicile » à San Bernolfo pour la nuit] Nous sommes à la « borne » (plutôt un poteau) noté 105 c : en « bas » dans la vallée, nous avons : Douans 1339 m, au-dessus de nous, il y a le Pas de Barbacane 2587 m et « tout droit » ou presque, c’est le Pas de Colle-Longue et ses 2533 m, notre objectif ; mais avant d’y parvenir il nous faudra encore fournir quelques efforts.

    Nous voilà rendues au Lagarot de Douans 2200 m ; un petit lac aux eaux verdâtres qui n’invite guère à la baignade (ceci dit le coin est plutôt chouette pour bivouaquer) ; le sentier file à flanc, puis remonte assez franchement, s’en suit un long replat jusqu’au Pas de Colle-Longue 2533 m. Nous improvisons une pause, le petit déjeuner est un peu loin, et certains estomacs ont faim. Le ciel se bat avec quelques gros nuages ; pleuvra, pleuvra pas ? Telle est la question. Pour l’heure certaines « siestent », d’autres sont en mode contemplation. La pause terminée nous nous mettons en route ; il reste encore un bon bout de « route » à faire avant d’arriver au refuge ; il n’y a plus que la descente, certes, mais elle est longue ! Le ciel s’est assombri, quelques gouttes nous cueillent le Pas de Colle-Longue franchi ; après quelques gesticulations et moulinets nous voilà paraît de nos plus beaux atouts pour affronter des conditions climatiques fraîches et humides … Euh … en fait cela n’aura servi à rien, puisque une fois le Pas et trois lacets franchis, le soleil quoique timide est revenu ! Pfffffffffff … Bref, allez « zou » ; on se met en mode descente. On improvise – encore – une pause photo au Lagarot de Collalunga ; c’est qu’il est plutôt esthétique. Cette grande « tache » bleue offre un peu de couleur à ce lieu quasi minéral. Depuis le lac, on peut presque observer la descente qu’il nous reste à faire ; l’ancienne piste militaire, qui rejoint le lac de San Bernolfo, forme de longs lacets, les uns plus serrés que les autres ; ça dénote un peu avec le « coin ». Un lacet, puis deux, puis trois … et c’est le Lago di Mezzo 2285 m. On poursuit ainsi à travers le très joli Vallone di Collalunga o Bagna. Après moult lacets c’est le Lago di San Bernolfo 1912 m ; pour rejoindre le refuge il nous fournir un tout petit effort, une toute petite montée, avant une bonne descente ! Le Refuge se situe un poil plus bas entre la piste et la forêt ; on ne peut pas le louper, vue sa couleur … jaune moutarde !

    Le Rifugio Alexandris Foches est plus que confortable ; l’accueil est des plus sympas tout comme la cuisine. Ici nous posons nos sacs pour deux jours (ça tombe bien, c’est le soir de la lessive!). Demain, nous avons prévu une petite balade, avec un sac tout léger, façon « fast hike ».

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    Escursione alla Rocca di San Bernolfo 2681 m (& plus si affinités)

    Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) J 3 Rifugio Alexandris Foches 1910 m - Rocca di San Bernolfo 2681 m & Guglia di San Bernolfo 2600 m… Après observation de la carte et quelques échanges avec le gardien ; nous jetons notre « dévolu » sur le sommet du coin. Au dire du gardien, de là haut, on voie tout le « pays » ; la Rocca domine toute la Vallée de Bagni di Vinadio et offre une belle vue sur quelques beaux sommets : Argentera, Corborant, mais aussi Monviso … Aujourd’hui, il fait un beau soleil, et même un peu chaud. Pour sûr si les nuages ne viennent pas jouer les trouble fêtes nous aurons une belle vue ! [Cotation ITL : EE Escursionisti Esperti pour la partie finale de la Rocca & Guglia

    Après un bon petit dej. Nous nous mettons en « route » pour la Rocca di San Bernolfo perchée a 2681 m. Le dénivelé sera plus que raisonnable aujourd’hui. Le sentier se trouve juste au-dessus du refuge ; la montée se veut progressive et plutôt « tranquille » le tout dans un magnifique « décor ». Les premiers lacets se font à travers une très jolie forêt où l’on trouve : pins, mélèzes mais aussi quelques beaux épicéas. Quelques framboisiers et myrtilliers encore pourvues de leurs fruits, feront les frais de quelques mains gourmandes…

    Le sentier débouche sur le très joli Vallone del Chiot della Roccia  ; dans le lointain et sur les hauteurs, une immense croix se dessine, c’est la Rocca ; elle est encore bien loin ! On monte, doucement mais sûrement et assez tranquillement aussi ! Les lacets s’enchaînent les uns après les autres ; la partie finale est un peu plus raide et pourvue de murs en pierres sèches, parfois un peu fatigués. Nous débouchons sur "Il Colletto" 2560 m ; sorte de « trait » d’union entre le Vallone del Chiot et le Vallone della Seccia. À main droite, - et à 10 mn - [c’est ce qu’indique un panneau un « poil  fatigué » lui aussi] c’est la Guglia di S.Bernolfo ; une « petite » pyramide, ornée d’une « immense » croix. Et si, on faisait un saut ? Deux sommets, sans trop d’efforts … Chouette ! Enfin, en ce qui me concerne, ce sera, « vue » d’en bas pour la Guglia ; c’est un poil « trop » aérien. Mes deux acolytes, elles, même « pas peurrrrr » ! Et zou, 5 minutes plus tard, tout le monde en haut ! Quelques photos plus tard, les voilà revenues. Je suis encore un peu hésitante pour la Rocca, mais s'est sans compter sur mes acolytes… Nous voilà, en file indienne (en mode « groupe » ou « troupeau » ce n’est franchement pas possible) parties à « l’assaut » de la Rocca di S.Bernolfo. Depuis « Il Colletto » il faut compter une petite trentaine de minutes ; et ce petit effort, vaut franchement le coup !

    Après une montée, par endroit un peu sèche, nous voilà rendues. La Rocca c’est une grande « plate-forme » qui offre au regard une vue des plus belles : Monviso, Corborant, Argentera, Testa dell’Autaret, Cima Collalunga, Testa Cimon, et dans le lointain les Écrins etc. La vue sur Vallée di Vinadio, ou encore sur le Vallone di Collalunga et ses fameux lacets vaut aussi le coup d’œil. On est si bien là haut, qu’on en a oublié l’heure ! Après un certain temps, et un temps certain, nous nous mettons en mode descente (prudente la descente car la sente est étroite, et de courts passages sont un peu exposés). C’est donc avec « prudence » que je « dévale » la sente escarpée ; je pose une main histoire de, mais une main heureuse ! Je tombe sur la fameuse Saxifrage à nombreuses fleurs [Saxifraga florulenta], enfin sur sa corolle, elle n’est hélas pas en fleur ! Grrrrrrrrr… Décidément je ne verrais jamais cette « beauté » ! La descente se poursuit, nous optons pour le même chemin qu’à l’aller … Le Vallone del Chiot della Roccia nous a « tapé » dans l’œil semble-t-il. Il existe une autre version, un poil plus longue, qui consiste a passer par le Colle della Seccia 2566 m, et faire ainsi une boucle. Cette option, passe par le même chemin que la veille, c’est à dire par le Vallone di Collalunga et ses fameux lacets ! 

    Nous dévalons le Vallone tout aussi tranquillement qu’à la montée. Quelques papillons feront les frais de nos APN – nous opérons le même manège qu’à la montée : en mode figées, et parfois en équilibres précaires sur nos godillots. Les dits papillons sont plutôt « dociles » et se laissent volontiers « attraper » dans nos cartes mémoires … Nous retrouvons les framboisiers et les myrtilliers du matin qui feront, encore, les « frais » de notre gourmandise ; il est 16 h passé, c’est l’heure du goûter !

    Deux lacets, puis c’est l’arrivée au Refuge. Quelle belle journée. Une « petite » balade peu fréquentée qui mérite bien un petit effort.

    Demain, notre voyage à pied se poursuit , une étape annoncée comme belle ; le tout sous le soleil !

    Un bon repas, quelques beaux échanges … et nous voilà rendues dans nos duvets pour une nuit pleine de rêves...

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) J 4 Rifugio Alexandris Foches 1910 m – Sant'Anna di Vinadio 2010 m, plus haut sanctuaire d’Europe [+ 960 mètres /- 730 mètres pour la version « courte »!]. Étape 8 de la « fameuse » GTM [Grande Traversée du Mercantour] ; Sentier P19. Arrivée au Passo Tesina nous opterons pour une version un peu plus édulcorée … De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) 1199 d+/17 km [données AllTrails]. Passo Tesina 2400 m – Col du Saboulé 2460 m – Lac Lausfer Sup. 2350 m – Col du Lausfer 2430 m – Rifugio Tallone 2335 m [bivouac] - Lago del Colle di Sant Anna

    7 h 30 Après le merci et l’au-revoir à nos hôtes, nous dévalons la piste qui mène à San-Bernolfo. San Bernolfo étant le point final de la route. Notre étape commence par une bonne descente ! Pfffffffff. On aurait aimé monter mais bon c’est ainsi. Ceci dit, la forêt que nous parcourons est plutôt belle, il fait frais, et ce n’est pas désagréable comme mise en route. Nous coupons quelques lacets histoire de ; et poursuivons tranquillement notre « dégringolade » jusque San-Bernolfo. Nous passons le pont qui enjambe le Torrente Corborent, et poursuivons un temps sur la « strada », petite route de montagne qui serpente à travers le très joli Vallone di San Bernolfo ; [c’est aussi par là que passe la GTA] ; quelques raccourcis à travers « champs » nous permettent de « couper » au plus court et surtout d’éviter l’asphalte.

    Callieri 1442 m, c’est ici, que nous prenons la direction du Vallone di Tesina, c’est ici aussi que la montée commence. Un peu sèche dans un premier temps ; puis les lacets sont plus réguliers. Nous sommes sous le couvert d’une très belle forêt ; en contrebas c’est le Rio Tesina qui offre par endroit de très belle vasque d’eau claire, pouvant inviter à la baignade – enfin si l’on aime l’eau froide - Nous progressons tranquillement ; la forêt s’éclaircit petit à petit, laissant entrevoir quelques cimes dans le lointain. Nous voilà rendues à Capanna di Tesina 1947 m ; le paysage s’est ouvert. Une sorte de « grand cirque » offre un beau panorama à près de 180°. On distingue au lointain, et sur les hauteurs le Passo Tesina ; on devine de l’autre côté le Passo del Bue 2610 m [itinéraire au caractère plutôt alpin ; une option plutôt sportive pour rejoindre Sant Anna], au dessus de nos tête trônant en majesté la Testa Auta del Lausfer 2587 m, à main gauche en direction du Passo Tesina, c’est la Cima Tesina et ses 2456 m. Que du beau. Nous sommes à la croisée des « chemins » : d’un côté le Passo del Bue, et le Col Saboulé et de l’autre le Passo Tesina. Il va falloir fournir un bon effort pour passer le « petit ressaut » qui mène au Vallone di Rocciaslion ; celui-là même qui mène au Passo. Les premiers lacets sont un peu raide et quelque peu caillouteux, c’est pas très agréable sous la « godasse » ; c’est sûr on est bien en montagne ! Le vallon est « vite » atteint – ou presque -, on rejoint un replat herbeux ; c’est aussi beau « qu’en bas ». Décidément l’Alte Valle Stura donne à voir. Depuis le début de notre « voyage » à pied, chaque étape réserve son lot de surprises. C’est beau, tantôt verdoyant tantôt minéral, les forêts regorgent d’arbres immenses parfois même « énormes » et magnifiques. Le Vallone di Rocciaslion est tout aussi beau que le Vallone di Tesina. Le sentier serpente à travers le vallon, le passo se distingue bien dans le lointain. Nous passons un joli petit lac qui aura droit à quelques photos, tout comme les linaigrettes qui se mirent dans ses eaux claires. La montée est très progressive ; peu soutenue, nous laissant le temps d’admirer le paysage, et de « tirer » le portrait de « Mère Nature » peu avare de beautés. Un petit passage – assez court – requiert un peu d’attention dans la montée ; deux lacets plus loin, et nous voilà au Paso Tesina 2400 m ! Où la foule des grands jours semblent s’être donnée rendez-vous ! Quel contraste avec l’autre versant, pour sûr !

    Il semblerait que ce soit l’heure de nous sustenter … Nous nous mettons à l’abri du vent – mais pas que – Nous nous délectons de quelques gourmandises lyophilisées pour les unes et d’un bon gros panini pour une autre. [Essai plutôt concluant des lyophilisés à froid de chez Voyager : simple, efficace, léger, facile à préparer & le goût est même au rendez-vous. En ce qui me concerne c’est une option qui m’accompagnera pour sûr lors de mes itinérances et autres escapades à travers l’Alpe]. Après ces quelques agapes, nous nous remettons en route, nous avons opté pour une version longue. Sant’Anna n’est guère loin du Passo Tesina, environ 1 h 30. Il est tôt, et il fait beau, alors autant profiter de cette journée. Direction donc le Colle Saboulé 2460 m [col frontière avec la Haute Tinée] ; ici c’est plus que simple il suffit de se laisser porter par une belle piste [ex piste militaire], creusée à flanc de montagne, un travail titanesque pour sûr. Nous poursuivons. Les deux cols sont assez proche l’un de l’autre ; nous sommes donc « vite » rendues. Deuxième col du jour … Après une petite pause photo, nous poursuivons, toujours à flanc sur un bon sentier, un sentier toujours panoramique. Dans le lointain on distingue bien les Lacs Lausfers et un certain nombre de petits points multicolores et flashis. Il y a, ici, aussi, foule. Il faut dire que le « Giro ad anello dei laghi e colli di Sant’Anna di Vinadio » est une très jolie « balade » ; peu exigeante et très agréable ; il est donc logique d’y trouver du monde. Nous faisons une halte – encore ! - au-dessus du Lago Lausfer soprano ; une ombre plane au-dessus de nos têtes. Une colonie de vautours jouent avec les courants. Nous ne sommes pas les seules à avoir la tête en l’air ! Le balai aérien de ses grands oiseaux donnent à voir ; ils sont majestueux. Après ce petit intermède animalier nous nous remettons en route. On poursuit notre « yoyo » du jour : montée, descente, montée, descente … A quand un moment de répit  ? Notre dernier col est en vue ; c’est notre avant-dernière montée aussi. Un peu sèche, mais courte. Le Col du Lausfer 2430 m est vite atteint. Une courte descente, et nous reprenons pied(s) là aussi sur une ancienne piste muletière militaire – décidément ! - Une belle piste, bien panoramique elle aussi. Le secteur donne à voir (je crois que je me répète, non?). Sant’Anna se dessine dans le lointain ; le sanctuaire a l’air tout proche, mais ce n’est qu’une « illusion d’optique » ; avant notre « point final », il va falloir encore fournir quelques beaux efforts, dans un premier temps à flanc, puis, en mode « descente » avant une dernière petite « remontada »…

    Sant'Anna di Vinadio 2010 m … enfin ! La journée fût longue, mais belle. Nous déposons nos sacs et nos gros godillots poussiéreux au Rifugio Alpino Casa S.Gioachino. Un très joli établissement, tout confort, qui s’apparente plus à un hôtel qu’à un refuge. Nous passerons ici, aussi, deux nuits. Une petite balade en mode « light » est prévu pour le lendemain. Un sommet, un giro ? A voir…

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle SturaDe la Haute Tinée à l’Alta Valle SturaDe la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

     

    Piccola escursione al Cima senza nome ... Nei dintorni del Passo di Bravaria

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) J 5 : Sant'Anna di Vinadio 2010 m - Passo di Bravaria 2311 m – Cima 2532 m - située entre la Rocca Bravaria 2545 m et le Monte Stelière 2612 m – avec en prime un petit détour et accessoirement une petite « trempette » au Laghi superiori della Testa Mouton 2236 m (pour certaines) Sentier P17 et GTA. De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) + 890 m/10,6 km [données AllTrails]

    Après une nuit un peu … grrrrr … car un « ronron » incessant à un peu « troublé » notre sommeil. Après une brève recherche au petit matin, le coupable a été trouvé ! C’est le compteur électrique – pourtant dernier cri – qui « produit » une musique des plus « fun », pouvant troubler le plus petit des sommeils ! Bref, on ne peut rien y faire, même pas le « pulvériser » pour le faire taire. Alors. Va falloir faire avec. Après ce charmant intermède, nous filons, malgré tout de bonne humeur, dans le grand réfectoire (immense même) pour un copieux petit déjeuner. Après quelques échanges avec Don Bepe la veille, nous avons opter pour faire le sommet du coin, ici aussi. De là haut semble-t-il la vue porte loin.

    C’est en mode « fast hike » que nous filons en direction du Passo Bravaria 2319 m ; nous sommes sur la GTA mais aussi sur le P17. Le sentier file à flanc offrant de joli point de vue sur la Punta Maladecia 2740 m, qui se situe juste de l’autre côté du Vallone di Sant’Anna ; en contrebas c’est la sinueuse route qui mène au Colle della Lombarda 2351 m (le menu du lendemain) par laquelle se faufile un flot incessant de voitures, et accessoirement de motos, voire pour les plus sportifs de vélos. La montée est  tantôt « douce » tantôt « épicée » ; le « Bravaria » lui, est toujours aussi loin ! Un ressaut, puis deux, puis c’est le Lago inferiore della Testa Mouton 2147 m. Le « Bravaria » n’est gère loin maintenant ; pour l’atteindre il va falloir fournir un petit effort, c’est raide à souhait. Nous voilà rendu ; d’un côté il y a le Vallone di Insciauda et de l’autre Sant'Anna di Vinadio. Nous sommes seules, contrastes saisissant avec la veille. Pour « monter » vers la Cime ou Rocca c’est selon, il n’y a pas vraiment de sentier ; il faut suivre une vague sente qui part à main droite du Passo, et se « fier » à quelques cairns. On file en mode ascension dans un premier temps la sente est herbeuse, peu de « cailloux » entravent notre marche ; la suite se fait dans un tas de « caillasses» pas toujours stable. Je passe en « tête », car à ce qu’il paraît j’ai un certain « don » pour « flairer » les cairns même les plus anecdotiques. Me voici donc en quête de ces tas de petits « cailloux » en forme de petites pyramides « branlantes». Nous poursuivons au mieux dans ce dédale de cailloux parfois instables – voir très instables – Nous progressons assez vite, la crête est en vue. Encore un petit effort et nous y voilà ! A main droite c’est la Rocca Bravaria et à main gauche ? Une petite croix orne cette cime sans nom sur la carte ; c’est sur « elle » que nous nous « jetons ». Pas très motivée … comme à mon habitude, me voilà partie à l’assaut de ce tout petit raidillon entraîné par « mon acolyte » habituel. Un, deux, trois, quatre … enfin quelques petits lacets plus tard nous voilà arrivées à la Cime (toujours sans nom!), nous voilà perchées à 2532 m. La vue porte loin, très loin, en vrac : Mont Viso, Argentera, Punta Maladecia, Testa Gias dei Laghi, Monte Aver, Cima della Lombarda, Monte Stelière & Rocca Bravaria (les deux sommets situés à proximité, puisque nous sommes en « plein milieu »!) et j’en passe [difficile de tous les nommer car je ne les connais pas of course!]. On aurait pu, si l’on aurait voulu rejoindre la Rocca, mais notre Cime sans nom, offre un si joli panorama, alors. Nous sommes restées, ici aussi, un temps certain et un certain temps. Aimantées que nous étions par tant de jolies choses. Une pause déjeuner plus tard, nous quittons notre promontoire … La descente se fera avec prudence : le caillou étant toujours aussi farceur. Ceci dit le Passo Bravaria est vite atteint. Un dernier coup d’œil en arrière, et « zou » c’est parti en mode « tranquillou » vers Sant’Anna – enfin en ce qui me concerne – mes acolytes ayant en encore un peu « faim » de nature, & n’étant pas assez rassasiées d’efforts feront un petit détour par le Laghi superiori della Testa Mouton 2236 m.

    Je retrouve Sant'Anna di Vinadio, ses pèlerins … et mes acolytes bien plus tard.

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    Petite soirée tranquille, petit dodo (toujours "bercées par le "Zzzzzzzz" du compteur électrique) Demain nous reprenons notre itinérance à travers le Valle Stura. Notre avant dernière étape de cette belle traversée. On espère encore quelques belles surprises.

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura

     De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) J 6 Sant'Anna di Vinadio 2010 m – Rifugio Città di Ceva al Malinvern 1840 m [ou Rifugio Malinvern!]. Il existe plusieurs options pour rejoindre le Vallone di Rio Freddo : le Colle Dei Morti 2477 m, le Colle Aver ou le Colle d’Orgials. Nous avons opté pour ce dernier. [Étape 61 S de la GTA]. De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) 900 d+/1050 d-/15 km.

    Habituellement le PDJ est servi à 8 h au Rifugio ; nous avons pu à titre exceptionnel le décaler à 7 h 30. Notre étape du jour est prévu pour 5 h 30 (sans les pauses of course). Sant’Anna di Vinadio 2035 m - Lago del Colle di Sant’Anna 2156 m - Colle della Lombarda 2351 m - Passo d’Orgials 2600 m & Cima d’Orgials 2650 m - Laghi della Valletta [superiori] 2291 m - Rifugio Città di Ceva al Malinvern 1840 m.

    Après l’au-revoir et le grand merci à nos hôtes [toujours aux petits soins] Nous quittons Sant’Anna direction le Lago del Colle di Sant’Anna 2156 m. Tout est calme dans le Sanctuaire ; l’agitation frémit doucement. Le ciel est « encore » bleu aujourd’hui ça tombe bien on avait encore besoin de soleil ! Nous quittons le Sanctuaire par le petite route asphaltée que nous avons emprunté deux jours plus tôt. Pour une fois notre étape commence en montée. Deux virages plus loin, nous passons devant la statue di Sant'Anna alla Roccia dell'Apparizione, perchée sur son imposant promontoire ; puis nous filons sur la « strada militaire » en direction du Lago del Colle di Sant’Anna 2156 m que l’on atteint assez vite. Jusqu’ici la pente se faisait douce, face à nous « un mur » : le sentier se relève franchement. "Des petites constructions en pierres, sorte d'oratoires primitifs décorés d'anges, de saints, attestent de la foi de certains randonneurs" [BSM] Quelques lacets plus haut nous voilà sur la Crête de la Lausetta, nous sommes sur la crête frontière. La piste semble sans fin, elle se perd dans le lointain ; vue de là le Colle della Lombarda 2351 m semble être à « des années lumières » ! Cette première partie d’étape est plutôt agréable, plutôt « roulante» ; les pentes se font douces à une exception près. On a tantôt un pied en France, tantôt un pied en Italie. Au détour du chemin, nous croisons un chamois solitaire, un peu farouche, il se laissera – à bonne distance tout de même - « attraper » sur nos cartes mémoires. Plutôt gracieux « la bête ». Après ce petit intermède animalier, nous poursuivons, c’est qu’elle est longue cette crête ! Nous passons la Tête Grosse du Cheval ; ça monte, ça descend. Le Colle della Lombarda semble enfin se « rapprocher » ; quelques efforts et nous voilà rendues. Rendues au milieu de la presque foule, entre cyclistes, marcheurs, autos et autres motards. La « Lombarde » est un col de passage, de l’autre côté c’est la France, c’est Isola 2000 [notre menu du lendemain]. Nous poursuivons notre chemin sur la « strada provencial », direction le Colle d’Orgials ; quelques lacets plus loin c’est le chemin vers « l’Orgials » ; nous quittons l’asphalte, les cyclistes, les autos et autres motos pour « presque » disparaître sur le sentier escarpé et très caillouteux en direction du Passo d’Orgials 2600 m. Un sentier qui zigzag dans un dédale de rochers, plutôt malcommode à « marcher ». 330 m de montée dans un sentier qui fait mal aux pieds, merveilleux ; et ceux malgré mes gros godillots ! Le vent souffle par petites touches tout au long de la montée, et forcit juste sous le col. Un pas puis deux, et nous y sommes, bousculées par quelques bonnes rafales. Tous aux abris ! Ça caille un peu ; nous sortons la panoplie « anti-vent » ; et nous mettons à l’abri derrières des murs en pierres sèches construit à des endroits stratégiques, et « dos » au vent. Judicieux ! Il fait un peu faim, nous engloutissons notre pique-nique, comme si nous avions très, très, très faim ! Je louche sur la Cima d’Orgials 2650 m , qui se situe juste au dessus ; à un jet de cailloux, enfin à 50 m environ au-dessus. Une petite ascension qui vaut le détour, là aussi. Il offre un joli panorama sur Laghi della Valletta 2291 m qui se situe en contre bas ; on distingue même le sentier menant au Coletto di Valscura, une belle promesse de « sueur » pour demain ; de l’autre on peut apercevoir le Sanctuaire, et tout le chemin parcouru le matin.

    Le vent souffle plutôt fraîchement et franchement ; nous faisons quelques photos, et nous nous mettons en mode descente. Elle s’opère sur un sentier sinueux, et un « poil » moins caillouteux que celui de la montée. Les Laghi della Valletta 2291 m sont à portée de semelles, nous optons pour un petit détour ; il faut, alors, « opérer » un écart – par un sentier assez raide, et pas très commode, lui aussi, à descendre. Magique. Nous sommes comme « hypnotisées » ; le lieu prête à la rêverie, à la « presque » contemplation … et pour une téméraire à la baignade ! Brrrrrrrrrr…

    Cette descente pourrait sembler interminable si elle n’avait pas tous ces « atouts charmes ». Après le « bain », une micro-sieste, quelques photos, nous nous mettons en route ; cette fois ci, c’est la bonne ! Nous longeons les berges du lac, pour emprunter une bonne sente herbeuse qui rejoint le sentier principal qui se situe juste au-dessus. Sente bien plus "agréable" que le sentier emprunter pour descendre.

    Au-dessus de nos têtes les nuages jouent avec le soleil, des formes informes et fantasmagoriques apparaissent et disparaissent sur les eaux claires du Lago inferiore della Valletta 2146 m. Comme ses « aînés », perchés plus haut, il aura droit lui aussi à quelques photos.

    Le sentier opère un « virage » à gauche ; une petite montée, un dernière effort, et nous basculons dans le Vallone di Rio Freddo. Nous quittons le monde du minéral pour celui du végétal. Contraste saisissant entre les « deux mondes ». La partie finale de l’étape se fait dans une très belle forêt ; un mélèze attirera notre attention – et nos objectifs respectifs – tellement il est énorme ; il faut être 3 ou 4 pour en faire le tour. Je n’en avais jamais vu d’aussi « gros », et haut. Magnifique tout simplement ! Le reste du sentier file en monde descente ; avec quelques bonnes portions « trempées » et « boueuses » ; d'une terre noire qui tâche … Chute à proscrire d’autant que le terrain, et par endroit miné par les bouses de vaches. On joue à saute cailloux quand c’est possible sinon on opère quelques acrobaties pour enjamber le tout. Le refuge se devine derrière les arbres. Quelques lacets ; quelques belles dalles, et nous voilà au Rifugio Malinvern.

    Le refuge est niché au cœur de la forêt … Un brin « futuriste » avec son architecture moderne qui contraste pour sûr avec des refuges plus « traditionnels ». On y resterait bien volontiers ; le lieu respire le calme et la tranquillité. Une ode à la « presque » paresse …

    Comme à l’accoutumé dans les refuges italiens, l’accueil, et tout ce qui va avec : repas, dortoirs … sont au-rendez vous.

    Un joli coin … qui mérite une autre petite visite… « Surtout que la chère est bonne et même très bonne avec une polenta d'enfer » ! [BSM]

    C’est notre dernière soirée ; demain c’est le Colletto di Valscura puis Isola 2000 ; la fin de cette jolie – petite – traversée.

     

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

     

    Du Valle Stura au Valle Gesso ...

    Du Valle Gesso à Isola 2000

    Dernière étape de cette jolie traversée

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) J 7 Rifugio Citta'di Ceva al Malinvern - Isola 2000. Par le Colletto di Valscura 2520 m et la Bassa del Druos 2612 m. Sentiero P13/N23 & GTA. Dernière étape de notre traversée…

    Nous petit déjeunons tôt car nous devons récupérer un hypothétique bus à Isola 2000 pour rejoindre Isola, puis Saint Étienne de Tinée. On aurait pu « sortir » de cette traversée, un jet de « godasse » plus loin mais il nous aurait fallu 2 jours de plus !  Dommage ... 

    Nous nous afférons à ranger tout notre « bardas » ; tout est plié en un temps – presque – record. Nous avons pris certaines habitudes en une semaine ; un certain automatisme. Les sacs semblent plus lourds qu’au premier jour… Un brin « chagrin » de devoir rentrer ? Qui sait … L’étape commence par une courte descente ; nous rejoignons le « fond » du Vallone di Rio Freddo, passons un petit pont de bois. Et « zou » c’est partie pour une longue, montée. Pour l’heure nous sommes à l’ombre, il fait comment dire un « poil » frais. Le « Malinvern » trône au soleil tout comme ses satellites. Nous opérons quelques pauses photos. Nous jetons un petit coup d’œil en arrière, le refuge semble « minuscule » dans cette immensité. Les premiers lacets sont un peu rudes ; puis la pente s’adoucit Après quelques bons lacets ; je fais une pause au soleil – enfin un peu de « chaleur » ; en attendant mon acolyte qui se trouve non loin derrière. Je relève le nez histoire de, et c’est avec surprise que j’aperçois dans le lointain le Mont Viso il dépasse « tous ses congénères » d’une bonne « tête » c’est qu’il est « grand », le « Roi de Pierre » : 3841 m ! Lui aussi est au soleil.

    En contre bas c’est Lago Malinvern 2123 m ; il est pour l’heure encore à l’ombre ; tout comme le chemin qu’il nous reste à parcourir.

    Tapi dans l’ombre, un chamois solitaire, joue les équilibriste sur les rochers. Une pause s’impose. Quelques photos plus tard, nous nous remettons en route. Nous quittons les jolies « pelouses » du Lago Malinvern pour un sentier plus caillouteux, mais nettement « plus confortable » que celui de la veille ! Ça ne roule pas sous la godasse à chaque pas ! Le Colletto di Valscura 2520 m est en vue ; il est au soleil. On est toujours à l’ombre, et en prime il y a une petite « bise » qui souffle … Brrrr. Le Coletto, enfin !, c’est une montée plutôt esthétique, assez variée, qui demande un petit effort, mais pas non plus un effort « sur humain ». La veille dans le lointain, les zigzags m’avaient quelque peu laissé perplexe, comme quoi.

    Il Colletto est un très joli promontoire ; en contrebas ce sont les Lacs de Valscura ; on distingue bien le chemin qui serpente en direction du Rifugio E.Questa. Un bel objectif E.Questa. C’est bien dommage que notre itinérance prenne fin. Quelques jours de plus auraient été les bienvenus.

    Quelques photos plus tard, nous nous remettons en route, direction les « Valscura », puis ce sera la Baisse de Druos 2612 m, la France et Isola 2000 en guise de conclusion.

    Avant de passer la « frontière » nous faisons une dernière pause ; un dernier pique-nique en versant italien – et « version » italienne « grâce » au « lyo Voyager » ce midi, c’est pâtes ! Nous prenons la pause juste au-dessus du dernier Laghi superiori di Valscura 2458 m– la Baisse de Druos se situe juste quelques lacets au-dessus – Les eaux de ce dernier sont assez basses ; il manque environ 1 m d’eau. Cette année aura été particulièrement chaude et sèche, même en montagne. On jette un œil sur la montre, il est temps, pour nous de plier nos affaires et de se remettre en route.

    La Baisse de Druos est vite atteinte. Nous passons la frontière, de l’autre côté se sont les Lacs de Terre Rouge ; et la « station » d’Isola 2000 (hélas). Deux photos souvenirs histoire « d’immortaliser » notre fin d’étape, plus tard, nous voilà en mode « descente ». Une fois les Lacs passés, nous slalomons entre les personnes venues prendre « le frais ». Il y a foule !

    Isola 2000 : l’attente, le bus … et la fin de notre périple !

    Une belle balade à travers l’Alpe … Une belle TranS’Alpe de presque 7 jours. Une semaine à tutoyer du regard les cimes, ; à jouer avec les cailloux … Une belle semaine, de partage et d’échanges. Une semaine, un peu courte … mais déjà bien remplie !

     

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)


    Ce petit périple transalpin, a été dessiné - comme à l'accoutumé - en observant la carte ; en "feuilletant" aussi, de nombreux sites web pour obtenir un "max" d'infos sur les différents cols, passages, sentiers et autres ! Nous avons découvert ce beau secteur ... qui sait, peut être que dans mes futurs escapades il n'est pas exclu que je revienne "traîner" mes godillots dans l'coin par des cols et des recoins un poil plus "teigneux" !


    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) Difficultés

    Difficulté selon l'échelle du CAS : T2 : Randonnée en montagne : Sentier avec tracé ininterrompu. Terrain parfois raide, risques de chute pas exclus. Exigences : Avoir le pied assez sûr. Chaussures de trekking recommandées. T3 ou EE [Cotation ITL : EE Escursionisti Esperti] pour la partie finale Rocca di San Bernolfo 2681 m & Guglia  Éventuellement appui des mains nécessaire pour l'équilibre. Quelques passages exposés avec risques de chute, pierriers, pentes mêlées de rochers sans trace, névés faciles Exigences : Avoir le pied très sûr. Bonnes chaussures de trekking. Capacités d'orientation dans la moyenne. Expérience élémentaire de la montagne souhaitable.

     

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)Topo-Cartes

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020)

    De la Haute Tinée au Valle Gesso (08/2020)

    De la Haute Tinée à l’Alta Valle Stura (08/2020) Refuges

     

    In Valle Gesso … (07-2019) Côté équipement

    Tout l'équipement nécessaire à l'itinérance en refuge.

    Pour  2020, quelques "petites nouveautés" :

    - le sac à dos : avec le Trailblazer® 44 de chez Montane (poids 960 gr Liste pour une rando de plusieurs jours... ). Doté d'un système de portage un peu "particulier" : il s'agit d'un harnais : le "harnais COVALENT", ajustement personnalisable et ajusté au corps, stabilisant la charge sans restreindre les mouvements.

    Petit retour d'expérience assez bref : quelques difficultés à trouver le bon réglage en hauteur du sac. La sangle pectorale et son système d'attache "difficile" à appréhender de prime abord. Après 3 jours de portage, il a su se faire oublier ! Les poches latérales dans lesquelles j''avais rangé deux petites bouteilles de 50 cl se sont révélées très pratiques et faciles d'utilisations.

     

    De la Haute Tinée au Valle Gesso (08/2020)

    - une poche ventrale souple de 4 l : Chest Pod de chez OMM. De la Haute Tinée au Valle Gesso (08/2020)

    Petit retour d'expérience assez bref : J'ai pu accéder à mon petit matériel et à la carte sans devoir enlever mon sac : plutôt pratique et astucieux.  A réserver pour des itinéraires "sans passages techniques" ; la poche prend un peu de place à l'avant ; à "défaut" il faut la glisser dans le sac à dos. Son volume est "généreux" j'ai pu y glisser tous le petit matériel électronique : batteries APN, batterie de secours, câbles et prise USB ; mais aussi encas, mouchoir, carte, couverts, papiers ...

    De la Haute Tinée au Valle Gesso (08/2020) 

    - pour les repas de midi, quelques plats lyos : Taboulé aux Petits Légumes De la Haute Tinée au Valle Gesso (08/2020), Pâtes en sauce tomate à la Provençale De la Haute Tinée au Valle Gesso (08/2020), Lentilles au Jambon et petits légumes de chez Voyager (produit à réhydrater à l´eau froide), sachets venant remplacer les légumes "frais" qui ont tendance à se défraichir trop rapidement !

    Petit retour d'expérience assez bref : j'ai préparé les plats la veille pour gagner un peu de temps le matin. Les pâtes tout comme le taboulé ont su se montrer à la hauteur. Le goût, l'aspect ... plutôt bon à manger ! Très pratique pour ma part. Je n'ai pas eu l'occas. de goûter les lentilles ... une prochaine fois !

    De la Haute Tinée au Valle Gesso (08/2020) 


     

     

     


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  • Check-list pour une rando en montagne de plusieurs jours...

     Où faire ses « emplettes » sur la toile, quelques idées ...

     

    Check-list pour une rando ... Où faire ses « emplettes »

     
     Pour faire suite à l'article qui détail « mon » matériel et « mes » préférences en matière d'équipement, voici une liste de liens pour étoffer et compléter le sujet.

     

    Check-list pour une rando ... Où faire ses « emplettes » « Quoi mettre dans l'sac et sur l'dos » ...

    Check-list pour une rando ... Où faire ses « emplettes » En vidéo

    Grandeur Nature  : ICI, une liste de matériel et contenu de sac à dos pour appréhender, en toute « légèreté » et liberté la HRP Haute Randonnée Pyrénéenne. Liste complète et fort bien détaillée. Elle peut servir aussi bien dans les Pyrénées que sur d'autres contrées … Grandeur nature ce n'est pas qu'une chaîne dédiée aux conseils (toujours avisés) et au matériel, on y trouve moult vidéos sur de superbes coins de nature : comme les 4 jours entre Suisse et Italie au départ d'Arolla, un superbe itinéraire sauvage de haute montagne - tout y ai : glacier, pierrier, lacs, quelques beaux passages équipés ... que du beau ! ; ou encore la Grande Traversée des Alpes, ou bien la Haute Route Pyrénéenne ... A regarder sans modération ! [Merci à « Fabien » !]

     

    Check-list pour une rando ... Où faire ses « emplettes » En version « classique »

    • Le "base weight" de Grandeur Nature. Liste et contenu de sac à dos pour une randonnée longue durée, en autonomie partielle. Un petit peu moins de 6.6 kg (avec le matériel de bivouac !!!)
    • Check-list rando montagne … pour ne pas oublier l'essentiel, sur : Altitude Rando 

    • Un petit « 12 kg » pour faire le GR20 … Randonner Malin

    • En mode « MUL » [pour Marche Ultra Légère] Ici : c'est moins de 7 kg, avec vivres de coures (sans l'eau !) pour 5 jours en autonomie. Randonner Léger


    Check-list pour une rando ... Où faire ses « emplettes »  Où faire ses « emplettes » sur la toile, quelques idées ... 

     

    Ici quelques liens … vers quelques E-commerces pour s'équiper (parfois à moindre frais !). [Ce sont évidement des sites sur lesquelles je fais mes "courses"]

     

    Check-list pour une rando ... Où faire ses « emplettes » Matériel de montagne, petits bobos... pour se faire beau (ou belle) 

    - Sites basés en Europe (UK, Espagne,Belgique ...)

    Sport Direct : magasin en ligne d'articles de sports. Distributeur de la marque Karrimor (mais pas que ...)

    - Trekkinn : vente en ligne de matériel de Montagne et de Randonnée de grandes marques [mais aussi : vélo, plongée, trekking, ski ... etc)

    World Backpacker : équipement de plein air, camping et autres. Vango, Columbia, MSR, Esbit, Leki, Sherpa Adventure Gear, Gram Counter Zero, Eureka etc... etc

     

    - Sites basés en France

    - Ekosport : on y trouve du matériel : de trail, de trek, pour le bivouac, pour la randonnée, pour l'escalade ou encore pour l'alpinisme, les sports de glisses... etc. Il y a près de 200 000 références. Ekosport c'est aussi plusieurs magasins : à Chambéry, à Frontenex, mais aussi à Saint-Martin-d'Hères, ou bien encore à Saint-Alban-Leysse

    -  Hardloop : tout pour la randonnée, l'escalade, le trail-running, l'alpinisme, le ski... En prime de nombreuses idées d'itinéraires, et moult conseils ! (Basée à Montreuil)

    - Thyo : "mes chaussettes préférées"... Marque française de chaussettes dédiées au sport en tous genres : ski, montagne, trek, running, trail ... etc

    - Approach : matériel de ski de randonnée, d'escalade, équipement et vêtements de randonnée... etc. Plusieurs magasins "physiques" : Aix-les-Milles, Montpellier, Valence, Briançon et Gap ! Ici je me déplace pour essayer et choisir mes chaussures ...

    - D4 : la fameuse enseigne "bleue" ! Ici, j'achète essentiellement des produits de la marque Simond. "Simond" c'est des produits pour l'alpinisme et l'escalade. J'utilise en rando-montagne un pantalon (orienté escalade) en tissu tramé ripstop. Plutôt confortable à l'usage, léger et séchant bien.

    - L'équipement du grand air : Rayonrando.com

    - Boutique totalement dédiée au Matériel Ultra Léger en France [réchaud Pocket Rocket... et bien plus]Arklight Design

    - Highmobilitygear : Matériel de randonnée léger & Ultraléger

    - Plats lyophilisés Voyager, autochauffants, kits repas, Snacks ... etc : Falières Voyager Nutrition

    Spécialiste de l'alimentation : lyophilisés (Voyager, MX3, Lyo Food, Trek'n Eat ... ect.), barres, poudre, du matériel outdoor (réchaud, hygiène, hydratation, filtres... etc) et de survie (rations, kit, autochauffants...

    - Parapharmacie discount : Santédiscount

    Le soin des pieds : stop aux ampoules et aux frottements ! Trois produits aux principes actifs différents, plutôt efficace ... (à utiliser avant et pendant le "trek")

    - Akileine Nok  au beurre Naturel de Karité [Fabriqué à Monaco]

    Avaldieme (Apivita) : à base de miel, iris et acanthe sauvage [Fabriqué en France]

    Eafit : au beurre de karité et à l'extrait végétal d'Inca Inchi [Fabriqué en France]

     

    Check-list pour une rando ... Où faire ses « emplettes » Accessoires, matériel de bivouac ...

     

    "Mon matos" ... (il date un peu voir "beaucoup" Check-list pour une rando ... Où faire ses « emplettes » !)

     

    Check-list pour une rando ... Où faire ses « emplettes » Le matériel et accessoires photos ...

    • APN, bridge Panasonic [2017] : LUMIX DMC-FZ 1000 : 25 - 400. Résolution du capteur : 20,1 Mpx Zoom optique : 16x. Vidéo 4K. 831 gr (avec batterie & carte SD)
    • Caméra Sport : XPRO2 + Ultra HD 4K /16 mégapixels - TecTecTec
    • Harnais : OP/TECH
    • Système d'accroche pour APN, différents types de connecteurs : REPORTER/BACKPACK,   PRO LOOP REGULAR, PRO LOOP XL ou SWIVEL HOOK (sangle en nylon avec crochets pivotants). En complément (pour "vagabonder" sans le sac à dos, c'est nettement plus pratique !, mais aussi pour paraît les éventuelles chutes en "déconnectant" l'APN) : une sangle de cou en néoprène avec des MINI QD LOOPS ou connecteurs  courroie de cou E-Z Comfort. En complément du filtre UV, un étui pour batterie qui se fixe sur les connecteurs (en cas de "panne"... & pour éviter de "farfouiller" au fonds du sac).

    Check-list pour une rando en montagne ... Acte II

     

    Check-list pour une rando ... Où faire ses « emplettes » Le petit matériel électronique

     

    • Téléphone outdoor : Galaxy Xcover 4S de chez Samsung [en remplacement du Crosscall] : double SIM (Nano Sim) + carte MicroSD extension 512 Go de mémoire (SIM1+SIM2+MicroSD) - Étanchéité : IP68. Étanche à l’eau : 1,5 m/30 min - Résistance : aux chocs et aux chutes. Norme militaire : MIL STD 810G - Batterie : amovible Li-Ion 2 800 mAh. Autonomie en communication : 23 h ; etc ...
    • Batterie de rechange pour téléphone, APN ou ordinateur portable. Chargeur pour APN ... About Batteries (Hoenheim - France)  
    • Accessoires téléphone & smartphone, batterie de secours, accessoires divers : GSM55 (Montreuil - France)
    • Panneau solaire X-Moove Solargo Pocket 15 000Ici un système "maison" pour fixer le panneau solaire sur le haut du sac, pour une charge en continue pendant la journée.

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  • Montane Trailblazer 44 L

    Montane Trailblazer 44 L

    Montane Trailblazer 44 L  Utilisation

    • Année : 2020/2021 et 2022
    • Secteur d'activité : randonnée itinérante en montagne toutes saisons.
    • Utilisation recommandée par la marque : alpinisme - randonnée
    • Poids de "ma charge" : 6 kg à 7 kg max.
    • Poids conseillé : 8 à 12 kg maximum.

    Montane Trailblazer 44 L Descriptif

    • Matières : Tissu RAPTOR Cross Lite 70 Denier & RAPTOR Resistance 210 Denier
    • Portage : cadre central en aluminium pré-courbé. "Harnais Montane® COVALENT personnalisable et moulant conçu pour un ajustement supérieur" (Même principe qu'un gilet de course avec deux sangles de poitrine)
    • Compartiment : grand compartiment unique avec fermeture par enroulement avec système de déverrouillage rapide [Cord Lord] compatible avec les gants; une poche pour le système d'hydratation, une poche de sécurité interne pour : porte-feuille/clés ou autres petites objets de valeur.
    • Dos/ceinture : dos réglable : 45 à 53 cm. Panneau en mailles ouvertes.
    • Les accessoires : système d'hydratation, grande poche frontale en mesh élastique, grande poche frontale avec fermeture à glissière, poches latérales en mesh extensibles, poches ceintures en mesh avec fermeture à glissière de sécurité ; fixation pour bâtons de marche ; sangles de compression en "Z" [permet de stabiliser le sac pendant la marche] ; doubles sangles de poitrine réglable en hauteur ; poches sur les bretelles avec fermeture à glissière en tissu mesh micro aéré ...
    • Couleurs : Charcoal [Noir] ou bleu électrique
    • Genre : Mixte
    • Poids : 980 gr Montane Trailblazer 44 L
    • Volume : 44 litres (à 50 l avec les multiples poches de rangement)
    • Origine : Northumberland - UK
    • Garantie : à vie
    • Prix : entre 95 € et 120 €. [Prix variable d'un site à un autre]

    Montane Trailblazer 44 L Quelques liens


     Montane Trailblazer 44 LSur le terrain

    • Côté finition : matériaux légers, de qualité.
    • Côté réglages : j'ai mis un peu de temps à trouver le "bon réglage"  de la hauteur du dos. Trop haut, trop bas ... après 3 jours, et plusieurs essais, j'ai enfin "trouvé" !
    • Le portage : stable et confortable.
    • Côté accessoires : les poches latérales dans lesquelles j'avais rangé mes bouteilles d'eau (50 cl) ce sont avérées très pratique ; les bouteilles sont accessibles facilement (pas besoin de retirer le sac !).

     

    Montane Trailblazer 44 L De retour à la maison 

    Sac à dos X-LITE 35 de chez Karrimor Points forts : les nombreuses poches qui permettent de ranger le sac. Son style "alpin" [sac sans poches latérales] permet de passer par des passages "étroits". Son système de fermeture par enroulement permettant de moduler le volume du sac. Sa modularité. Son confort de portage.

    Sac à dos X-LITE 35 de chez Karrimor Point négatif : Pas de housse anti-pluie. Le poids même si celui-ci est plus que raisonnable pour un tel volume !


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