•   St Laurent les Bains-Loubaresse-Montselgues-St Laurent les Bains

     

     

     "Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais mais aux graines que tu sèmes". Robert Louis Stevenson

     


    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014) Librement inspiré de Couleurs Rando  


    La fin du mois d'octobre 2014, est annoncé comme particulièrement beau et chaud... Cela tombe bien car nous avons prévu une petite escapade en Cévennes Ardéchoises. Les Cévennes ardéchoises avec ses châtaigniers aux couleurs flamboyantes, ses paysages vallonnés, ses eaux aux vertus multiples, ses landes de bruyères ou de genêts, ses chaos granitiques ou son schiste, ses petits villages, son climat aux influences méditerranéennes, sa cuisine... bref, c'est tout cela et bien plus encore qui nous a amener à "arpenter" ses sentes escarpées (ou pas) durant ces trois belles journées d'octobre...

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014)

    Nous aurons eu le loisir d'admirer un magnifique coucher de soleil en arrivant à Loubaresse. Nous aurons eu chaud, même très chaud, sur les landes près de Montselgues ou la sieste s'est imposée dans une prairie bien dégagée. Nous aurons admiré aussi le travail de l'homme sur certains tronçons de sentiers entièrement pavés, et celui de la nature, une nature généreuse, où quelques pommes auront fait les frais de quelques gourmets (pour ne pas dire gourmands...)

    En piste... en route... en marche ! sarcastic 


     J1 St Laurent les Bains (840 m) → Loubaresse, par les gorges de la Borne. 13 km/5 h/650 m d+. T2

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014) Saint Laurent les Bains : petite station thermale qui appartient à la fois à la Montagne Ardéchoise et aux Cévennes Ardéchoises ; limitrophe de la Lozère (tout comme Montselgues) et faisant partie intégrante du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche... 

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014)

    Loubaresse, le soir venu

    C'est, là que nous laissons "Dame Voiture" pour les trois jours à venir... Nous quittons Saint Laurent  direction Loubaresse par les Gorges de la Borne (il existe plusieurs variantes pour arriver à Loubaresse, nous avons opté pour la version "longue"). Nous quittons le petit village en compagnie d'un beau soleil. Tout commence par une première montée - pas trop raide - juste ce qu'il faut pour se mettre en jambe, pour s'échauffer. Le village se dévoile au détour de quelques lacets. La montée se poursuit ensuite en forêt : Coufour, viendra ensuite Conches, les Combes, les Agranets... puis Borne et ses gorges... le Bez, Chabanon, Pratarabiat et Loubaresse !

    Ici on suit : le GR 72, le GR 4 et accessoirement le GR de Pays du Tour de la Montagne Ardéchoise. Et si l'on veut, on peut, passer par la Montagne de Vente à partir de Borne ou passer par le Mas de Turc au niveau des ruines de Conches. L'ensemble de l'itinéraire est bien balisé ; on retrouve à chaque carrefour un panneau indicateur fort bien fait : altitude, distance, variante, orientation, et un extrait de carte.

    Nous ferons étape au Gite de l’Église. Ambiance conviviale, chaleureuse et cuisine excellente ! Nadine notre hôte du soir, nous contera en chanson son petit village d'adoption : Loubaresse. Incontournable ! 

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      J2 : Loubaresse → Monstselgue (1020 m), par le GR4. 13 km/5 h/670 m d+. Ici c'est la version courte, il existe là aussi différentes options, celle notamment de Couleurs Rando : 7h30/20 km/800 d+/ 750 m d- ; cette variante plus longue passe par Fourches et le Chambon (entre autre). 

    Nous quittons Loubaresse... cela commence "plutôt bien", car nous descendons ! Direction, donc Montselgues et le GR 4... Le sentier chemine dans une jolie forêt de hêtres et de sapins :  c'est celle du Prataubérat. Nous cheminons ainsi vers le Pont de Bournet (1075 m), Palabart (1185 m), puis la Croix de la Femme Morte (1178 m).

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014)

    Loubaresse

    La forêt est dense, les feuilles jonchent le sol ; les rayons du soleils jouent avec les branches, et s'invitent parfois au détour d'une trouée plus grande... Nous atteignons la Narce, nous laissons derrière nous la forêt du Prataubérat. A main gauche c'est la direction de Fourche, tout droit, Cayres, le GR 4 et le GRP du Tour de la Montagne Ardéchoise (TMA*) . Nous poursuivons donc "tout droit. Nous prenons maintenant la direction du petit Paris jusqu’au hameau de Bourbal où nous quittons le GR 4, pour poursuivre sur le GRP (TMA*) ; nous passons de la forêt à la lande. Nous sommes sur le plateau de Montselgues : bruyère, genêts, chaos granitiques, tourbière, drailles... le contraste est saisissant !  

    Nuit au Gîte de Lafarge 

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    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014) Montselgues, petit village de moyenne montagne, "perché" à plus de 1000 m d'altitude, situé au sud de la Montagne Ardéchoise et en bordure des Cévennes. Le plateau de Montselgues est classé site d'importance communautaire NATURA 2000 pour entre autre : sa faune, sa flore : landes, tourbières, prairies humides... et sa zone d'intérêt écologique... 


      J3 : Montselgues (1020 m) → St Laurent les Bains (840 m) : 6h/18 km/775 m d+/ 955 d-/T2Fin de notre périple Ardéchois... et c'est avec regret que nous quittons ce beau "pays" ! 

    C'est tôt que nous quittons Montselgues. Nous levons le "camp" aux alentours des 7 h 15... car les "bains" de Saint Laurent nous attendent ! Nous quittons le petit village encore endormi et noyé dans une épaisse brume. Nous réveillons au passage quelques molosses, heureusement peu enclin à piquer un sprint ! Le sac est plus léger, les victuailles ont subi une bonne "claque", ce qui nous donne des "ailes"...

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014)

     Au sortir de Montselgues

    Direction Teste Rouge, ce premier tronçon se fait sur une large piste - toujours noyée dans la brume matinale - ; le soleil se montre déjà, il perce derrière les arbres et à travers la blancheur matinale... donnant au paysage un aspect féerique. Nous quittons le plateau et plongeons maintenant vers notre tout premier hameaux : Pradon (944 m). L'herbe est humide, le sol se dérobe parfois sous les pieds, nous cheminons au milieu des genêts. Au loin les sonnailles d'un troupeau d'Aubrac (les vaches d'Aubrac) se font entendre. La brume se lève petit à petit pour laisser place à un franc soleil ; un soleil qui restera fort généreux tout au long de la journée. Au fils de notre progression nous perdons de l'altitude, nous plongeons de vallée en vallée. Un joyeux "yoyo" s'instaure au sortir de Teste Rouge : 1084 - 944 ; puis de 944 à 843 m ; pour ensuite une petite remonter à plus de 1000 m ! Beau programme que voici !

    Pradon (944 m) est vite atteins, vient ensuite Chalendas (843 m), Ourlette (746 m), La Chapelle (733 m), Laval d'Aurelle (716 m), la Vierge de Chabanis (820 m), la Croix du Bois Rond (830 m), Ubac (814 m)... ou là nous plongeons en direction de la Passerelle du Péril (ça ne s'invente pas un nom pareil !) à près de 660 m... une descente sur une sente rendu quelque peu glissante par "l'humidité" ambiante ; tout est détrempé : les feuilles qui recouvrent le sol, les rochers de schiste. Quelques jolis saltos plus tard, la passerelle est là, encore un petit effort à fournir pour atteindre Tressol perché à plus de 800 m. Une photo, puis deux. Tressol... Au sortir du village deux options, soit passer par le bas c'est à dire vers les Anciennes Mines, soit passer par le haut en empruntant la route. GR ou "Le Cévenol" ? Ce sera pour nous : le GR... qui file à flanc sur une route secondaire - très peu fréquentée -.

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014)

    La Passerelle du Péril  (663 m)

    Saint Laurent les Bains... et ses bains ! 15 h 30, la charge est lancée, nous plongeons dans les eaux chaudes et salutaires des thermes. Après 3 journées de marche, cela fait un bien fou. Les muscles se détendent autant que nous. Ce soir nous logeons à l'Abbaye de Notre Dame des Neiges.

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    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014) L'Abbaye Notre Dame des Neiges se situe à près de 1080 m ; nichée au creux d'un écrins de verdure. Le lieu inspire à la sérénité et à la quiétude. Ici vit une communauté de moines cisterciens-trappistes, ainsi que des « petites sœurs de Nazareth et de l’Unité ». C'est  ici, que Charles de Foucaud a pris l'habit en 1890 sous le nom de Frère Marie-Albéric (cf. biographie en fin de page)

    R. Louis Stevenson a séjourné à l'Abbaye durant sa traversée des Cévennes à pied à l'automne 1878. Son séjour à l'Abbaye de Notre Dame des Neiges, est relaté dans son célèbre récit  : "Voyage avec un âne dans les Cévennes". 

    A noter que le GR 72/GR 7, le Cévenol et GRP Tour de la Margeride passe par l'Abbaye... offrant une belle halte. 

    L’accueil y est chaleureux et convivial...  A voir 

    Abbaye de Notre Dame des Neiges : http://www.notredamedesneiges.com/

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014)

    Abbaye de Notre Dame des Neiges


    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014) Coté technique et difficulté

    T2 sur l'ensemble du parcours, Belle itinéraire sur sentier balisé, ne pas négliger le dénivelé aussi bien en montée qu'en descente. Pas de difficultés techniques particulières. La cotation ne tiens pas compte du niveau, du matériel, de la condition physique et des conditions du moment...

     

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014) Carte et topo

    • Topo : Couleurs Rando http://www.couleurs-rando.com/
    • Carte IGN : 2838OT. Largentiere Labastide-Puylaurent Vivarais Cévenol

     

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises...

     

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014) Hébergements

    • ♥♥ Gîte de l’église à Loubaresse 04 75 88 99 38
    • ♥ La Fage à Montselgues 04 75 36 94 60 
    • ♥♥ Abbaye de Notre Dame des Neiges : http://www.notredamedesneiges.com/

     

    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014) Sites Internet


    Itinérance en Cévennes Ardéchoises... (2014) Biographie de Charles de Foucaud (http://www.charlesdefoucauld.org/)


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  • Tour de la Tête des Toillies

    avec bivouac... au "Longet"

     Bivouac... au Longet  (2010)

    Lac Longet (près du Col du même nom) - Entre Ubaye et Piémont -

    En toile de fonds, le Mont Viso


    Entre France et Italie : par les cols de Chamoussière (2882 m), de la Noire (2905 m), de Longet (2655 m), Blanchet (2897 m), Saint Véran (2844 m)  avec bivouac 3 étoiles au Longet... et cerise sur le gâteau... le Pic de Caramantran (3025 m) !

    Fin août 2010... une petite équipe, s'est échappée de la grande ville, pour faire le tour de la Têtes des Toillies... Entre Queyras, Haute Ubaye et Piémont. Au menu : des cols très alpins à franchir, un joli bivouac au bord d'un lac, des étoiles... du soleil et un peu de vent ! En un mot le BONHEUR (et la bonne humeur aussi !)

    Ce sera pour ma part, la deuxième fois que je fais ce tour ou presque. La première fois je suis partie de Saint Véran, cette option est toute aussi belle ; elle peut se réaliser sur une seule journée. 


     Le tour de la Tête des Toillies (2010) J1 : secteur d'Agnel, col de Chamoussière, le Vallon de Blanchet, le col de la Noire, les lacs Longet. T2/T3. 10.5 km/750 d+/6 h. Le départ se fait du parking, en amont du refuge Agnel, à environ 2630 m. C'est parti pour un beau "yoyo" ! Un premier tronçon d'environ 250 m de dénivelé, le tout dans un somptueux décors... En toile de fonds on peut admirer : le Pain de Sucre, le Mont Viso, la Taillante... et j'en passe ! La montée au premier col de la journée se fait sur un bon sentier... pas trop raide le tout dans un décor très minéral.

    Une fois le col de Chamoussière passé nous poursuivons notre "escapade estivale" vers le deuxième et pas des moindre le col de la Noire perché lui à plus de 2900 m d'altitude. Vue de là ou nous sommes, je ne sais pas pourquoi (enfin si, très certainement par ce que je le connais bien pour y être déjà monté...), j'ai comme une envie de rester là... Mais bon, il faut bien s'y résoudre, le lac de Longet est derrière (loin derrière...). Prendre sa respiration, mettre un pied devant l'autre, et avancé ! Bref, continuer... (Ici on peut si l'on veut, changer l'itinéraire et passer par le refuge). Nous poursuivons pour cela en passant par le Vallon de Blanchet et les lacs Supérieur, Blanchet et Inférieur (se laisser "porter" par une belle sente qui file à flanc après avoir passé le col...) pour récupérer plus loin, le sentier qui monte au Col de la Noire. Aller un bel effort à fournir, une belle et longue montée (un poil raide tout de même...)... C'est donc repartie pour une bonne suée, et un peu plus de 450 m de dénivelé (soit environ 1 h 30).

    Le col de la Noire... est franchi ! On peut admirer au passage la Tête des Toillies,  joli monolithe constitué de serpentine et de gabbro... (pour ceux que cela tente, sachez que : c'est une arête de 300 m d'escalade, côté AD et est équipée en gougeons, donc plutôt réservée aux bons grimpeurs.  Le tour de la Tête des Toillies (2010)  Tête des Toillies (3175m), arête nord-est). Il y a aussi la possibilité de faire le Pic de la Farnéirta 3134 m, au niveau du Col de la Noire...

    Pour nous l'aventure se poursuit : après le col, le lac de la Noire sur un bon sentier...  Le tour de la Tête des Toillies (2010) Sur le parcours de la descente, il faut désescalader un petit ressaut rocheux - c'est ici la seule difficulté "technique" du parcours - ; une fois ce petit passage franchi, le sentier file à main gauche pour retrouver plus bas le GR de Pays et les Lacs de Longet... Un véritable havre de paix, les lieux pour se poser, ici ne manque pas ! Nous avons opté pour le lac supérieur, celui qui se situe non loin du Col du même nom... à l'abri du vent derrière de beaux rochers...

     

    Bivouac... au Longet  (2010)

    En toile de fonds : le Pain de Sucre suivi du Pic d'Asti et du Mont Viso...


    Bivouac... au Longet  (2010)

    Vers le Col de la Noire... Dré dans l'pentu ! 

    Le Lac de la Noire 2887 m

    Bivouac... au Longet  (2010)

    Lac de Longet 2650 m - au plus près du col


    Bivouac... au Longet  (2010)

    Du bivouac au Col Longet... Du Longet au Col Blanchet

    Bivouac... au Longet  (2010)

     Le tour de la Tête des Toillies (2010) J 2 : Col de Longet, Col Blanchet, Col Saint Véran, Pic de Caramantran, Col de Chamoussière, point de départ. T2/10 km (11,5 à 12 avec le sommet) : 500 m d+ ou 680 d+ avec le sommet : 6 h à 7 h. 

    Le retour... Après une nuit un peu fraîche (pour ne pas dire "froide"), et un copieux  PDJ, nous plions le bivouac et nous nous mettons en route, tout d'abord vers notre premier col de la journée, celui de Blanchet. La journée sera là aussi placée sous le signe du "Yoyo" ! 

    C'est pas tout mais il faut songer à redescendre... On plonge cette fois-ci vers le Refuge de La Blanche (ou presque) on bifurquera un peu avant en direction en empruntant  la petite sente emprunter la veille (ici on peut si l'on veut, changer l'itinéraire et passer par le refuge)... une petite pause, et hop c'est reparti, ce coup-ci nous prenons la direction du Col de Saint Véran perché à 2844 m en passant par le Vallon de Blanchet et ses lacs (même itinéraire qu'à l'aller)... Monter, descendre... puis monter à nouveau, puis redescendre ! Le col... et zef à décorné les bœufs ! Brrrrrrrrrr... heureusement qu'un petit abri de fortune est là pour nous protéger un peu.

    Ici deux options s'offre à nous, soit poursuivre à flan et rejoindre directement le col de Chamoussière, soit rendre une petite visite au sommet du coin, le Pic de Caramantran... Les deux options seront choisies, le groupe se scinde en deux... Pour cette option, pas de difficulté particulière ; la vue au sommet est magnifique... Cela ajoute un total : 1.5 km en plus sur le parcours et 180 m d+. 

    Bivouac... au Longet  (2010)

    Bivouac... au Longet  (2010)

    Le Col Saint Véran, en toile de fonds, la Pic d'Asti... / Le Pic de Caramantran...

    [Ce col sépare la vallée italienne de Varaita avec la vallée française du Queyras]


     Le tour de la Tête des Toillies (2010)  Côté difficulté technique

    Selon l'échelle de difficulté du CAS : T2 sur l'ensemble du parcours. Quelques portions assez raide : la montée vers Col de la Noire, et un très cours passage en T2 sur le secteur du Béal du Jas du Col ou l'appuie des mains est nécessaire (Entre le Col de la Noire, et la Vallée de l'Ubaye). Aucun passage technique nécessitant un équipement spécial tel corde, casque baudrier... Crampons et piolet peuvent-être nécessaires en début de saison ou si des névés persistent sur certains passages. Carte et boussole indispensable, GPS conseillé. Accessible aux randonneurs ayant une bonne maîtrise de l’orientation ainsi qu'une expérience élémentaire de la montagne. La cotation ne tient pas compte du niveau, du matériel, de la condition physique et des conditions du moment.

     Le tour de la Tête des Toillies (2010)Côté équipement

    Tout l'équipement nécessaire à l'itinérance en bivouac, et éventuellement, selon la saison et les conditions sur le terrain du matériel complémentaire technique de progression et de sécurité.

     Le tour de la Tête des Toillies (2010) Carte

     Carte IGN TOP25 3637 OT

     

      Le tour de la Tête des Toillies (2010) Sites


     

    Bivouac... au Longet  (2010)

    La Tête des Toillies (entre autre) depuis le Pic de Caramantran (panorama)

      Le Pic de Caramantran... En toile de fonds, le Mont Viso (photo n°2)

    Le col de Saint Véran... En toile de fonds, le Mont Viso (photo n°3)


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  • Les crêtes du clôt des Martres

    au départ d'Authon (Pré alpes de Digne) 

     Cap au Nord... (09/2014)

    Serrière des Cabanes, depuis le col de la Sapie, au loin les Monges


    Ici une "petite balade", "assez tranquille", au départ d'Authon, petite commune située dans les Alpes de Hautes Provence ; au nord-est de Sisteron et nord-ouest de Digne. 


    Hors mis deux patous un peu teigneux, rien à signaler ! Le sentier est bien balisé dans son ensemble, il faut cependant être attentif au niveau du secteur de Dormeilleuse en cas de mauvais temps, l'orientation peut s'avérer délicate. La balade est en crête, à éviter, par grand vent. 

    Authon (1137 m) - Col de la Sapie (1749 m) - Crête du Clôt des Martres - Briançon - Authon : 5 h Authon : 1 137 m... Nous empruntons la piste forestière de la Bastié qui monte tout doucement - mais sûrement - en direction soit du sommet du coin : les Monges et ses 2115 m, soit vers les crêtes du clôt des Martres perchées, elles au plus haut à 1803 m ; notre objectif...[Une reprise placée sous le signe de "tout en douceur"]. On délaissera la sente qui part à main droite vers les Monges, pour poursuivre vers le col de la Sapie (col que l'on ne retrouve pas sur la carte IGN). Sur la même carte, le tracé part en direction de l'Ouest (±), alors que sur le terrain, il monte de façon plus direct et plus franche, vers le Nord (±). Le tracé a semble-t-il était modifié, se laisser "porter" et "guider" par l'excellent balisage (jaune) mis en place... Le sentier quitte définitivement la piste, et s'élève doucement... De subtils parfums chatouillent les narines : lavandes, pins... ils doivent être encore plus prononcés aux printemps.  Nous quittons la forêt, pour poursuivre sur un beau sentier (presque en balcon) où les Monges voisin ne nous "quittent" pas des "yeux"... Nous sommes sur le secteur de Peyre Coste... Plus qu'une petite demi-heure, et nous serons au col de la Sapie.

    Le col (1744 m)... balayé par les vents (assez subtil... toute de même). Une longue ligne de crête à main gauche, tout d'abord la crête de Dormeilleuse, puis la Montagne de Jouère dominée par la Croix de Saint Jean perché à 1886 m ; à main droite Serrière des Cabanes, et la Crête du Raus, le sommet de Coste Belle, et pour finir Les Monges ! La vue est hélas partiellement bouchée par de sympathiques nuages (la météo avait dit pourtant : grand beau !).

    Les crêtes du Clôt des Martres (09/2014) Un petit pique-nique plus tard, nous entamons, cette fois ci la descente... 

    Au loin sur la Montagne de Jouère, où l'on distingue un troupeau de bovins... La crête, file "tout droit", nous, nous bifurquons à main gauche ; nous plongeons vers Authon... au passage on réveillera deux patous, quelque peu teigneux. Briançon (rien à voir avec la jolie ville, vous l'aurez deviné), la D3 (attention, même si la route est peu fréquentée... ça roule quand même un peu !), puis Authon.

    Clap de fin, sur une belle journée, dans les Préalpes de Digne...

     Cap au Nord... (09/2014)

     Crête de Dormeilleuse, au loin la Montagne de Jouère


    Les crêtes du Clôt des Martres (09/2014) Côté difficulté technique

    Difficulté selon l'échelle du CAS : T2 : Randonnée en montagne : Sentier avec tracé ininterrompu. Terrain parfois raide, risques de chute pas exclus. Exigences : Avoir le pied assez sûr. Chaussures de trekking recommandées. Capacités élémentaires d'orientation. 

    Les crêtes du Clôt des Martres (09/2014) Carte

    • IGN 3339 ET La Motte du Caire, Vallée du Sasse. 

    Les crêtes du Clôt des Martres (09/2014) Topo carte (extrait)

    Les crêtes du Clôt des Martres (09/2014) La partie représentée en "jaune" n'est pas représentative... mais approximative. Le sentier est bien balisé. Au sortir de la piste, emprunter le sentier qui monte à droite à travers la forêt, un panneau indique la direction : Col de la Sapie (qui n'apparaît pas sur la carte IGN) & "Baudinard". Sur la carte IGN on retrouve comme indications :  l'altitude : 1745 m et la jonction des sentiers.

    Cap au Nord... (09/2014)


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     Tour du Mont Viso

     

           El giro del Viso (Version : 2005)

     Face Nord-Est du Mont Viso, à gauche le Viso Mozzo 3019 m


    Il n'y a pas "un" tour du Mont Viso mais des "tours" avec de nombreuses variantes possibles... en bivouac ou en refuge. A chacun « sa » façon de « marcher » et de découvrir l'Alpe.

    Certains prétendent, même que c'est l'un des "plus beaux tours transfrontaliers des Alpes méridionales..." 

    J'ai réalisé ce tour, deux fois  La première, en autonomie, avec nuit sous la tente, bivouacs trois étoiles garantis, au mois de juillet 2003 ; et l'autre en « semi-autonomie », nuitées en refuge, et les repas en gestion « libre ». La période : fin de l'été, journées plus courtes, flore moins présente, et peu de monde... "L'endroit" est toujours aussi magique et magnétique ! Une troisième tour ne serait pas impossible... un de ces jours !

     

        El giro del Viso, un grand classique yes ! 


    El giro del Viso (Version : 2005)

    El giro del Viso (Version : 2005) J1 : La Roche Écroulée 1787 m, refuge CAF du Viso 2460 m (pour le bivouac nous avions opté pour le même sens « horaire ». Nous avions planté la tente, juste au dessus du refuge, plus exactement dans le secteur de la Bergerie du Grand Vallon - en ruine - non loin du torrent...) T1 / 700 m d+ / 4 h (pauses comprises)

    Nous remontons la haute vallée du Guil, accueillis par de très nombreuses marmottes... L'itinéraire, est débonnaire juste avant le belvédère du Viso ; il a lieu sur une route asphalté... L'ambiance est plutôt bucolique, champêtre même. Les montagnes se dévoilent petit à petit... le vallon nous ouvre les « bras », au loin en seigneur et maître, le Viso. Le chemin, devient sentier, et se redresse, formant de courts lacets... Le refuge est vite atteints...

    Une première étape, courte... une demi-journée tout au plus. Une bonne façon de se mettre en jambe, pour les étapes à venir. 

     

    El giro del Viso (Version : 2005)

    El giro del Viso (Version : 2005) J2 : Du Refuge CAF du Viso (2460 m) au  Refuge Giacoletti (Italie) en passant par le col de la Traversette (2947 m), et le sentier du Postier ou Sentiero del postino (variante alpine du tour). T2/T3 (secteur sentier du Postier)

    Une belle et longue étape. Tout d'abord un premier effort à fournir pour atteindre le Col de la Traversette, perché à plus de 2900 m. On pourra "admirer" au passage, le tunnel du même nom (Lors de mon premier tour, je suis passée par le tunnel ^^ ! Le tunnel, fait environ 75 m. Il peut être obstrué par un gros névé (ce fut le cas en 2003) ; après quelques acrobaties, j'ai pu m'y faufiler... Cette option est tout aussi sympa, que la montée au col).

    Mais pour cette deuxième édition, direction donc le col ; où se dévoile une magnifique vue sur la vallée du Pô, et toujours sur le Viso ! ... Le sentier, descend, ensuite franchement. Nous avons opté pour le Sentier du Postier qui part à flan ; il faut quitter le sentier qui descend vers Pian del Ré, et prendre à main droite la sente. Le sentier du Postier ou [El giro del Viso (Version : 2005) « Il sentiero del postiero » ] - celui-ci rejoint le Refuge Giacoletti (désert en cette fin de saison) perché à 2739 m. Le sentier est équipé : main courante, câble et marches métalliques. En 2003, et 2005 il n'y avait qu'une simple corde... sur un court passage.  Pour cette version (2005) pas de neige en vue, tout est sec. Mais malgré tout c'est toujours aussi beau ! (Pas de salle hors sac à cette époque, nous avions dû cuisiner à l'extérieur... avec le froid ce fut un grand moment !) 

    El giro del Viso (Version : 2005)

    El giro del Viso (Version : 2005)  Article en fin de page sur Col de la Traversette

    El giro del Viso (Version : 2005)

    [En 2003, nous avions opté pour un bivouac dans le secteur du Refuge de Q.Sella. L’ascension du Mont Viso était au menu de certains. Ascension brillamment réussie par ailleurs. Le sentier du Postier était partiellement recouvert d'un gros névé, et la montée vers le refuge également... rendant le parcours un peu plus sportif. Pour cette option il faut compter : 1100 de dénivelé positif et une journée de 6 h. R2 à R3 (en présence de neige)]


    El giro del Viso (Version : 2005) J3 :  Du refuge Giacoletti au Refuge Alpetto. Lago Superiore, lago Losetto, lago Chiaretto, colle et lago Grande di Viso, rifugio Sella, Refuge Alpetto. D+ 700 m / 5 h. T2

    Une journée tout en douceur, avec au petit matin, depuis la fenêtre du dortoir, une vue imprenable sur le Mont Viso... Pas de nébia à l'horizon ; pour l'instant le temps est clair. Une myriade de lacs glaciaires sont au rendez-vous sur cette très belle étape du tour. Je constate, une chose, c'est toujours aussi beau !!! smile 

    Nous longeons, ici la partie Nord-Est du Viso. (Il y a moyen d'en faire un peu plus... de faire le 3000 m (facile) du coin, le Viso Mozzo, le départ se fait au niveau du Col du Viso. (Ne l'ayant pas parcouru, je ne puis la décrire).

    El giro del Viso (Version : 2005)

    Le refuge Q.Sella passé nous entamons progressivement une petite descente vers le Refuge Alpetto (très beau refuge...). Nous sommes seuls. Le refuge n'étant pas pourvu en salle hors sac (tout du moins à cette époque - 2005 -), la gardienne nous a fourni une plaque électrique... Le comble du luxe dans ce refuge, la douche est chaude et sans jeton ! 

    El giro del Viso (Version : 2005)El giro del Viso (Version : 2005)

    Vers le refuge Alpetto, à travers la Nébia                                                                     Refuge Alpetto (2268 m)


    El giro del Viso (Version : 2005) J4 :  Du  Refuge Alpetto au Refuge Vallanta par le Passo Gallarino 2727 m 

    El giro del Viso (Version : 2005)

    C'est tôt que nous quittons le refuge, direction le Passo de Gallarino ; pour cela nous prenons pour partie le sentier que nous avions quitté la veille... Au détour d'un lacet nous tomberons "nez à nez", avec l'un des emblèmes du parc : la Salamandre de Lanza (voir doc. en fin de page)... La nébbia, nous accompagne pour nos premier pas, donnant à l'ensemble une ambiance étrange, "surnaturelle". (En 2003, celle-ci nous avez accompagnée un long moment. Réduisant considérablement notre champ de vision !). Nous retrouverons vite le large sentier qui mène au Passo. Le point haut de la journée est atteint ! Nous entamons maintenant une longue descente par le Vallone de Giargiatte. Nous passons les lacs et quittons temporairement "l'étage alpin". Ici le rocher et l'herbe rase semblable à la steppe, dominent. Nous descendons d'un "étage" pour trouver une ambiance plus "bucolique" composée de pins, de mélèzes - entre autre - !

    Nous débouchons sur les Granges del Rio, au nord le vallon de Vallante, au loin l'orage gronde, les nuages noirs et forts menaçant ne sont points là pour nous rassurer... La montée au refuge Vallante va être "sportive" ! Nous nous "bâchons", hâtons le pas... L'orage est là... La montagne me dégouline dans les godasses... (flip... flop, joyeux !). Les éléments se déchaînent, la grêle se mêle aux hostilités ; l'ambiance est dantesque. Je n'y vois plus rien ou presque ; la tête rentrée dans mes épaules, les yeux rivés sur mes pieds, mon estomac fait des nœuds beurk. J'arrive hors d'haleine au refuge, les godasses trempées mais grâce à mon poncho le "reste" est sec ! Je suis toutefois transie de froid ...

    El giro del Viso (Version : 2005)

    El giro del Viso (Version : 2005)

    Vallone di Vallanta : au loin l'orage gronde...


    El giro del Viso (Version : 2005) J4 : Refuge Vallanta à L'Echalp par le Col de Vallanta (2815 m) puis le Lac Lestio (2510 m), 6 h/+405 m /-1040 m. De là, nous suivons le Guil jusqu'à la Roche Écroulée. 

     El giro del Viso (Version : 2005)

    Après la tempête... le soleil ! Dernière étape de ce tour 2005. Peu de dénivelé en perspective, mais par contre beaucoup de distance. Le point haut du jour le Col de Vallante et ses 2815 m. Aucune difficulté particulière ici, il suffit de se laisser "porter" par le bon sentier qui même tout là haut, au col. Quelques edelweiss feront les frais de mon argentique ainsi que le Mont Viso, qui nous dévoile ici sa face Ouest. Toujours aussi beau, toujours aussi haut ! Le col... la France d'un côté, l'Italie de l'autre ; la vallée du Haut Guil et de l'autre le vallon de Vallante.... Fabuleux. Une petite pause... Pas de névés cette année côté français, tout est sec. Nous dévalons le pierrier quelque peu pentu composer de gros de blocs (parfois instable), au sortir de celui-ci nous nous dirigeons vers le lac Lestio 2510 m, vient ensuite le sentier qui longe le torrent du Guil (cette option évite de repasser par le refuge du Viso. Mais les deux sont possibles)

    Après une longue et interminable descente nous retrouvons La Roche Écroulée... la boucle est bouclée. Le Giro 2005, aussi.


    El giro del Viso (Version : 2005) Librement inspiré du topo-guide : Queyras Pays du Viso, n°110, Editions D.Richard (2002), pour le tour de 2003. Le tour 2005 fût lui, inspiré du tour 2003 smile


    El giro del Viso (Version : 2005) Côté difficulté technique

    Difficulté de T1 à T3. [Selon l'échelle de difficulté du CAS] T1 pour J1 ; T2 pour les jours suivants. T3 pour le secteur du Sentier du Postier et du col de Vallante. Etre très attentif à  la Nebbia (brouillard), fréquente sur le versant italien, qui peut rendre l'orientation difficile, voire paumatoire. Crampons et piolet peuvent-être nécessaires en début de saison ou si des névés persistent sur certains passages. Se renseigner auprès des gardiens de refuge. Carte et boussole indispensable, GPS conseillé. Accessible aux randonneurs ayant une bonne maîtrise de l’orientation et  une expérience élémentaire de la montagne.

     

     El giro del Viso (Version : 2005) Côté équipement

    Tout l'équipement nécessaire à l'itinérance en refuge, ainsi que le réchaud, la gamelle... pour les repas. (Pour cette version, pas de demi-pension, mais de la gestion libre. Attention toutefois les refuges ne sont pas tous équipés de salle hors sac, on peut être amener à cuisiner dehors !), et éventuellement, selon la saison et les conditions sur le terrain du matériel complémentaire technique de progression et de sécurité.

    El giro del Viso (Version : 2005) Cartes et topo

    Monviso Sampeyre n°106 (IGC), ASF n°8 Ht Queyras Monviso, Montviso St Véran 3637 OT  El giro del Viso (Version : 2005)
    Carte n°10 : Valle Po, Monviso (1/25 000). Édition 2005. Attention ces cartes ne développe que la partie italienne contrairement aux éditions de l'IGC ; elles sont de bonnes qualités. Certaines de ces cartes existent avec un traitement contre la pluie et les déchirures (11.90 €, la carte) Éditions Fraternali. Plus d'infos, ICI : http://www.fraternalieditore.com/ 

    El giro del Viso

    Un très bon topo (il n'existait pas encore à cette époque...), plus d'infos, ICI http://www.visotopo.com/

    Une nouvelle édition viens de paraître, elle s'est enrichie... 

    El giro del Viso

    El giro del Viso (Version : 2005) Hébergements

    • Rifugio Viso 
Alt 2.460 m
 +33-(0)492.468181
Gardiens Paul et Sarah Cieslar 04 92 46 81 81
 refugeduviso@ffcam.fr
 Site www.refugeduviso.ffcam.fr de mi juin à mi septembre
    • Rifugio Giacoletti. Alt 2.741 m

 (+39)-0175.940104 
Gardien et guide Andrea Sorbino, 
(+39)-0121.82127, (+39)-347.9637442 ; 
rifugiogiacoletti@perosa.it Site www.giacoletti.it.
Ouvert de mi juin à mi septembre
    • Rifugio Alpetto. Alt
 2.268 m
 (+39)-340.5130792
Gardien Alessandro Casassa,
 (+39)-0171.995120, (+39)-347.8445251 
rifugioalpettomonviso@gmail.com 
Site www.rifugioalpetto.it
 Lits : 24
. Refuge d'hiver .
Ouvert juin à mi-octobre et 29/12 - 1/5 sur demande
    • Rifugio Vallanta Alt. 2.450 m
 (+39)-0175.956025
Gardien et guide Livio Patrile, (+39)-0175.950161 ; info@rifugiovallanta.it
 Sito www.rifugiovallanta.it


     

    El giro del Viso (Version : 2005) Sites Internet

    • Une très jolie version, en 7 jours...(et un site bien sympa... à découvrir !!) ; au départ de la Roche Écroulée : Les Randos de Nataderic
    • Tour du Mont Viso, au départ de Ristolas, en 7 jours. Avec quelques beaux sommets : Monte Meidassa (3107m), Viso Mozzo (3019 m), Sella Calatà (2940 m), Punta Losetta ou Pointe Joanne (3052m), Pain de Sucre (3208m), ... A découvrir sur : Moutain Spirit
    • Tour du Mont Viso "par le Col de Valante le Passo Gallarino et le Tunnel du Pertuis", en 2 jours. A voir sur : Altitude Rando

    El giro del Viso (Version : 2005) Topo & cartes (extraits)

    El giro del Viso (Version : 2005)

    Extrait du topo-guide : Queyras Pays du Viso, n°110, Editions D.Richard (2002)

     El giro del Viso

    Extrait du parcours (extrait de carte au 1/27 084 - Géoportail) : étape 1.
    La Roche Écroulée - Refuge du Viso

    El giro del Viso

    Extrait du parcours (extrait de la carte n°10, Édition Fraternali) : étape 2. Refuge du Viso - Refuge Giacolett

    El giro del Viso

    Extrait du parcours (extrait de la carte n°10, Édition Fraternali) : étape 3. Refuge Giacoletti - Refuge Alpetto

     El giro del Viso

    Extrait du parcours (extrait de la carte n°10, Édition Fraternali) : étape 4. Refuge Alepetto - Refuge Vallanta

    El giro del Viso

    Extrait du parcours (extrait de la carte n°10, Edition Fraternali) : étape 5.  
    Refuge Vallanta - La Roche Écroulée


    El giro del Viso (Version : 2005) Autres infos 

    Tout sur la "Traversette" 

    http://www.chroniques-souterraines.fr/ : 

    Tout sur la Salambre de Lanza 

        


     

     

     

     


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  •  Entre SRC, Via Alpina, GTA... & Monte Scaletta 

     

     "Montagne montagne montagne, io vi amo."  Pier Giorgio Frassati (1901-1925)


    Petite escapade de trois jours à travers la Haute Ubaye et le Haut Valle Maira. Entre sentiers "bucoliques", et sente du "vertige"... Trois jours assez sportifs, tant au niveau du dénivelé qu'au niveau du kilométrage. De vallons herbeux, en crête, de désert d'altitude au steppe alpine ; avec pour parfaire le décors : marmottes, chamois, et fleurs en quantité !  Ce tour est difficile ; les journées sont longues, les dénivelés "conséquents" & certains secteurs requiert de l'attention et un pied sur. Le grand beau est recommandé pour la première journée.


    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014) J1 : Le Pontet 1948 m - (Col de Larche) - Rifugio Gardetta (Italie, Valle Maïra) Du Pontet au Col de Roburent bon sentier : T1 (fac) ; du Col de Roburent au Col de la Scaletta (T2 ou Moyen : pierrier)  Du Col de la Scaletta au Mont Scaletta 2840 m : pierrier, sentes escarpés, avec quelques petits passages demandant l'appuie des mains. T2 ou Moyen.  Du Mont Scaletta 2840 m au Passo Perroni 2578 m : T4/Randonnée alpine/Difficile : vire aérienne équipée de chaînes, pierrier, risques de chute -  [Globalement T4 sur certains tronçons de la SRC] Du Passo Perroni 2578 m , en passant par le Colle Oserot au Refuge Gardetta T2 .Dénivelé : 1370 +/ 970-/8 h/16 km/T2 à T3 à T4.

    [Les alternatives : Il y a moyen de ne pas passer par le Monte Scaletta, il faut poursuivre après avoir passé le col Scaletta par les sentiers qui se situent en contre bas : S10 / S28 et S27 (numérotation des sentiers), attention toutefois au niveau du secteur : Colletto Vittorio - 2522 m - : secteur raide et pourvu de chaînes (voir sur le site : Cuneo Trekking.  Infos complémentaires agrémentées de photos (site en italien)]. La solution la "plus simple" (et tout aussi sympa), est de passé par les lacs de Roburent pour récupérer le Passo Peroni. Dans l'une comme l'autre des alternatives, ne pas négliger le temps horaire, le dénivelé et la distance.]

    C'est parti pour une belle journée... Tout commence par la montée vers le Lac de l'Orrenaye, au passage on admirera le beau vallon de l'Orrenaye : verdoyant à souhait, avec ses marmottes (peu farouche) et son lac. Où l'on prendrait bien une pause ; mais voilà déjà le Col de Roburent et ses 2502 m, un pas de plus et c'est l'Italie ... en contrebas le lac de Roburent se dévoile petit à petit. Superbe !

    Ce qui l'est moins c'est la sente fort bien marquée qui monte au col de la Scaletta (2614 m) (le deuxième et pas le dernier des cols de la journée !) ; une sente raide à souhait ! Une pause, puis on poursuit vers la "Scaletta". Raide vous avez dit ? Effectivement, mais c'est relativement court, donc forcément "intense" comme effort ; tout comme ce qui suivra. Nous quittons les alpages verdoyant de l'Orrenaye et de Roburent pour entrée dans le "territoire du cailloux", sec, voir même très sec. Le col de la Scaletta, est là. On se tourne légèrement pour "admirer" la "muraille" qui nous fait face, celle qui conduit au Monte Scaletta  ou Mont Ladder (2840 m)

    - Heu, c'est par là ? sarcastic

     Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    La "fameuse" galerie, une entrée en matière un peu inattendue... 

    Il semblerait que "Oui"... Le chemin pour monter au col, semble tout d'un coup être une petite formalité lorsque l'on se trouve là. La perspective peut provoquer parfois de drôle "d'illusion"... (en claire : une perception déformée sur la "chose"). Bref, montons, puisqu'il le "faut" ! Nous poursuivons notre montée qui au finale, certes est "raide", mais ce fait plutôt bien, ceci dit, ici il vaut mieux avoir le pied plus que sûr, car il a parfois tendance - même avec de bons godillons à semelle Vibram® - à zipper "sévère". Le secteur est balisé rouge et bleu, car nous sommes sur le fameux : Sentiero Roberto Cavallero : le "SRC". Le "SRC" est un sentier assez difficile, très alpin ; sujet au vertige s'abstenir ! La première partie est une "formalité" : une sente bien marquée (attention toutefois !) qui débouche sur un tunnel (une ancienne galerie militaire d'avant guère - la seconde bien-sur-)... Brrr, fait "sombre", peut engagent. Une bonne frontale pour éclairer le tout. On s'y "engouffre", un premier "coude", puis puis un deuxième, on poursuit... au sortir de celui-ci on retrouve le sentier... L’ascension est ici un peu plus délicate, (bien suivre le balisage !) il faut encore pauser quelques mains (petit ressaut en II) ; suivre la sente escarpée qui parfois se mire dans le vide ; admirer le paysage : le Viso joue avec les nuages au loin ; faire "gaffe" ou l'on pose les pieds car parfois le cailloux - maître des lieux - a tendance à vous filer entre la gomme des chaussures, et vous faire vaciller... Et puis c'est "l'arrivée" au Monte Scaletta avec son bunker un peu fatigué faut le dire ; en compagnie d'un "petit" vent frais qui vous rappelle qu'après une bonne suée - celle de la montée - qu'il vaut mieux se couvrir pour la pause..

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)Le Monte Scaletta, faisait parti à l'époque du Mur des Alpes ; construit par l'Italie pour défendre sa frontière. La construction de ce "mur" a été réalisé entre 1930 et 1935, et était gardé par les Gardes Frontières (Guardia alla Frontiera). Le Monte Scaletta servait à l'époque de poste d'observation

    Une pause, une photo... un regard vers l'Est, l'Ouest... un regard à 360°. Une fleur, puis deux, poussent là, on se demande bien comment. Et puis il faut songer à poursuivre, le long de cette crête qui file au loin ; qui file en point d'interrogation aussi (sur la carte, une portion m'intrigue quelque peu, le symbole "ΟΟ" représenté ne figure pas sur la légende, mystère, mystère) Sous le sommet, la sente file au loin (C'est aussi, l'endroit idéal pour faire une pause car couper du vent. Comment ne pas y avoir songé ?? une belle "plage" verdoyante vous accueille. L'herbe raz se débat, ici, entre vent et cailloux pour subsister.) Carte en main, nous demandons quelques infos complémentaires sur la suite (le fameux tronçon mystère). En italien dans le texte, cela donne ceci : "Come è il sentiero ?".. "È un buono sentiero... non difficile, molto bello !". Ok... Je sais que le dit sentier comporte des portions équipés de chaînes, et joue parfois avec des synonymes de type "aérien", "vide", "gazeux", "surprenant". Affaire à suivre !

    Allez "z'ou"... c'est partie pour le SRC ; pour une séquence "pure montagne" ou "montagne pure" wink2. Un "truc" comme on les aimes ou pas, c'est selon. La sente file, doucement, mais surement. Première rencontre, avec mes "amies" les chaînes sur une vire (confortable ou presque, le vide n'est point loin, mais à distance... pour ne pas sentir le "malaise" poindre, quand comme moi, on est pas très (ou plutôt perdu l'habitude) à l'aise avec cet élément que l'on appel : le "vide" ou dans un autre jargon "le gaz". Pour paraphraser l'équipe qui nous précède : "Molto bello"... Si, si. vraiment beau, même la difficulté du "chemin" ne gâche rien à cette belle traversée, bien au contraire elle l'alimente... Tout simplement superbe !

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Monte Scaletta - 2840 m -, appelé aussi Mont Ladder

    Sur la vire... équipée

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

     

    Petites successions de sentes escarpées, de vires équipées (un passage est plus aérien que les autres (pour ma part, "of course") en prenant un "peu" ma respiration, je passe beurk. Surtout rester "concentré" he ; sur la première partie du SRC ; la difficulté décroît ensuite, la sente file à flan (avec un côté toujours "face au vide", et l'autre bien-sur toujours aussi "zippant"...).

    Le Passo Peroni est en vu. Il faut remonter un peu pour l'atteindre... le Passo enfin. Le SRC, se poursuit Mais avant, de continuer vers l'objectif du jour : le refuge Gardetta, nous échangeons quelques mots, carte en main, avec le groupe de randonneurs italiens qui nous ont précédé sur le SRC, pour éclaircir un point sur le "fameux tronçon mystère" représenté sur la carte... des petits ronds, les uns à la suite des autres.... Curieux ? En fait ce n'est qu'une conduite d'eau souterraine, avec quelques regards qui jonchent le sentier, ni plus ni moins. "Bien sage"... très drôle cette carte (pourtant au combien précieuse, et précise... ce petit "détail" aurait pu, cependant être un peu mieux décrit... Cela m'a fait penser à tout sauf à ça !). Le "mystère", éclairci, nous poursuivons... Passo la Croce Occidentale, Bi.Due Valli, Passo la Croce Oriental - 2630 m --. On enchaîne non pas sur le "SRC" qui mène au col Vittorio - 2522 m - mais par la "piste" (si, si) militaire qui part à main droite au niveau du Passo la Croce Oriental, pour rejoindre la Combe Emmanuel Sup. et son col : l'Oserot, qui nous font face. [SENTIER NON BALISE : Nous évitant ainsi de descendre de trop, et trop "abruptement", mais pour mieux remonter ensuite. Nous croisons sur notre beau chemin, deux "jeunes" hommes (la soixantaine, bien passée) qui nous donnent le "bonjour", nous échangeons quelques mots, et pour finir, ils nous indiquent la "marche à suivre" pour aller au col de l'Oserot par la Combe Emmanuel : poursuivre sur la piste et la quitter après le "passaggio dirupato" juste sous "al livello del primo innevato al livello dell'ébouli" [car] "perché la pista è crollata e la strada è in molto cattivo stato"... (tout cela accompagné de la gestuelle adéquat : mouliné de bâtons, des mains, pointant la zone a éviter et à quitter..) Tout un programme... ! Effectivement, le sentier c'est "cassé la figure" (pour rester poli), il faut donc opérer un changement de chemin (et de cap)... passer en face. Un grand moment ! Des éboulis mal commode, où chaque pierres s'amusent a se "dérober" sur chaque pas fatigués... Une chute, puis deux (aiee... mon post...), une descente sur les "fesses" (oups, pardon), dans un très court passage d'éboulis de cailloux très fins (et glissant...), pas très esthétique ni très académique mais c'est plus "sûr" he... un chaos de bloc plus tard, et "hop" nous voilà rendues sur la "voie" normale qui mène à l'Oserot... (il est préférable, voire même conseillé de ne pas emprunter la piste - qui vous tend les "bras" - pour couper au plus court, car le secteur est vraiment "pourri",  la piste disparaît même par endroit sous des "tonnes" de cailloux et de blocs en tous "genres" qui en plus ne demande qu'à vous rouler dessus à la première occas... [par ici le randonneur, tout frais : splash...beurk ] mais de bien suivre le chemin à main gauche, le chemin "principal". Un pied sûr, et une bonne connaissance du milieu sont nécessaires).

    [Sur l'extrait de carte, j'ai représenté une sente qui part à main gauche, sur la piste militaire, cette sente rejoint le sentier principal noté S27, celle-ci est plus sûr, que le chemin que nous avons emprunté barré d'une croix sur l'extrait de la carte, elle évite d'emprunter le SRC]

    L'Oserot, avant dernier col de la journée, enfin ! ... Gardetta n'est plus très loin, la journée touche presque à sa fin...

    Youpi !!!!!!!!!!

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Sur la Via Alpina et la GTA

    Petite astuce... pour arriver à "Gardetta", emprunter en premier lieu le sentier principal après le Passo Rocca Brancia (2606 m) - sur la carte, et le terrain : GTA et Via Alpina, balisé en rouge et blanc - puis bifurquer à droite au niveau de la "Caserma" (petite caserne), sur un sentier balisé en orange évitant ainsi de poursuivre jusqu'au Passo della Gardetta. Cette petite sente est bien balisée, et bien marquée (comme indiqué sur la photo ci-dessus)...

    Refuge Gardetta... 8 h plus tard (pauses comprises...) !  zzzzzzzzz

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014) Le tracé que nous avons suivi, soit le SRC, faisait parti du : Vallo Alpino l'équivalent de notre Ligne Maginot. Cette ligne de défense cours sur près de 1850 km... Le Mur des Alpes est similaire à la Ligne Maginot pour la France, la Ligne Siegfied pour l'Allemagne ou encore  le « Réduit national » ou « Réduit » pour les Suisses. La frontière est "constellée" de vestiges militaires : bunker, galerie (celle de la Scaletta), conduite d'eau et autres fortins. Au sommet de la Scaletta, un bunker assez fatigué par ailleurs, et toujours présent... Témoin du passé. Sur une grande partie du parcours on croise nombre de ces édifices. Le Refuge della Gardetta, n'est autre qu'une ancienne caserne reconvertie en un "douillet" refuge... 

    Histoire du Vallo Alpine

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

     Le Refuge Gardetta... au loin.

     Le tracé de cette première étape ... sportive !

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra (2014)

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

     En toile de fonds, on devine la Rocca la Meija - 2831 m - (le "monolithe" qui dépasse, "presque" au centre de la photo)

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014) J2 : Refuge Gardetta - Refuge Campo Base (Haut Valle Maïra) par le col d'Enchiausa (2735 m) et le Valle d'Apsoi. Une "grosse étape", là aussi, le dénivelé négatif est assez conséquent. Il faut compter 8 bonnes heures pour aller d'un refuge à l'autre. Nous quittons ici la SRC pour poursuivre sur des "sentes" moins aériennes... mais toutes aussi belles ! Cotation : T2/T3. Dénivelé : 1170+/ 1850 - ; 8 h

    C'est une belle journée... qui commence ; pas un nuage à l'horizon. Direction le refuge de Campo Base, situé dans le Haut Valle Maïra, perché à 1650 m, loin très loin. Aujourd'hui, c'est encore une longue étape qui nous attends, plus de descente que de montée : un passo et un col à franchir et une longue distance à parcourir. 

    Le premier est vite atteint, il s'agit du Passo de la Gardetta, à environ 30 min du refuge. De celui-ci on devine ce qui nous attend au loin, de l'autre côté : la longue montée au col d'Enchiausa. (Ça promet !). En attendant il faut entamer la première longue descente du jour : 600 m de dénivellation négative en suivant le Prato Ciorliero situé juste sous les contreforts du Pico Eco où un chamois joue les équilibriste sur ses pentes (très) escarpées. 

    Les granges Resplendino sont "vites" atteintes... nous continuons notre "escapade" du jour à travers une belle forêt composée entre autre de mélèzes ; nous poursuivons jusqu'à atteindre le sentier qui nous mènera au col d'Enchiausa. Après une longue descente, nous voici maintenant "face" à la montée du jour... 

    Plutôt bucolique et sympathique, le chemin aujourd'hui...  Au détour du sentier, un troupeau d'ânes vient à nous. Curieux, mais surtout très intéressés par ce qu'il y a dans nos sacs, et même dans nos poches... Le museau à l'affût de la moindre friandise, qu'hélas nous n'avons pas. 

    Le sentier se relève petit à petit ; le col se dévoile enfin, ses atouts charmes : le "cailloux" et pour rompre avec la "monotonie" du minéral, quelques plaques de neige. Mais pour l'heure, nous sommes toujours dans le joli et verdoyant Valle d'Enchiausa, entre Soubeyran et Bric Content, puis entre entre Bric Moulinière et Auto Vallonesso, qui en imposent par leur masse respective. Le sentier lui, file à flan, toujours en monde "ascendant"...

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

      Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Valle d'Enchiausa

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

     Col d'Enchiausa - Colle di Enchiausa 2740 m, le point haut du jour 

    Valle di Apzoi

    Enchiausa... Enchiausa... Enchiausa... ton univers "impitoyable" (comme dirait "l'autre"). Que c'est long, mais alors très long (enfin, ce n'est qu'une impression, j'ai juste hâte d'en finir avec la montée). Une pause pâte de fruit (pour l'énergie glasses) s'impose... et c'est reparti sur le chemin d'éboulis. Un pas, puis deux, puis trois... un premier névé franchi, puis un second... Le chemin se perd, le gris du caillou se confond dans le décor. Droite, gauche, tout droit... Un tour d’horizon, un vague trace de peinture et puis la longue litanie d'un pied devant l'autre continue, ainsi jusqu'au col...

    Le col d'Enchiausa - Colle di Enchiausa 2740 m : à main gauche la Tête de Moïse 3100 m et à main droite l'Auto Vallonasso - antécime SE - 2883 m ; d'un coté le Valle d'Enchiausa et ses alpages verdoyants et de l'autre le Valle di Apzoi, son immense lac et son cirque glaciaire.

     

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Laghi di Apzoi

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Nous poursuivons notre descente à travers tout d'abord une sente bien marquée dans un éboulis de petits cailloux assez fin qui requiert un peu d'attention, pour ne pas dire beaucoup ; nous imposant par endroit quelques figures acrobatiques dignes des plus grands patineurs du moment... Quelques saltos et un gros névé plus tard, nous atteignons la moraine composée pour l'essentiel de gros chaos de blocs parfois instables, mais pas assez pour nous déséquilibrer. Nous laissons ici le monde minéral pour pénétrer dans le monde du végétal... La descente se poursuit "tranquille" : nous rejoignons le sentier Frassati - ou le SPGF (qui est aussi la GTA, ou encore le S13 et accessoirement le fameux SRC !). Au passage on admirera le joli Lago Visaissa qui se situe juste en contre-bas... Au sortir du Valle di Apzoi, il y a une multitude de sentiers pour rejoindre Chiappera qui n'est plus très loin, 3 km tout au plus. Nous optons pour la version : Sentiero Frassati et Sentiero Cavallero* A l'altitude  1800 m, nous bifurquons pour retrouver un belle piste forestière, qui file à flan, Nous avons pour un court instants fini de descendre. Cela fait du bien de se retrouver sur du "presque" plat, et sur un chemin où le pied ne bute pas contre un caillou, celui-ci ayant la fâcheuse tendance en cette fin de journée à traverser la route en vue de vous faire trébucher lourdement ou presque (heureusement que le dit caillou ne réussi pas son coup à tous les coups...he, si non bonjour le postérieur oops!) ; cela fait aussi du bien aux cuisses, car à cette heure ci de la journée, et avec le train d'enfer que nous menons depuis deux jours,  elles aussi, commencent à manifester un certain mécontentement. En résumé, ça chauffe à tous les étages !

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    [Pour l'option "SRC", il est vivement conseillé d'avoir le pied plus que sûr, une bonne connaissance du terrain et un bon sens de l'orientation, car par temps incertain l'orientation peut s'avérer compliqué. Ce tronçon du "SRC", n'est pas vraiment fréquenté. Le balisage est en place, mais Mère Nature a mis sur le parcours quelques embûches : arbres qui vous barrent la route, végétation exubérante en tous genres, balisage quelque peu disparate par endroit car le terrain a semble-t-il bougé (glissement de terrain, neige...) Ce tronçon est plutôt réservé aux habitués des terrais à "chamois"... Il existe une solution bien plus confortable, il suffit pour cela de continuer sur le Sentiero Frassati et de bifurquer au niveau de la source Pausa (1920 m), et de plonger ensuite par un bon sentier estampillé : "Via Alpina" ou S16]

     

    Nous quittons le sentiero Frassati pour emprunter le SRC qui plonge plus que franchement dans un pierrier assez malcommode à descendre (pour ne pas dire très pénible), il faut viser juste entre chaque pas (vaut mieux ici avoir une bonne paire de godillots de marche, si non bonjour les chevilles !). Le SRC se mérite, car ce tronçon est plus que facétieux ! Après s'être fait un peu chahutés par les cailloux, fouettés par quelques branches indisciplinées, avoir mis en "danger" un pied voir les deux dans des trous soigneusement recouverts d'herbes "folles", enjambés quelques troncs jonchés ça et là sur le sol, chercher du regard les "balises rouges et bleues" qui par endroit ont tendance à jouer avec nos "nerfs" en se dissimulant derrière un grand fatras en tous genres ; nous retrouvons avec joie la Via Alpina, et un bon sentier... Chiappera n'est plus très loin ! Enfin... Cela fait  plus de 7 h que nous parcourons l'Alpe maintenant et la fatigue commence à se fait sentir. 

    Nous entendons au loin, un concert de bêlement... Un troupeau sans doute est dans le secteur. Le nez sur nos godasses à humer l'air, le son se fait de plus en plus présent m'obligeant à sortir de mes rêveries (je commence a être en mode : automatique Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)) ... Le troupeau n'est pas au prés mais sur le sentier (plutôt étroit et bordé d'arbres et autres végétaux), au loin et face à nous ! Le berger nous fait signe... et nous demande gentille-ment de nous "garer" sur le haut de celui-ci, pour laisser passer les bêtes (vu le nombre vaut mieux se pousser !)... Les brebis et quelques chèvres déboulent dans un ordre dispersé, accompagnées de quelques chiens aux regards curieux (pour ne pas dire flippant), suivies d'autres bergers affichant un large sourire, en nous indiquant que leurs chiens sont des "amours" (pour certains nous avons comme un doute)...  Il y a plus d'une centaine de têtes ! Impressionnant... Un pause donc, pour laisser passer ces "dames..." qui n'hésitent pas à vous bousculer, voir même vous marcher dessus, au passage quelques malheureuses fleurs feront les frais de leur appétit vorace... 

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    La route... enfin (non pas que j'aime particulièrement le bitume, mais purge que cela fait du bien de sentir un truc vraiment plat sous la godasse... un vrai bonheur !) et puis Chiappera... une halte pour se rafraîchir et déguster une bonne glace à l'eau goût "Lemon" (des heures qu'on en rêvait !!)

    Encore 20 minutes... et se sera le "lancé" de godasses. Trop cool...

    Campo Base, 8 h, plus tard... Une bonne bière local, un bon repas, et surtout un bon gros dodo ! 

    zzzzzzsleep

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Vers le Passo Della Cavalla par le sentier Pier Giorgio Frassati* Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Vers le col de la Gypière-Oronaye 2482 m

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014) J 3 : De Campo Base au Pontet, en passant par le Passo della Cavalla 2539 m, le Colle Aguya, le Col des Monges, et pour finir le col de la Gypière-Oronaye 2482 m. T2 / Dénivelé : 1025 + / 715 -/6 h. 

    Nous empruntons le même chemin que la veille pour rejoindre le Passo della Cavalla. Ça grimpe joyeusement, mais doucement... le réveil musculaire ce fait tout en douceur et à la fraîche. Deux options sont possibles pour rejoindre le Pontet ou Larche : la première le Col de Sautron et la deuxième c'est pour celle-ci que nous avons opter : le Col des Monges ou Colle delle Munie. Pour un retour tout en douceur, certes plus long et un peu moins direct que le "Sautron", mais en terme de raideur y'a pas photo... c'est un poil plus doux, et puis aussi cela nous permet d'arriver directement à la voiture sans passer par Larche et la navette de 17 h... et la demi heure à pied pour remonter au parking. A cela il faut aussi ajouté une météo au beau fixe, sans quoi nous aurions opté pour un retour plus direct, en passant par le très beau col de Sautron.

    La montée au Passo della Cavalla est pour partie commune avec le Col de Sautron, nous bifurquons en arrivant à la Fontaine del Baciasset pour emprunter le sentier PGFrassati... à main gauche. Sentier qui ne nous est pas inconnu, car nous l'avons parcouru il y a peu ; à la seul différence qu'aujourd'hui le ciel est bleu et le vallon ensoleillé nous laissant entrevoir un magnifique paysage. L'ambiance y est moins entourée de mystère et d'étrange que lors de notre dernière escapade. La lumière ça change tout !

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

     Passo della Cavalla

    Le Passo, une pause, et nous poursuivons, toujours sur  le sentier PGFrassati, en direction du Col des Monges, au passage on pourra de nouveau admirer au loin le Valle d'Apsoi, parcouru la veille, ainsi que la Tête de l'Oronaye ou Têtes de Moïse 3100 m qui fait figure de géant sur la crête sommitale.

    Le col des Monges, la frontière est franchie... Un patou navigue au loin sur la crête.... seul. Les "Monges" ou "Munies", toujours aussi beau le coin. Un petit vent frais oblige le repli en contre bas, où un énorme troupeau paisse ... ce qui explique la présence de Sieur Patou quelque instant plus tôt. Patou totalement indifférent à notre présence car nous sommes à une bonne distance de son troupeau ; il saura nous rappeler à l'ordre lorsque nous serons un peu trop près... Une première pause au soleil (c'est mieux), en attendant que le troupeau quitte le secteur que nous convoitons... c'est à dire le sentier qui mène au col de la Gypière. A noté que ce sentier n'existe pas sur la carte, et donc n'est pas balisé, seule, une sente cours à flan, bien visible au sol .

    Nous profitons que le troupeau monte en direction de la crête pour filer, vers notre dernier col du jour. Une nouvelle pause pour observer marmottes et autres marmottons ainsi que le troupeau et son berger.

    Le col de la Gypière-Oronaye 2482 m, est atteint, reste plus qu'à redescendre vers la civilisation.

    Clap de fin sur une tournée de trois jours hautes en couleurs... 

      Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    La Tête de Moïse 3100 m et le Valle di Apzoi - Le col des Monges ou Colle delle Munie 2542 m

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

     Voilà, c'est fini... nous retrouvons, le chemin que nous avons emprunté deux jours plus tôt.

    Au loin, le mauvais temps pointe le bout de son nez, il est "temps" [hélas] de rentrer !


    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)  Côté difficulté technique 

    L'ensemble des difficultés du parcours sont variables, la partie la plus "simple" (T1) est celle du début du Pontet au Lac et Col de Roburent, pour le reste la cotation la difficulté varie T2/T3 à T4. [Selon l'échelle de difficulté du CAS ] Ce parcours est très sportif, et requiert une bonne endurance, une bonne connaissance du milieu, et de l'orientation. Les dénivelés sont conséquents plus de 1000 m/jr ; le temps de marche est en moyenne de 7 h à 8 h/jour. Le sentier R.Cavallero est à réserver aux personnes n'étant pas sujet au vertige, et ayant l'habitude d'évoluer en "terrain exigent" : passages exposés avec risques de chute, pierriers, pentes mêlées de rochers sans trace, passages équipés, désescalade.., pas d'escalade facile, ici coté : II (sur le SRC la cotation est en générale de T3 à T4 - voir même de l'alpinisme, et requiert un équipement spécifique : corde, baudrier, casque... et une bonne expérience !!!). 

     

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014) Côté équipement

    Tout l'équipement nécessaire à l'itinérance en refuge. et éventuellement, du matériel complémentaire technique de progression et de sécurité : un brin de corde, longe, mousquetons... pour le SRC

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014) Cartes 

    • Cartes : 3538 ET Aiguille de Chambeyron / ASF n°7 Chambeyron Val Maïra
    • Pour cette "balade" - très sportive :  carte au 1:20 000ème de Bruno Rosano. Cette carte se présente sur deux faces, elle est étanche, résistante au vent et à la pluie. On y trouve aussi des informations sur les grands chemins que l'on peut rencontrer dans le Val Maïra : GTA, PO, Sentier de Pays, Sentier Roberto Cavallero ou "SRC"... etc. Elle ne coûte que 10 € !

       Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    •  On peut aussi se procurer la carte au 1/25 000 ème des Éditions Fraternali, n°11, Alta Val Varaita, Alta Val Maïra, compatible avec les GPS ; en plus des indications habituels on y trouve aussi les portions praticables à vélo. L'édition que nous avons trouvé daté de 2008. Plus d'infos sur : www.fraternalieditore.it. Attention toutefois cette carte ne représente que la partie italienne il faut la compléter avec la carte IGN 3538 ET. 

     

     Hébergements

     

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014) Sites Internet 


    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014) Topo cartes (extraits)

     Entre Haute Ubaye et Val Maïra... (2014)

                                                                                                 Extrait de la carte au 1:20 000ème de Bruno Rosano / 1ère partie

     Entre Haute Ubaye et Val Maïra... (2014)

     Extrait de la carte au 1:20 000ème de Bruno Rosano / 1ère partie suite

    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Entre Haute Ubaye et Val Maïra... (2014)

    Extrait de la carte au 1:20 000ème de Bruno Rosano / deuxième étape 


    Entre Haute Ubaye et Valle Maïra... (2014)

    Extrait de la carte au 1:20 000ème de Bruno Rosano / dernier jour

    Entre Haute Ubaye et Val Maïra... (2014)

    Extrait tiré de Géoportail, carte IGN (échelle au 1/13000ème). Dernier partie du troisième jour


     

     



















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