• Tour du Mourre de Chanier (10-2019)

    Tour du Mourre de Chanier

    Au pays du Verdon

    6 jours (ou presque) …

     

    A la découverte ou plutôt à la re-découverte de ce joli coin de nature, qu’est le « Verdon ». Une petite boucle plutôt sportive de 6 jours, le tout en version automnale. Au menu de cette escapade dans les Alpes de Haute Provence : le rouge et le blanc du GR®4 Autour du Mourre de Chanier (10/19) pour les trois premières étapes ; deux sommets emblématiques : Le Mourre de Chanier 1930 m & le Chiran 1905 m, le mythique sentier Blanc-Martel ou encore le très joli sentier, tout en balcon du « Bastidon » ; pour compléter le tableau de cette « excursion », et pour parfaire le tout la découverte de : Rougon, du Plateau de Suech, de Colle Basse, de Blieux, de Châteauneuf les Moustiers …

    Autour du Mourre de Chanier (10/19)

    Au fils du Verdon – Acte I -

     

    J1 : La Palud sur Verdon – Chalet Refuge de la Maline. GR4 / Sentier du Bastidon + 1200 m/17 km

     

    Départ matinal de Pourrières pour la Palud … Après deux bonnes heures de route, nous voilà rendues. Le Verdon nous cueille sous un beau et franc soleil, notre première journée commence plutôt bien. On avait demandé au « ciel » d’attendre un peu avant de se fâcher, et de nous laisser un peu de temps pour faire notre « balade au Pays du Verdon », et c’est à croire qu’il nous a entendues !

    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer Autour du Mourre de Chanier (10/19) Nous aurions pu opter pour un « direct – tout droit » pour rejoindre le Chalet de la Maline, mais cela n’aurait pas été très « fun » ni très « drôle », les gambettes ayant quelques fourmis, il nous fallait « assouvir » leurs envies ! Nous avons débuté notre première étape par une montée en empruntant le GR®4 à la « Palud ». Une montée tout en douceur – ou presque – ! Une première partie, en monde ascension, à travers la très belle forêt domaniale des Gorges du Verdon. C’est l’automne, les arbres commencent tout juste leur « mue » passant du vert au jaune et pour certains même au rouge flamboyant. Magnifique aux dires de certaines ! C’est pas « faux », c’est assez esthétique et plutôt beau. Ce « GR®4» donne à voir, il sait se faire balcon ou se camoufler à travers Dame Forêt. Montée, replat, descente, montée … descente, puis montée bref, un beau « yo-yo » sur cette première partie. Quelques photos, et efforts plus tard nous voilà rendues au Plateau de Bardin, c’est ici que notre « exploration » de la forêt des Gorges du Verdon s’arrête Autour du Mourre de Chanier (10/19), nous entamons maintenant, une « folle » descente – un poil abrupte par endroit – sur le très beau sentier du Ravin du Brusc. Spectaculaire sentier, qui requiert toutefois de l’attention, certains passages sont plutôt raides, d’autres un « poil » exposés, avec en prime quelques secteurs bien glissants. Si l’on prend le temps d’une respiration, et que l’on lève les yeux quelques instants, les Gorges du Verdon s’offre au regard. Après cette dégringolade, nous poursuivons pour un court moment notre « balade » sur la D952, où la prudence est de mise, car certains ont apparemment acheté la route en même temps que leur bagnole ! Le piéton, n’est point le bienvenu … Bref. Cet intermède ne dure guère. Il fait faim, les tartines avalées à 6 h du mat, sont loin. Une pause, donc, s’impose, nous opterons pour le Belvédère de Mayreste. Une photo puis deux, un sandwich et une pomme plus tard, nous voilà reparties. Les choses « sérieuses » commencent ! « Le Bastidon » nous tend sa sente ; sente panoramique parfois étroite, parfois escarpée, parfois équipée … Nous remontons les Gorges du Verdon ; Verdon qui se laisse deviner mais point voir ! Une deuxième partie plus que sympa qui demande un pied presque « marin » et plutôt adroit. Le Bastidon touche presque à sa fin, nous passons le Ravin de Mainmorte ; et fournissons un bel effort pour remonter, et ainsi rejoindre le GR®4 - qui hélas, file sur la départementale 23 -. Nous empruntons avec prudence, la Route des Crêtes. Environ 4 km à parcourir (et accessoirement 330 m de dénivelé positif cumulé à faire) C’est quelque peu fourbue que nous arrivons à « la Maline » …

    Après une belle soirée d’échanges, autour d’un bon repas plus que copieux, Morphée, le Marchand de Sable et autres nous interpellent. Il est temps de faire de « beaux rêves » (enfin peut être, ou pourquoi pas …), demain une belle étape – encore - nous attend : « Au fils du Verdon », acte II… » Tout un programme !

     

    Autour du Mourre de Chanier (10/19)

    Sur le GR®4

     

     

     

    Autour du Mourre de Chanier (10/2019)

     

    « Au fils de Verdon » - acte II

     

    Le Sentier Blanc-Martel, à l’heure d’hiver… ou Dans les pas d'Isidore Blanc et d'Edouard Alfred Martel.

     

    J2 : Chalet-Refuge de la Maline – Rougon … Le GR®4, la suite - Sentier Blanc-Martel, 1er partie : 13 km/+ 727 m/2ème partie : +150 m, du couloir Sanson au Point Sublime/3ème partie + 180 m, du Point Sublime à Rougon ! Total des "courses" : + 1060 m/15 km

     

    Après une nuit un peu hachée, il est parfois difficile, même après une bonne journée de marche, de trouver le sommeil quand on n'est pas dans son lit, et surtout quand, dans le dit dortoir, un « doux bruit » vous use les oreilles Autour du Mourre de Chanier (10/19) … C’est aux premières lueurs du jour que je « saute » de mon lit, pour aller humer l’air, et accessoirement tirer le « portrait » de Dame Nature, qui elle aussi s’éveille. Les Gorges sont enveloppées, d’un épais manteau de brume, tandis que le ciel, offre au regard une palette infinie de couleurs ; le orange domine et se décline à toutes les « sauces ». Dame Nature nous offre là un beau, très beau spectacle. Je retourne après quelques clichés, et à pas presque feutrés dans le dortoir, où un certain brouhaha se fait entendre : la chambrée est réveillée ! 7 h 30, nous filons petit déjeuner. La salle se remplit petit à petit, il y a du monde au « Chalet ». Nous mangeons comme si nous avions faim, et pourtant le repas de la veille, piouuuuuu Tour du Mourre de Chanier (10-2019) … fût plus que copieux et bon (très bon même), mais apparemment le bon air, ça creuse ! Après cette parenthèse gustative, il est temps de se mettre en route. Un dernier point sur la météo du jour (et accessoirement sur la tendance des jours à venir) avec le gardien. Beau et ensoleillé pour ce deuxième jour, ça tombe bien on avait envie de soleil ! Bouclage des sacs, remplissage des bouteilles d’eau, enfilage des pompes avec au passage « l’explosion » d’une chaussette Tour du Mourre de Chanier (10-2019) ; un trou énorme heureusement pas trop mal placé, un peu de couture en perspective… Bonnet vissé sur la tête (j’ai froid aux oreilles) car il y a comme une légère brise; par contre mes deux acolytes, elles, elles sont en short ! Contraste plutôt saisissant … Nous souhaitons à nos « camarades » de chambrée une belle balade, nous aurons l’occasion de les croiser au « fond » des Gorges.

    C’est parti pour une belle descente. Il faut dégringoler le sentier, parfois avec prudence, car ça zip un peu sous la godasse Autour du Mourre de Chanier (10/19), le sol est humide et gras. Nous poursuivons notre escapade sur le GR®4 – fils conducteur des 3 premières étapes - mais aussi et surtout sur le sentier Blanc-Martel. Une magnifique traversée de 14 kilomètres, qui tutoie de près le Verdon. Pour ma part, ce sera ma huitième traversée – je ne m’en lasse pas … c’est tellement beau - ! Le contraste est saisissant avec le sentier du Bastidon, il y a « foule », ici. C’est un sentier connu et reconnu par un bon nombre de marcheurs. Nous passons successivement : le Pas d'Issane et ses escaliers métalliques – les premiers et pas les derniers ! - puis vient ensuite, l'éboulis de Guègues (bien aménagé, avec main courante, et marches d’escaliers maçonnées), puis c’est la Baume aux Bœufs – où nous trouverons deux téméraires qui ont passé la nuit, et qui plient leur « camp » … -. Le sentier file entre ombre et lumière. Nous surprenons, au bord de la rivière, un chamois venu s'abreuver et qui repart tranquillement en se jouant de la falaise escarpée. Mes acolytes ayant envie de faire un peu de rab – et vue que la météo se prête plutôt à la flânerie qu’à la course – décident de faire un petit crochet par la Mescla [qui n’est autre que la confluence entre le Verdon et l'Artuby et où se rejoignent 3 départements: le Var, les Alpes de Haute Provence et les Alpes Maritimes]. Nous sommes à mi-parcours… Une bonne montée (et aussi une bonne petite suée) nous attend, elle nous mène à la Brèche Imbert (avec ses « fameux » escaliers … vertigineux Autour du Mourre de Chanier (10/19)) Toujours aussi impressionnant et magique. Quelques photos s’imposent, avant d’entamer la descente, juste au-dessus de la « brèche », il y a un joli point de vue pour peu que l’on sorte les mains des poches. La « balade » se poursuit, tantôt sous le couvert d’une épaisse végétation en pleine « mutation », tantôt au « soleil ». Les érables sont tantôt jaunes tantôt rouges ; les arbres à perruques ou fustet sont vêtus d’un magnifique « manteau » rouge [un arbuste magnifique que je ne connaissais pas, j'ai ramassé une feuille pour pouvoir l'identifier. C'est aux Murs d'Abeille que le mystère sera levé ; la propriétaire férue de botanique n'a eu aucun mal à me donner son "petit nom" : - "C'est le cotinus coggyrgria" !] ; le buis, lui, est toujours aussi vert ; quant aux chênes, ils hésitent encore un peu entre vert, jaune et orange ! Bref, une belle palette de couleurs, l’automne est là, et il donne à voir. Nous filons toujours sur le GR®4 et au fils du Verdon. La sortie des gorges n’est plus très loin. Il fait faim, nous nous poserons à l’ombre d’un magnifique chêne (mauvaise idée que voilà … Sieur chêne est en période de « mue », il nous assène quelques coups, des coups de gland ! Aieeeeeeeeeee Autour du Mourre de Chanier (10/19) : « Tous aux abris ! ») La pause finie, nous poursuivons. Le sentier Blanc-Martel, touche presque à sa fin, encore un passage équipé, deux tunnels, un escalier non deux, un pont… et notre exploration des Gorges sera terminée. Il ne nous restera plus qu’à « grimper » jusqu’au Point Sublime, puis filer, toujours en mode ascension, vers Rougon …

    Nous arrivons au premier tunnel, celui de Trescaïre, long de 110 m, où il nous faut jouer avec quelques « flaques boueuses ». Quelques acrobaties plus loin, le jour pointe le bout de « sa lumière » … le Trescaïre est passé ; nous passons au suivant, celui du Baou, long de 670 m ! Ici aussi nous devons faire du gymkhana avec des passages bien en eau, tantôt en lévitation – ou presque – sur quelques cailloux judicieusement posés, tantôt les godasses partiellement voir totalement immergées ! Merveilleux … Une «éclaircie », c’est la baume aux Pigeons. Une photo, puis deux, nous poursuivons dans le tunnel, à la lueur de nos portables (plus facile d’accès semble-t-il que la frontale, restée bien au « chaud » dans le fond du sac!). Encore quelques belles flaques a passer, puis c’est la sortie ! Zou … tout le monde dehors ; les pieds mouillés mais heureusement pas trempés ! Nous dévalons quelques marches, et nous voilà rendu sur les berges du Verdon, tumultueux … Puis c’est la passerelle qui enjambe le torrent du Baou, et la remontée vers la sortie du Sentier Blanc-Martel et le belvédère Samson. Quelques photos plus tard, nous voila reparties, pour 150 m de positif, en direction du Point Sublime ; où je m’improvise une pause gourmande - une glace au citron Tour du Mourre de Chanier (10-2019) -, pendant que mes deux acolytes sont parties en quête de quelques photos complémentaires au Point Sublime. L’étape touche presque à sa fin. Après ce petit intermède, nous filons vers Rougon, point final de cette deuxième étape.

    Rougon petit village, perché à 950 m d’altitude. Ici on est loin du tumulte du Point Sublime où moult touristes se croisent. Ici on est au calme, on « respire » la tranquillité. Nous nous poserons pour la nuit au Gîte le Mur d'Abeilles  avec sa terrasse panoramique et ses crêpes aux saveurs diverses et variées (celle au Miel, est un pur délice à ce qu'il paraît !). Morphée fait son œuvre, ce soir pas besoin de berceuse (et en prime, point de ronfleur en Ré Majeur !)

    Autour du Mourre de Chanier (10/19)Autour du Mourre de Chanier (10/19)Autour du Mourre de Chanier (10/19)

    Tour du Mourre de Chanier (10-2019)

    Autour du Mourre de Chanier (10/19)

     

     Tour du Mourre de Chanier (10-2019)

    Autour du Mourre de Chanier (10/19)Autour du Mourre de Chanier (10/19)Autour du Mourre de Chanier (10/19)Autour du Mourre de Chanier (10/19)Autour du Mourre de Chanier (10/19)Autour du Mourre de Chanier (10/19)

     

     

     

    Autour du Mourre de Chanier (10/2019)

    Autour du Mourre de Chanier (10/2019)

    Sur l’ancienne voie Romaine …

     

    Vers la Vallée de l’Asse de Blieux

     

    J3 : Rougon 945 m – Blieux par le GR®4 – Plateau de Suech 1200 m - Chasteuil – le carrefour de Colle Basse – Colle Basse 1446 m (Ici aussi, on peu faire plus « simple », et filer directement par le PR, passer par Peicard, Prau et fondre sur Blieux, mais comme le lendemain nous devons balader dans le secteur alors, autant, comme cela est possible, passer "ailleurs" !). + 1100 m/-1200 m/18 km

     

    C’est encore une fois, l’envie de voir se lever le soleil qui m’a extirpé de mon lit, aux premières lueurs du jour. Il est 6 h 15, tout est calme dans le petit dortoir, et dans le gîte. C’est à pas feutrés – ou presque – que je sors ; fais quelques pas, traverse la rue et m’installe dans la fraîcheur matinale sur la terrasse du Mur d’Abeilles, le « spectacle » commence tout juste. Le ciel s’est encore paré de ses plus belles couleurs ; l’orange domine encore ce matin ! Quelques clichés plus tard, je rejoins mes acolytes pas tout à fait réveillées – mais au vue de mon entrée « fracassante »Autour du Mourre de Chanier (10/19) (et involontaire) dans le dortoir (un poil petit), je finis d’achever leur sommeil (oups). On s’affaire à préparer nos affaires ; on range le dortoir, et filons petit déjeuner (ça caille encore un peu, il fait frais Tour du Mourre de Chanier (10-2019)).

    Le ciel hésite ce matin entre soleil et nuages ; pour l’heure, aucune « décision » n’a l’air d’être prise « là haut ». Pour se mettre en jambes, mes acolytes escaladent le promontoire où se dressent fièrement les quelques restes du château et d'où l'on découvre un vaste panorama à 360°. Nous quittons Rougon et ses ruelles calmes pour filer sur le GR®4. Une première montée point trop « rude », ni même « raide ». Les marques du GR®, sont plutôt disparates pour ne pas dire discrètes voir très – très – discrètes! Nous débouchons, 1 h plus tard, au pied de la Barre de Catalan – alt. 1212 m -, quelques pas plus loin c’est le Plateau de Suech 1200 m, une immense étendue d’herbes jaunies où quelques rares arbustes font de la résistance. Face à nous la Crête des Traversières, le Sommet du Pioulet, et la Crête de Berbené. Nous sommes sur l’Ancienne Voie Romaine – on pourrait, avec beaucoup d’imagination, et après avoir forcé un peu sur le « Calva » – presque entendre les garnisons romaines. Pendant ce temps là, le ciel a finalement choisi de se vêtir de gris … mais point de pluie à l’horizon. Nous pouvons donc poursuivre notre « balade » tranquillement, en mode « yo-yo », vers Chasteuil. C’est une perte « sèche » de près de 300 m de dénivelé qui nous attend ! La transition entre les deux premières journées et celle-ci est saisissante : nous avons pris de l’altitude, et avons aussi perdu quelques marcheurs. La tranquillité des lieux tranche avec le « brouhaha » des Gorges. Hier nous étions presque « écrasées » par les parois vertigineuses, hautes de 700 m des Gorges, aujourd’hui nous sommes à « découvert », dans de vastes prairies d’altitude – désertées par les moutons et autres brebis -. L’horizon est presque dégagé – le ciel fait plutôt grise mine … - il nous laisse cependant, apercevoir dans le lointain les Cadiéres de Brandis si reconnaissable par leur « physique » étrange. Perchées à plus de 1 500 m, elles dominent le Verdon ; et se composent de trois rochers, en forme de « chaise » d’où le nom de Cadières [Cadiero est issue de la langue d'OC signifiant chaise, le nom de "Cadières de Brandis" pourrait se traduire par "Chaises branlantes". (Source : www.cheminsdesparcs.fr)]. Sur le chemin – ou plutôt sur la piste – qui nous mène à Chasteuil, nous aurons le « loisir » de voir quelques beaux fossiles, incrustés dans le rocher. Même si c’est plutôt roulant, le caillou est roi, et comme à l’accoutumé, un petit moment de relâchement, et celui-ci aurait tendance à nous faire «zigzaguer » à défaut de nous faire trébucher sans pour autant nous faire tomber, l’attention reste de mise surtout lorsque l’on a tendance à laisser divaguer son regard sur le moindre petit caillou à la recherche d’un fossile. Chasteuil passé, nous filons vers le Carrefour de Colle Basse 873 m, et laissons, cette fois-ci, le GR®4 qui fille vers Castellane. Nous empruntons le sentier – bien raide (un peu trop par endroit) – qui rejoint Colle Basse 1446 m. Nous entamons là, la deuxième partie de notre étape … Une montée qui donne quelques belles suées, plutôt esthétique et assez variée. Le soleil quoique un poil timide est de retour, le gris reste toutefois assez tendance ; et c’est tant mieux, car en plein « cagnard » la montée à travers le ravin du Rai, aurait été tout autre. Dans ce secteur on trouve en autre du genêt – au printemps ce doit être magnifique !- des cynorhodons « tous nus » mais tous bien « équipés de fines épines » - certains ont de la "galle" (appelée "galle chevelue" ou bédégar), la plupart on gardé leurs fruits ; de la lavande un poil fatiguée, et biens d’autres plantes encore. On relève le nez … Colle Basse 1446 m, est peut être en vue Autour du Mourre de Chanier (10/19), mais pour l’heure il est bien caché. Nous nous enfonçons pour quelques lacets dans un sous bois, Colle Basse n’est plus très loin. Quelques efforts plus tard, nous voilà rendues. Nous nous posons à l’abri du vent pour soulager notre « besace » de quelques grammes : saucissons, fromages, pains, chocolat bref tout y passe ou presque, il faut en garder un peu pour les jours prochains ! Les estomacs apprécient Tour du Mourre de Chanier (10/2019) Après ce petit intermède fort sympathique, nous nous remettons en route. Nous filons à travers bois, en mode « descente » à travers le très joli Ravin de la Castelle ; Blieux se situe à 6 km, nous en avons pour environ 2 h. Après avoir zigzaguer entre les arbres, voilà Plan d’Asse et son petit pont de bois - 872 m - … Blieux n’est plus très loin. Les Bruinas, Planpinier, Sous la Roche 918 m. Sous la Roche c’est à la fois un très joli pont en pierre qui enjambe l’Asse, et aussi une curiosité géologique… A une époque il y avait un sentier qui débouché directement sur Blieux, mais il semblerait que la falaise se soit cassée la « figure », nous sommes, donc, « obligées » de prendre " la déviation », un petit sentier sympathique bordé d’arbres ; qui débouche, assez rapidement, sur la petite départementale. Nous remontons (hé vi…) vers Blieux. Blieux qui est perché à 960 m !

    C’est à la "Chambrette", que nous poserons nos sacs, et ce pour 2 jours. Un gîte plutôt confortable, avec un accueil trois étoiles. « Mr Jérôme », le « maître des lieux », est aux petits soins : en vrac : quid d’une crème aux plantes pour apaiser mes courbatures (fort nombreuses en ce 3ème jour, pourtant c’est pas faute d’avoir arpenter en long, en large et en travers, les sentiers autour de la maison) ; de faire quelques emplettes à Barrème (un gros manque de chocolat en ce qui me concerne ; sans compter les tomates, la tranche de jambon, l’eau gazeuse, bref de quoi sustenter nos estomacs) ; ou encore préparer, avec soins et goût, un kilos de champignons ramassés lors de notre belle balade au Mourre de Chanier… Ou s’affairer aux fourneaux pour préparer une belle tarte aux pommes, ou encore un gâteau au chocolat moelleux à souhait …) Moult conseils et autres infos sur la « balade » du lendemain, ou encore sur Blieux. ; les infos sur la météo, bref j’en passe, la liste est longue ! Merci à LUI, pour tous ses « bons soins » et conseils ! C'est sans, me rappeler l’accueil dans les refuges du Piémont (du Viso, de l’Argentera et d’ailleurs!), où le gardien(ne) est aux petits soins, et très attentif aux personnes qu’ils accueillent.

    Ne sachant pas à quelle météo nous allions être « mangée », ne sachant pas, non plus, dans quel état « les troupes » seraient, j’avais envisagé, pour cette 4ème journée, un aller-retour au Prau, avec comme option le « Mourre ». La météo et la forme étant là, ce sera le « Mourre », avec un retour par la Cabane de Chanier. « Mr Jérôme » m’indique la « marche » à suivre sur la carte. En «gros » : viser la Cabane de Chanier depuis le sommet, une fois en « bas », suivre la « draille » (bien visible depuis le Mourre), et filer … filer ; puis viser à nouveau dans le lointain une « caravane », et filer … filer par la piste !

    Après une sympathique soirée, et un bon repas … le marchand de sable a rattrapé la petite troupe. Demain la journée est annoncée comme belle et ensoleillée, et aussi un poil sportive ! Chouette encore 1000 m de montée Tour du Mourre de Chanier (10/2019) !!!

    Tour du Mourre de Chanier (10-2019)

    Le Mourre de Chanier …

    – plus haut sommet des Préalpes du Verdon -

     

    J4 : Blieux - Le Mourre de Chanier 1930 m. En boucle+1070 m/-1070 m/19 km

     

    Après une nuit presque sans nuage, je m’extirpe en douceur de mon lit pour aller humer l’air du matin. Je dois aimer ça, me « cailler » aux premières lueurs du jour ! Mais ce matin, point de photos, le ciel est en « grève » ! Je remonte dans le dortoir, mes compagnes de route, sont réveillées. Nous passons en mode « rando », préparons nos sacs pour la journée en laissant le futile et le superflu … Prenons le PDJ, pain maison (préparer avec soin par « Mr Jérôme »), confitures et miel local (excellent!)… Bref, tout ce qu’il faut pour prendre des forces en vue d’une journée sportive – et belle paraît-il -

     "Mr Jérôme", fait quelques pas avec nous, nous donne quelques indications complémentaires sur le "chemin", en quelques "moulinés" de bras. Nous nous souhaitons une bonne journée … et « hop » c’est parti, direction le Mourre de Chanier et ses 1930 m ! Direction tout d’abord la D21, puis le Moulin 918 m, on enjambe l’Asse par un petit pont de bois, puis c’est une belle piste forestière détrempée, et boueuse, qui s’offre à nos pas. Une petite halte s’improvise pour admirer les Vaches d’Aubrac (si… si, il y a bien des « Aubracs » à Blieux !) Elles sont si jolies que nous les mettons « boîte » (pas de conserve!). Après ce petit intermède animalier, nous poursuivons, direction Thon (aucun rapport là non plus avec un certain poisson, ni même avec une conserve !) ; la Thuilière : ici nous quittons le « goudron » et filons sur un joli sentier, sous le couvert d’une belle forêt. La montée est progressive. Pré Rouyer … Le marquage jaune est un peu disparate, il faut être un peu attentif, et éviter par endroit – surtout quand la forêt se fait plus dense – de papillonner … Je file d’un bon pas, mes acolytes me suivent à distance, et trouvent même le temps de ramasser quelques champignons (on n’est pas loin du kilo !). Après ce brève intermède champêtre, la montée se poursuit. Nous sortons progressivement de la forêt ; la crête qui mène au Mourre se dévoile… Prau , une pause. Pour le Mourre, il n’y a pas de sentier, l’ascension se fait à « vue ». Je cherche du regard la « draille », et ce sont au final quelques cairns qui nous mettrons sur la voie. Ensuite, cela se fait tout seul ou presque. Je serais bien « montée » sur la crête, mais les contreforts de celle-ci sont un poil raide. Nous poursuivons, le Mourre se dévoile petit à petit. Dans le lointain il forme comme une « grosse pyramide » ; ce qui peut faire penser que « l’assaut final » va être bien raide, du genre « dré dans l’pentu » piouuuuuuuu Tour du Mourre de Chanier (10/2019) Nous prenons de la « hauteur », et suivons les cairns : 2, 3, 4 … pour déboucher au « pied » du géant. Un bon quart d’heure plus tard, nous voilà rendues ! Tout simplement superbe. La vue porte loin : les Alpes d’un côté, le Lac de Ste Croix, et quelques sommets du « Sud », avec entre autre, la Sainte Victoire qui dévoile sa silhouette si particulière. Nous échangeons nos impressions avec les quelques rares randonneurs qui se trouvent au sommet. Quelques photos plus tard, nous entamons la descente avec prudence, la pente est raide et plutôt caillouteuse. Nous visons la Cabane de Chanier, bien visible depuis le sommet, tout comme le sentier qui file sous le Petit Mourre. Nous improvisons notre pique nique au pied de la cabane, face au panorama … La pause finie, nous nous mettons en route, en suivant la « draille » qui file à flanc sous les contreforts du Petit Mourre ; nos APN et autres téléphones viendront capturer sur les cartes mémoires les quelques rares arbres qui ont eu l’audace de pousser sur ses pentes caillouteuses, quid d’un érable solitaire, vêtu d’un beau « manteau » de feuilles orange vif … Quelques fossiles capteront également mon attention. Un « gros » cairn dans le lointain, la « draille » change de direction ; elle vire de « bord », et plonge doucement sur l’autre versant. Dans l’ombre du Petit Mourre, une harde de chamois détallent à toute vitesse, surpris de voir trois bipèdes multicolores … Je cherche du regard la « caravane » que m'a indiqué "Mr Jérôme" ; un coup d’œil à droite, et hop la voilà ! ; remarque, on ne peut pas la "louper", elle fait "tâche" dans ce magnifique décors ! Ceci dit c'est pratique ... hors mis par temps de brouillard, on ne pas rater cette "grosse tâche" blanche. La demoiselle est moche, mais elle a, un côté "pratique" ; je louche dessus, je vise, et pour finir on "fond" dessus. Nous rejoignons la piste où nous trouverons deux cairns solitaires, et filons sur la « crête », puis la piste plonge en formant de larges lacets. Nous retrouvons, le Moulin, puis Blieux. La boucle est bouclée ! Une balade tout simplement superbe Tour du Mourre de Chanier (10/2019)

    « La Chambrette » : de-laçage des pompes, étirements, échanges … bref les petits rituels habituels d’arrivée. MS montre les champignons, des sanguins, cueillis le matin – ils ont un peu souffert … mais bon - « Mr Jérôme » indique qu’ils sont bons pour passer à la casserole ! (et ceux malgré leur drôle de couleur, du genre "vert"…) C’est parti pour un petit nettoyage, et « Sieur Jérôme » en maître des fourneaux, leur redonnera bel aspect et bon goût … ! Divin semble-t-il (moi les « champis» c’est pas mon truc) ! Après un bon repas, un bon gâteau au chocolat (bien mouelleux), et une belle soirée, nous filons nous coucher, demain, c’est notre avant dernière étape. Le Chiran est prévu au menu, à ce qu’il paraît demain, il va faire (encore) faire beau …

     

    Tour du Mourre de Chanier (10/2019)

    Autour du Mourre de Chanier (10/19)Autour du Mourre de Chanier (10/19)Autour du Mourre de Chanier (10/19)Autour du Mourre de Chanier (10/19)

      Autour du Mourre de Chanier (10/2019)

     

     

     

    Trace GPS :MOURRE DE CHANIER NORD EN BOUCLE

    Autour du Mourre de Chanier (10/2019)Autour du Mourre de Chanier (10/2019)Autour du Mourre de Chanier (10/2019)Autour du Mourre de Chanier (10/2019)

    J5 : Blieux 960 m – Les Bondils 1200 m… + 1175 m/- 920 m/15 km. Avec cerise sur le gâteau l’ascension du Mont Chiran 1905 m. Encore 1000 m de montée ! Décidément, on a pris un abonnementAutour du Mourre de Chanier (10/19) !

     

    Comme tous les matins, je sors de dessous ma couette pour aller prendre le frais, et voir si par hasard je peux faire quelques clichés. Ce sera la place du village qui fera les « frais » de mon APN. Tout le monde est debout, et s’affaire à ses « petites affaires ». Les sacs sont presque bouclés – pour ma part, j’ai juste l’impression qu’il pèse « une tonne » Autour du Mourre de Chanier (10/19) ! Mais ce n’est qu’une impression, aux dires de "Mr Jérome", il ne ferait "que" 7 kg voire 8 kg, mais pas plus, "bien sage" ! Nous petit déjeunons, avec une petite surprise, du gâteau au chocolat Autour du Mourre de Chanier (10/19) – toujours aussi bon, toujours aussi moelleux Autour du Mourre de Chanier (10/2019)- Excellent …

    On serait bien resté un ou deux jours de plus, mais il faut bien songer à rentrer – même si ce n’est pas pour aujourd’hui – les vacances touchent presque à leur fin, tout comme notre itinéraire. Nous entamons notre avant-dernière étape. Après « l’au revoir » et le « merci », nous quittons « La Chambrette », direction Bondils.

    Nous empruntons la D21, qui file « tout droit ». Arrivée au « Pointu » 975 m, nous quittons le « goudron ». Le Chiran est encore bien loin, il va falloir fournir quelques efforts avant d’arriver là haut. Ici point de montée en « douceur », ça grimpe assez franchement. Le cheminement est varié et plutôt esthétique : tantôt balcon, tantôt à couvert, tantôt presque « suspendu » entre deux pans de « montagne ». Même si par endroit le sentier est pentu, on chemine plutôt bien, notre objectif se rapproche à « grand pas » ! Il y a deux options pour rejoindre le « Chiran » : une sente non balisée, que m’a indiquée « Mr Jérôme » sur la carte, elle rejoint le « Chiran » par le plateau, et la version « classique », par le PR : une montée tout en « douceur » qui fil directement vers le Portail de Blieux. Il est vrai qu’il aurait été « sympa » de passer par la petite « draille » qui monte droit dans la pente vers le Ruth, mais celle-ci est un poil trop raide Autour du Mourre de Chanier (10/19)

    Font Chaume, le « Portail » n’est plus très loin, un pas, puis deux, et nous y sommes ! Quel beau chemin nous venons de faire là. Le « Verdon » a décidément beaucoup d’atouts charme ; il nous réserve chaque jour son lot de « jolies surprises ». Une petite pause au Portail de Blieux, où le vent nous cueille, et nous claque accessoirement sur les oreilles. On s’allège de quelques grammes avant « l’assaut final ». Ici rien à faire, nul besoin de chercher un cairn, ou un semblant de sentier, il suffit de se laisser porter par la piste qui mène à l’Observatoire du Mont Chiran. Depuis le Portail, nous mettrons une heure.

    Après quelques efforts, et de nombreux lacets nous voilà au sommet. La visibilité est un « poil » moindre que la veille, mais les montagnes qui nous entourent, se laissent, voir ou entrevoir. Il est 13 h, nos estomacs crient « famine », nous nous mettons à l’abri du vent, pour faire une bonne pause. Le chemin qu’il reste à faire n’est guère long, 2 h tout au plus. Une sieste plus tard, nous nous mettons en mode « descente ». Un cliché ou deux, et puis « zou » c’est parti pour « Les Bondils ». Nous coupons, quand cela est possible, quelques lacets …

    Portail de Blieux … Plus que « 4km », et nous serons rendu ! Ce soir nous nous poserons au «Chalet-Refuge », pour une nuit, non pas à la belle étoile – il fait un peu frais en cette fin octobre – mais dans une yourte ! Une première en ce qui me concerne.

    Les Chauvets, nous touchons au « but » ! Quelques chevaux viennent à notre rencontre, espérant de nous un petit morceau de quelque chose, mais nous n’avons pas grand-chose à leur proposer, hormis quelques grattouilles, qu’ils acceptent volontiers. Les Bondils, Le «Chalet-Refuge » est en vue, tout comme la yourte, remarque, c’est la seule yourte sur le secteur, alors … Elle vraiment jolie, et surtout bien décorée. Elle a été importée, tout comme les meubles, de Mongolie voilà une dizaine d’années. A la voire, on ne dirait pas. « Le Chalet-Refuge », est un lieu un peu « à part », ce n’est pas une gîte (il n’y en a pas …), mais une exploitation agricole où l’on produit des céréales qui une fois « transformées», «finissent » en pain. Pain fabriqué lui aussi sur place, tout comme les légumes, et les œufs ! Le lieu est plutôt calme et reposant. Une jolie parenthèse pour conclure ce tour de 5 jours et des « brouettes ».

    Ce soir nous n’aurons pas trop de mal à trouver le sommeil … Demain, c’est notre dernière étape, hélas ! J’aurais bien fait un peu de rab, moi

    Autour du Mourre de Chanier (10/2019)

    Vallée des Chauvets

     

    Entre « Mourre de Chanier et Montdenier »

     

    Autour du Mourre de Chanier (10/19)

    J6 : Les Bondils 1200 m – La Palud-sur-Verdon + 280 m/- 580 m/10 km

    Tout comme pour les jours précédents je sors aux premières lueurs du jour. Il fait plutôt sombre, le ciel est vêtue d’un bon manteau gris. Ça sent la pluie, pluie prévue au programme, le « beau » ne pouvait pas durer, cela aurait été trop « beau » ! J’avais cependant espérer que la pluie, est la « gentillesse » d’attendre un peu avant de nous tomber dessus, mais bon. Mes acolytes, se réveillent tout doucement, dans le douceur ouatée de la yourte. C’est vrai qu’il fait plutôt chaud là-dessous ! Hier soir, j’ai eu comme un moment de doute ; le poêle a eu du mal à partir, et en attendant que celui-ci daigne fonctionner, il faisait plutôt « frais » (voir très frais). On s’affaire, chacune le nez dans ses affaires, frontales vissées sur la tête ; c'est qu'il fait plutôt sombre, il n'y a pas d'ampoule blafarde qui pendouille au plafond, car il n'y a pas de plafond ! C’est notre dernière étape. Une « mini » étape, 3 heures pour rejoindre la Palud. En gros 10 km à faire, et heureusement que la pluie prévue, ne sera pas « rageuse », cela n’aurait pas été très drôle. On PDJ, on fait le plein d’eau. Nous passons voir le « paysan-boulanger », il est debout depuis 4 h, il prépare sa fournée. Il pétrit et façonne son pain. A le voir faire ça a l’air simple, ça n’a que l’air. Après quelques échanges, l’au revoir et le merci, nous filons…

    Pour l’heure le ciel se maintient, il est plutôt bas, et bien gris. On dirait qu’il est triste de nous voir partir ! Quelques lacets plus bas, nous finissons, par nous bâcher, ce petit crachin fini par nous mouiller un peu ; j’ai même froid Autour du Mourre de Chanier (10/2019), je sors mon bonnet en même temps que la veste et le couvre sac. Nous sommes à nouveaux sur la Voie Romaine. J’ai opté pour le chemin qui passe par Châteauneuf-lès-Moustiers 1119 m (un petit village chargé d’histoire, en ruine, classé et protégé …). Il y a une autre option, un autre chemin, il passe par en « haut », il est aussi estampiller « Voie Romaine », il chemine vers la Sorbière, les Maurels puis, redescend, lui aussi vers la Palud … Nous filons sous le couvert d’une belle forêt, le chemin est plutôt « roulant », nous suivons une belle piste. Pont Sant Peire 1066 m, la chapelle rupestre de Notre Dame nichée au cœur des Roches de Notre-Dame, dans le lointain Châteauneuf-lès-Moustiers apparaît. Vraiment dommage cette pluie ! Si Dame Météo avait été plus clémente, nous aurions fait un « saut » sur la Crête du Montdenier. Mes compagnes de route s’arrêtent visiter Châteauneuf, moi je file, j’ai froid … On se retrouvera un peu plus bas, pour la suite, et la fin, de cette courte étape, elle aurait – hé oui j’insiste – été encore plus belle sous le soleil ! Dans le lointain, le ciel gronde, deux coups de semonce ; l’orage est loin mais il sait se faire entendre. Les nuages défilent comme pour un 14 juillet, ils avalent tout par moment. Ils jouent et se rejouent du relief ; c’est plutôt esthétique… Mes acolytes me rejoignent, nous filons d’un bon pas – pour ma part, j’essaie de me réchauffer, la piste laisse la place au « goudron » de la départementale 123, nous passons , la Plaine de Châteauneuf, le Col de la Croix de Châteauneuf 1045 m où nous récupérons une petite sente qui « plonge » en direction, du Ravin du Brusquet … Trois « lacets » plus tard, la « Palud » apparaît dans le lointain … Deux clichés, et nous voilà rendues !

    Notre tour s’achève après 5 jours et demi de marche ! J’ai encore quelques bonnes fourmis dans les jambes, 2 ou 3 jours de plus m’aurait bien plu, mais d’une les vacances sont finies, il faut donc songer à rentrée ; et de deux, la pluie est annoncée pour les 3 jours à venir… alors point de regrets.

    Autour du Mourre de Chanier (10/19)

     

    La portion de « rab » … avec 2 jours de plus, et bien entendu deux jours de beau temps ! C'est vrai qu'un "finish" par les crêtes aurait été dès plus sympa, surtout que là haut la vue est spectaculaire !

     

    • J6 : Les Bondils – Venascle 949 m : Col des Abbes / Le Pied du Pavillon 1533 m [12 km / + 520 m/- 795 m] Avec en option : Le Pavillon 1625 m (A/R)
    • J7 : Venascle 949 m – La Palud sur Verdon, par le GR 4 : les Crêtes de l’Ourbes 1100 m/ Col de l’Âne 1094 m/ Col de Plein Voire 1168 m/ Plaine & Plateau du Bardin/Adrech du Bardin … [15 km / + 860 m/-860 m]
    Tour du Mourre de Chanier (10/2019)Tour du Mourre de Chanier (10/2019)Tour du Mourre de Chanier (10/2019)Tour du Mourre de Chanier (10/2019) 

    Tour du Mourre de Chanier (10/2019) Pour construire cet itinéraire je me suis inspirée de mes nombreux "passages" dans le Verdon [notamment le Sentier Blanc-Martel, le Bastidon, Prau...], de la carte, et aussi du topo : "Les gorges du Verdon, version panoramique" ; tiré du magazine  "Trek Mag" n°192, [Numéro spécial : Un été en France. Juillet-Août 2019] Cette version n’inclue pas Blieux, l’ascension du Mont Chiran, ni du Mourre de Chanier. A la lecture de ce numéro, l'idée de partir "balader" une petite semaine pour voir les couleurs de l'automne a donc "germé". J'ai sorti cartes, & topos pour compléter l'article du mag. J'ai fait ma "sauce" avec un petit peu de ceci, un petit peu de cela, en ajoutant un petit sommet, puis deux, heu... la un troisième. Ah, et puis ça ... Bref, après avoir tourné dans tous les sens les cartes, le Tour du Mourre de Chanier était "né" ... à la fin de l'été !


    In Valle Gesso … (07-2019) Côté difficulté technique

    Difficulté selon l'échelle du CAS : T2 : Randonnée en montagne : Sentier avec tracé ininterrompu. Terrain parfois raide, risques de chute pas exclus. Exigences : Avoir le pied assez sûr. Chaussures de trekking recommandées. Capacités élémentaires d'orientation. T3 pour Le Chiran (la boucle) :  Randonnée en montagne exigeante (cf. référence du CAS) Sentier pas forcément visible partout. Quelques passages exposés avec risques de chute, pierriers, pentes mêlées de rochers sans trace, névés faciles Exigences : Avoir le pied très sûr. Bonnes chaussures de trekking. Capacités d'orientation dans la moyenne. Expérience élémentaire de la montagne souhaitable. Pour le Sentier du Bastidon et le Sentier Blanc Martel : Les passages exposés peuvent être équipés de cordes ou de chaînes. Éventuellement appui des mains nécessaire pour l'équilibre. 

     

    In Valle Gesso … (07-2019) Côté équipement

    Tout l'équipement nécessaire pour l'itinérance en "gite". En cette période de l'année - fin Octobre début Novembre - une couche chaude supplémentaire est la bienvenue. Pas de ravitaillement possible - pas de commerces ouverts, nous sommes en fin de saison -. Possibilité de prendre le pique nique dans les gîtes. L'eau est rare dans ce secteur prendre la quantité nécessaire et suffisante pour la journée.

    Petite nouveauté côté matériel technique : Test du GPS GARMIN MONTANA 680t, en vue de futurs itinéraires "hors sentiers" à travers l'Alpe [Attention toutefois, ce GPS n'est pas doté de cartes IGN !]. L'itinéraire ne nécessite pas spécialement de GPS, il est plutôt évident, les sentiers sont dans l'ensemble bien balisés, même si certains passages requiers de l'attention ; les distances entre chaque "balise" étant parfois - assez souvent - éloignées. Conclusion pour ce premier essais : très énergivore (pour des itinéraires plus long, prévoir une batterie (ou 3 piles rechargeables) de secours ; le film protecteur sur l'écran rend son utilisation un "poil" compliqué, ça manque de fluidité ; les fonds de carte IGN seraient un vrai plus. Il est un peu lourd : 289 g avec la batterie ... 

     Parco Naturale delle Alpi Marittimi (2013) Cartes

     

    Tour du Mourre de Chanier (10/2019) Gîtes d'étape

     

    Tour du Mourre de Chanier (10/2019) Docs ...

    Tour du Mourre de Chanier (10-2019)

     

    Tour du Mourre de Chanier (10-2019) Quelques idées complémentaires sur la toile ...

    • Mourre de Chanier Ouest : La randonnée décrite part du hameau des Chauvets. Avec quelques "portions" hors sentier et plusieurs escarpées.
    • Mourre de Chanier, boucle XL : 1100 mètres sur 23 km - Départ : La Palud-sur-Verdon, Châteauneuf-lès-Moustiers
    •  Itinéraire sur 3 jours, au départ de la Ferme de Graou (Point Sublime) : Les Gorges par les falaises


     

     

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