• De lac en lac, dans le Queyras...

     

    Vallée du Guil

    « Autour du Refuge du Viso »

    Le lac de Clôt Sablé 2720 m

    Au départ de la Roche Écroulée 1787 m, en remontant le Guil en direction du Refuge du Viso 2460 m. Ici le Mont Viso se mire dans les eaux froides de ce petit lac confidentiel. Il se situe sur la rive gauche du Guil. Ici on cherche son « chemin », car il n'y a aucune trace de peinture, aucun balisage... rien ! Le Refuge du Viso, n'est pas très loin, il se situe à environ 2 km, de l'autre côté, sur la rive droite du Guil.  [Ce lac n'est plus accessible, il fait parti d'une réserve intégrale, où l'accès est désormais interdit]

    De lac en lac, dans le Queyras...

    De lac en lac, dans le Queyras...

    Lac Porcieroles 2680 m

    D'un lac à l'autre, après le beau Clôt Sablé, celui de Porcieroles mérite aussi un bel effort. Sur la rive droite du Guil, non loin du Refuge de Viso. Il se situe juste sous le Couloir du Porc celui-là même qui mène au Refuge Giacoletti qui se situe en Italie. La vue là, aussi, est superbe ! Il suffit au départ du refuge, de se laisser guider par les marques jaunes et les cairns. Au passage on pourra observer, une « petite » curiosité géologique : la Serpentine, témoin du passé, de couleur vert sombre, et d'aspect « écaille » de poisson. Il faut compter une bonne journée, soit environ 6 h pour 960 m de dénivelé. Je lui ai rendu quelques petites visites, lors de différentes itinérances dans le secteur, le lieu est toujours aussi beau et sauvage.

    De lac en lac, dans le Queyras...

    Lac Lestio 2510 m, sources du Guil

    Le « petit » dernier !

    Vue et revue, lui aussi, lors de mes différents passages. Sur une journée il faut compter 18 km, pour 850 m de dénivelé. La route du Belvédère, quoique jolie est plutôt longue, mais le lac Lestio, reste, un bel objectif. Deux façons d'y accéder : soit par le refuge du Viso soit par le sentier qui remonte le Guil. Le lac est « lové » dans un cirque dominé par quelques beaux sommets : la Pointe Gastaldi 3210 m, la Pointe de Rome 3069 m et la Pointe Joanne 3052 m, ce dernier est accessible, sans difficultés majeurs, depuis le Col de Valante 2815 m. Pousser la curiosité et monter jusqu'au Col Valante perché à 2815 m, de l'autre côté c'est l'Italie. Ici il faut remonter un grand éboulis de chaos de blocs – parfois instables -. Mais une fois là haut, la face Ouest du Viso en impose, et la vue plongeante sur le lac est superbe.

    Pour voir les lacs autour du Viso, il « suffit » d'en faire le tour. Mais là, c'est une tout autre histoire. La « balade » est belle, un peu difficile et se fait sur plusieurs jours.

    De lac en lac, dans le Queyras...

    Les Lacs du Malrif avec le petit "plus" l’ascension du 3000 m coin : le Grand Glaiza 3293 m !

    « Vous reprendrez bien un petit peu de glace ? »

    Réalisé lors de l’ascension du Grand Glaiza ou Punta Merciantaira 3293 m. Une belle « bavante » pour arriver au sommet, mais une belle récompense aussi car au passage on peut admirer de très beaux lacs d'origines glaciaires : le Grand Laus 2583 m, le Lac Mézan 2675 m et pour finir, le plus haut le Petit Laus 2805 m. Si on « stop » ici, on aura fait 800 m de montée ! Hé oui, le départ se fait depuis le secteur de la Bergerie du Lombard, à 1982 m. Par contre pour le sommet, c'est 300 m de montée en plus, mais le panorama à 360° mérite ce « petit » effort.


    Un petit tour du côté d'Arvieux...

    Lacs du Cogour, Lac de Néal, de la Favière & les Lacs Marion !

    Ce petit coin de nature est assez facile d'accès... Il suffit de se garer, au bout du bout, de la petite route, dans le secteur appelé « Le Pré des Vaches » 1966 m, après le petit village de Brunissard puis d'emprunter la piste, et se laisser ainsi « porter » jusqu'aux Chalets de Clapeytos 2221 m. La piste se fait sentier, et « grimpe » tout doucement vers les premiers lacs, ceux du Cogour, les Lacs de la Favière et de Marion sont tout proches ! Pour aller admirer le Lac de Néal, il « suffit » de « grimper », jusqu'au Col de Néal 2509 m. Il faut alors descendre d'environ 50 m – pour mieux les remonter ensuite ! - Le secteur est magnifique, il se visite même l'hiver avec raquettes aux pieds (attention toutefois aux risques d'avalanches !). J'ai tester les deux versions : estivale & hivernal, dans les deux cas, c'est vraiment très joli. Pour le retour on peut emprunter un sentier qui descend à main gauche, après le Col de Néal ; celui-là même qui part en direction du Lauzon. On peut aussi emprunter le Col du Lauzon, mais la « balade » est nettement plus longue, il vaut mieux, être garer dans le village de Brunissard, et emprunter le petit sentier qui monte en direction du Col du Cros 2309 m. Il faut compter une petite journée, et environ 14 km pour 650 m de dénivelé si l'on opte pour une version « simple »...

    De lac en lac, dans le Queyras... IGN - 3637OT - Mont Viso - St-Véran - Aiguilles - PNR du Queyras


    Les lacs de Soulier 2492 m, raquettes aux pieds !!!

    Une jolie petite balade hivernale au départ de Soulier 1816 m. Il faut suivre le torrent de Souliers jusqu’aux bergeries 2064 m, et remonter le vallon jusqu'au lac. Le lac se situe sous les contreforts du Pic de Rochebrune 3320 m, le lieux malgré la neige est minéral à souhait ! C'est 650 m de dénivelé, pour 5 h, en aller-retour ! En hiver, il faut évoluer avec prudence, donc, être attentif aux risques d'avalanche, être équipé comme il se doit : DVA, pelle, sonde, et bien évidement savoir s'en servir !

    De lac en lac, dans le Queyras... LIGN TOP25 3537ET Guillestre - Vars - Risoul 


     Lacs Malrif (Grand Laus 2583 m, Petit Laus 2805 m, Mézan 2675 m)

    Sur le GR58 ...

    Compter environ 4 h de montée et près de 1 040 m de dénivelé positif, pour aller admirer ce très beau lac ... Non loin de là, on peut aussi aller voir le Petit Laus et Mézan. Le départ se fait depuis Abriès par l'itinéraire classique du Tour du Queyras.

    Ou depuis la Bergerie des Lombard, ici l'itinéraire est plus court, et  le dénivelé est d'environ 815 m, compter 4 h

    De lac en lac, dans le Queyras... IGN : TOP 25 - 3637OT "Mont Viso-Saint Véran-Aiguilles/PNR du Queyra

    De lac en lac, dans le Queyras...De lac en lac, dans le Queyras...

    Le Grand Laus depuis le Col du Petit Malrif sur le GR58 (et lors de mon tour du Quayras)


     

     Lac Egorgéou 2394 m

    De lac en lac, dans le Queyras...

     

     

     


  • Orientation et progression

    Lire une carte, s'orienter, la boussole...

    Orientation et progression


    Lire et utiliser une carte par l'IGN


    La boussole par la FFRP

     Comprendre les cartes topographiques


     Utiliser une carte IGN, ce que je dois savoir.

    [Stage APPN, 12/07.]


    Comment s'orienter...

    www.partir-en-vtt.com


     

     

     


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  • Le tour du Pic d'Asti

    (bivouac)

    avec cerise sur le gâteau l’ascension du Pain de Sucre

       (07/2005)

      Le tour du Pic d'Asti  (bivouac)

     Vallon de Soustre


    Pour faire ce grand tour... il faut compter 2 jours et demi. Pour pimenter un peu la chose, l'option « bivouac » a été retenue, si non, et bien cela n'aurait pas été drôle... Cette belle escapade a débuté en Queyras, dans la Haute Vallée du Guil. Le chemin lui a été moult fois parcourus, avant, et après cette petite « balade ».

    Le tour du Pic d'Asti  (bivouac) Attention toutefois, cet itinéraire a été réalisé en 2005, soit 2 ans avant la création, en 2007, de la Réserve Ristolas-Monviso, qui protège 2 300 hectares entre 1 800 et 3 300 m d’altitude dans le Parc naturel régional du Queyras. Plus d’informations : Ristolas - Mont-Viso. Les randonneurs sont tolérés sur les itinéraires balisés. Se conformer à la réglementation. Plus d'infos auprès du Parc naturel régional du Queyras 04 92 46 88 95.


    J 1  : un truc que l'on se dit : « une fois, mais pas deux ! » ; et qu'au final on « fait » et « refait », à croire que parfois l'on est un peu « zinzin » ou que l'on « kif » Le tour du Pic d'Asti  (bivouac)(pour parler d'jeune) le lieu ou, « pire » encore que l'on adore se fatiguer les « mollets » ! Bref... pour résumer : « Quand on aime... on finit par ne plus compter, et compter ses pas ! ».

    Donc, de la Roche Écroulée 1780 m au Valle di Soustra ou Vallon de Soustre – Italie – en passant par le Passo di Vallanta 2815 m & le Col de la Losetta. 1100 m d+/ 20 km / T2. La montée au Passo di Vallanta 2815 m ce fait sur sentier rocheux (chaos de blocs parfois instables). Attention de la neige peut être présente. 

    La route du Belvédère, est très jolie, mais plutôt longue – surtout quand on l'a déjà parcouru – cela paraît encore plus long pour ne pas dire « interminable ». Enfin, au bout de cette « belle » route, puisque oui elle est bitumée, on arrive donc au Grand Belvédère du Viso 2133 m, et là, c'est vrai que c'est quand même grandiose. Cette vue sur ces montagnes en « impose » et elles vous écraseraient presque. Le Mont Viso 3841 m, et ses satellites sont là : Pointe Gastaldi 3210 m, Pointe de Rome 3069 m, Pointe Joanne 3052 m, et j'en passe ...

    Le menu du jour, lui n'est pas visible, car il se trouve loin derrière, au-delà du Col que l'on distingue fort bien... Nous délaissons le sentier qui monte au Refuge du Viso, pour emprunter celui qui longe le Guil. Les pauses sont nombreuses, le sac pèse un peu sur les « épaules » (le concept MUL n'était pas encore bien présent à cette époque). Nous sommes au Lac Lestio, avec « sa » foule des « grands » jours ; le grand beau y était surement pour quelque chose. Une petite pause avant d’entamer la montée au col. Le pause syndicale, ce sera « après ».

    Le tour du Pic d'Asti  (bivouac)Le tour du Pic d'Asti  (Queyras - Italie)Le Passo di Vallanta 2816 m... nous poursuivons toujours en mode « ascension » en direction du Col de la Losetta 2872 m, un peu avant l’entame de la dernière petite montée, nous nous pausons face au Monviso, où quelques bouquetins nous tiennent compagnie... Le versant ouest du « Roi de pierre » est grandiose. Quelques photos et une sieste plus tard, nous achevons la dernière, petite montée, le Col de la Losetta est franchi, on se laisse, volontiers, porter par la descente.

    La Valle di Soustra, est magnifique, sauvage. Nous poserons notre, premier, bivouac entre les Granges Bernard et celles de Rio 2012 m.

       « Un ange passe... »


    J 2 : Valle di Soustra au Lac Egorgéou, avec l’ascension du Pain de Sucre 3208 m. 1200 m d+/6 h / T2-T3. Une partie de l'itinéraire se fait hors sentier, « à vue » et à la « boussole »... Une journée placée sous un grand et beau soleil. Attention nous sommes en 2005 bien avant que la Réserve Ristolas-Monviso ne voie le jour !  

    Le tour du Pic d'Asti  (Queyras - Italie)

    On commence par une courte descente, pour récupérer le GR de Pays du Tour du Pain de Sucre, que nous quitterons un peu plus haut vers 2600 m, lorsque le Pic d'Asti sera en vue... le GR lui file vers le Col Agnel – col routier qui fait la jonction entre la France et l'Italie, entre le Queyras et le Valli del Monviso. Nous suivons une vague sente à travers le vallon, sauvage à souhait, le Pic d'Asti en impose... Nous nous dirigeons « au mieux », à la côte 2750 m, nous entamons un « virage » à « gauche » et remontons en direction de la crête, pour rejoindre le sentier qui part du Col Agnel vers le Pain de Sucre... Nous nous filons vers le Pain de Sucre, car c'est le « dessert » du jour. Pour ma part, je laisse mes acolytes faire l’ascension, je suis « repue ». (C'est en 2007, à la frontale dans le froid matinal, que je ferais l’ascension du "Pain", quelle vue là haut ! Le lever y est extraordinaire, un souvenir magique...). Le Pain de Sucre, est fréquenté, il faut être attentif car le cailloux est fuyant, et par endroit, le vide bien présent. Mes acolytes revenus nous filons en direction du Col Vieux 2806 m. Fini de montée ! Nous empruntons le GR 58, et pausons notre bivouac au Lac Egorgéou, 2618 m, au pied de l'imposante Taillante 3197 m. Une dalle inclinée quelque peu « renversante ».

     

      Nuit magique sous les étoiles... demain notre tour s'achève, dommage on resterait bien encore un peu « là haut »...

     

    Le tour du Pic d'Asti  (Queyras - Italie) 

    On aurait pu faire durer le plaisir, remonter le Vallone del Giarus, passer le Col d'Asti, visiter (et bivouaquer) le Lac d'Asti 2925 m, passer la Brèche de Ruine. Mais le temps nous a manquer ... Voir le topo sur l'excellent site de Bernard MAZAS : Tour du Pain de Sucre .  

     Le GR® 58 : 130 km, en boucle autour du Queyras - infos : Tour du Parc naturel régional du Queyras - Lors de ce beau voyage à pied on découvre des forêts de mélèzes, des hameaux, des villages - Saint Véran et ses cadrans -, des prairies verdoyantes, des alpages et leurs beaux chalets, ou bien encore des "déserts d'altitude" le Col de Chamoussière 2824 m... Pour en avoir fait quelques petits tronçons, et pour connaître un peu la "zone", c'est joli à voir, et à revoir !

     Le GR® 58-GR de Pays du Tour du Pain de Sucre, c'est 2 jours et demi de "voyage" au départ de la Monta...

     

      Le tour du Pic d'Asti  (Queyras - Italie)

     


    J 3 : du Lac Egorgéou 2618 m à la Roche Écroulée... Rien de plus simple ici, il suffit de suivre le GR 58 – celui-là même qui fait le Tour du Queyras – une fois sur la piste forestière, on bifurque à « main droite » et on remonte jusqu'à la Roche Écroulée, point de départ de ce beau tour de 2 jours et demi... 

    Ce tour a été réaliser en 2005, soit 2 ans avant la création de la Réserve Ristolas-Monviso. Le bivouac dans le secteur du Lac Egorgéou, tout comme celui du Lac d'Asti n'est plus possible au jour d'aujourd'hui. Le "marcheur" peut "marcher" seulement - et uniquement - sur les sentiers balisés. Le bivouac au Lac Egorgéou peut être aisément remplacé par un bivouac aux abords du Refuge Agnel, ou pour plus de confort au Refuge Agnel ! La dernière étape sera de fait peu plus longue...


     Le tour du Pic d'Asti  (Queyras - Italie) Côté difficulté technique

    • Difficultés (selon la cotation du CAS) de l’itinéraire dans l'ensemble : T2 : Randonnée en montagne. Sentier avec tracé ininterrompu. Terrain parfois raide, risques de chute pas exclus. Exigences : Avoir le pied assez sûr. Chaussures de trekking recommandées. Capacités élémentaires d'orientation. T3 pour le J2, portion hors sentier, et l’ascension du Pain de Sucre : Sentier pas forcément visible partout. Les passages exposés peuvent être équipés de cordes ou de chaînes. Event. appui des mains nécessaire pour l'équilibre. Quelques passages exposés avec risques de chute, pierriers, pentes mêlées de rochers sans trace.  Exigences : Avoir le pied très sûr. Bonnes chaussures de trekking. Capacités d'orientation dans la moyenne. Expérience élémentaire de la montagne souhaitable.

     

    Le tour du Pic d'Asti  (Queyras - Italie) Côté équipement

     

    Le tour du Pic d'Asti  (Queyras - Italie) Cartes

    • IGN - 3637OT - Mont Viso - St-Véran - Aiguilles - PNR du Queyras
    • N°106 - Monviso - Valle Varaita, Po e Pellice Sampeyre - Bobbio Pellice, Pontechianale. 1/25 000 Istituto Geografico Centrale I.G.C
    • ASF n°8 Ht Queyras Monviso
    • Monviso n°6 IGC; 1/50 000. CARTE des SENTIERS et REFUGES du MONVISO avec les chemins GTA (Grande Traversée des Alpes) et Giro del Viso
      comprend les domaines de: Valle Pellice - Valle Po - Valle Varaita - Bric Bucie - Mongioia - Aiguille de Chambeyron - Chateau Queyras - Aiguilles

     

    Le tour du Pic d'Asti  (Queyras - Italie) Quelques belles idées, pour compléter le propos...


     Le tour du Pic d'Asti  (bivouac) Réserve Ristolas-Monviso

    Plus d’informations :  Ristolas - Mont-Viso.

    Le tour du Pic d'Asti  (bivouac) 



     Mont Viso, depuis Gias del Boeuf

    Le tour du Pic d'Asti  (bivouac)


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  • Au fils du Verdon …

     Plein-Voir 1259 m - Le sentier de l'Imbut - Le Sentier Blanc-Martel

    Le Grand Margès 1576 m - Sentier du Bastidon - Mont Chiran 1905 m

     etc... etc...


    Mont Chiran 1905 m et son observatoire...

     

    De là haut tout est beau ! Une belle balade, là aussi. Pas trop difficile, et pas trop longue seulement 11 "petits" kilomètres, pour à peine 650 m de dénivelé. Le départ, lui, se fait depuis les Chauvets et par le Portail de Blieux. On peut aussi partir de Blieux, c'est cette option que j'ai choisi lorsque j'ai opté pour l’ascension du "Chiran" en hivernal, et en raquette... hélas la neige n'était pas totalement au rendez-vous. Nous avons dû chausser, de mémoire, aux alentours des 1600 m. Mais que ce soit à la belle saison ou en hiver... c'est une belle "balade" !


    Le  Sentier du Bastidon...

    en boucle depuis La Palud sur Verdon

     

    Au fils du Verdon …Ce beau sentier donne à voir et à revoir... Une belle boucle au départ de la Palud-sur-Verdon, un des plus beau paraît-il ! Par un petit matin de mai, je quitte la "Palud", et emprunte le GR4, le sentier s'élève tout doucement mais sûrement pour traverser la magnifique forêt de Bardin où les Hêtres majestueux me font faire quelques contorsions, les Pins ne sont pas en reste... Le chemin file à travers bois : Adrech de Bardin 1352 m - Plateau de Bardin, puis au détour d'un lacet c'est le Ravin du Brusc, qui "plonge" en direction des gorges... Je délaisse un temps le GR4 pour un beau sentier qui arbore une belle marque jaune. Un "poil" raide cependant, il requiert toute mon attention. Après cette belle mais courte descente - la prudence est de mise car ici il faut poursuivre un court instant sur la route - ; un petit détour s'impose pour aller mirer les belles Gorges du Verdon depuis le Belvédère de Maireste 800 m. Après ce petit intermède, je poursuis ma "route" sur le sentier du Bastidon ; un sentier de toute beauté qui sent bon la garrigue ; qui surplombe le Verdon, et qui par endroit est "doté" de quelques passages câblés... grâce à une végétation généreuse, le vide bien que présent, se fait oublier. Le sentier file à flanc - ou presque -, il se contorsionne, descend, monte... C'est vrai que c'est beau... Le Ravin de Mainmorte, "Le Bastidon" touche à sa fin. Je récupère le GR 4, et poursuit, un petit moment sur la D23 - jusqu'à mon point de départ du matin : La Palud... Bilan de cette belle escapade : superbe mais sportive tout de même ! Il faut compter une bonne journée, environ 7 h, pour près de 1000 m de dénivelé, et environ 15 km...

    Le GR4 relie la Provence à l’Atlantique. Il part de Royan en Charente-Maritime pour se terminer à Grasse dans les Alpes-Maritimes, soit un total de près de 1470 km ! ... Il traverse 13 départements : la Charente-Maritime, la Charente, la Dordogne, la Haute-Vienne, la Creuse, le Puy-de-Dôme, le Cantal, la Lozère, l'Ardèche, le Gard, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes.


    Les crêtes de l’Issioule - par le Col du Plein-Voir - et le sommet du Plein-Voir 1259 m

    Grand beau car grand vent… Après une belle « suée » pour atteindre le Col du Plein-Voir [avec au passage sur le sentier quelques courts tronçons à flanc de falaise et au bord du vide procurant de belles sensations, mais aussi de très beaux points de vue] avec cerise sur le gâteau, sur les crêtes quelques vautours et autres martinets jouant judicieusement, et avec « audace » avec les courants, nous offrant un magnifique balais aérien. Le vide tout proche, est perceptible, et procure de belles « émotions »... Le retour se fera quant à lui par le Col de l’Âne - 1094 m - la descente offre là aussi à voir, la prudence est de mise car elle est assez raide ; quelques petits cailloux roulent assez aisément sous la godasse (même si celles-ci sont en Vibram ® !!). Une belle, très belle balade, inspirée tout simplement par la carte.


      Le Sentier Blanc-Martel

    2002 - 2006 - etc... etc..

     

    Au fils du Verdon …Après les « cimes » du Verdon : les Gorges... Tout d'abord le sentier le plus connu, celui de « Blanc-Martel » au départ du Chalet de la Maline juste après La Palud sur Verdon. Du haut, elles semblent « imprenables »... et pourtant il suffit de quelques lacets et de «dégringoler » de 300 m pour rejoindre le niveau du Verdon. Une fois « en bas » on suit les Gorges sur près de 14 km. La balade est un peu longue, mais elle vaut vraiment le détour... Et au détours, de quelques lacets, viennent les « difficultés » : les premiers escaliers ceux de Guègue, puis c'est ceux la Brèche Imbert un escalier métallique qui peut en impressionner quelques uns, prudence le dépassement peut être délicat ! Le sentier se poursuit et suit le Verdon, à droite comme à gauche les falaises de calcaire, de près de 300 m de haut sont impressionnantes... Elles en imposent, des éclats de voix peuvent se faire entendre, car ces grandes parois « abritent » parfois quelques grimpeurs amateurs de grandes voies « à sensations ». On poursuit entre ombre et lumière, tantôt sous couvert de beaux arbres, tantôt au bords de l'eau. Un petit passage technique au niveau Baume aux Chiens demande un peu d'attention, ensuite, et bien ce sont deux tunnels le premier fait 110 m, et le second près de 610 m ! La frontale est la bienvenue, pour savoir où mettre ses pieds, car ici il y a souvent de l'eau ! Au bout du bout... c'est la sortie, la sortie des Gorges, la « fin » du sentier Blanc-Martel... Et hélas, il faut, remonter, un tout petit effort : 150 m de dénivelé positif pour mettre un « point final » à cette très belle balade, et arriver au Point Sublime, où « Dame Navette » attend son flot de marcheurs pour les ramener à leur point de départ le Chalet de la Maline !

    Dans la catégorie "difficultés" : je dirais, plutôt sportif soit difficile T2, pour cette belle traversée il faut compter 7 h, pour 14 km & 600 m de dénivelé positif, avec quelques passages techniques : escaliers, main courante. Le balisage est rouge et blanc... Ici on suit le GR 4

     

    Au fils du Verdon … Le sentier de l'Imbut

     2002 - 2006 - etc... etc...

     

    Après le Sentier Blanc-Martel, le sentier de l'Imbut. Il s'agit là aussi d'une traversée, plus courte mais plus difficile. Quelques passages demandent beaucoup d'attention, et peut en impressionner quelques uns. La sortie des Gorges par le par le Sentier Vidal, est assez raide, et comporte des portions équipées d'échelles métalliques, de mains courantes. Il faut compter environ 4 h 30, pour 10 bons kms & seulement 450 m de dénivelé positif.

     

     

     

    Le Sentier Blanc-Martel - Le sentier de l'Imbut – Le Grand Margès...

    en traversée avec une nuit à la belle étoile ! 2006

    Au fils du Verdon …

     

    Au fils du Verdon …

     

    Du Point Sublime à Aiguines en traversée par les Sentier Blanc-Martel -l'Imbut & Le Grand Margès. Une belle itinérance, un beau « trait d'union », au pays du Verdon. Deux jours pour relier le Point Sublime 787 m à Aiguines en empruntant les mythiques Gorges et le Grand Margès 1576 m. L'itinéraire est « simple », il suffit d'emprunter le Sentier Blanc-Martel, depuis le Point Sublime. Ici on commence donc par la fin... Tout d'abord les tunnels, jusqu'à l'intersection qui indique la passerelle de l’Estellier pour rejoindre le Sentier de l'Imbut : corniche du Vieux Cade, le "Styx", puis c'est la grande vire du Maugué – ici le vide est bien présent et peu impressionner, la prudence est de mise – une main courante est là... La sortie se fait par le Sentier Vidal : sa raideur, ses marches, sa main courante, son étroitesse, sont un « défit » surtout quand on a sa maison sur le dos ! C'est technique... et acrobatique ! Quelques efforts, et hop c'est « l'air de bivouac », au sortir du sentier... Quelle belle journée ! Après tous ses efforts, et ses « émotions », une bonne nuit de sommeil méritée !Deuxième journée, après une nuit un peu fraîche, c'est le grand chambardement : le rangement du camp ! Et hop, c'est repartie pour une belle journée de marche toujours sous un beau soleil... C'est avec prudence que l'on traverse la route pour emprunter le chemin qui monte, en face, dans la forêt, et récupérer un peu plus haut le GR 99, et poursuivre ainsi jusqu'au Pas de Garimbau 1321 m, puis le Grand Margès et son beau belvédère qui culmine à 1576 m ! La suite, se fait toujours sur le GR 99, jusque Aiguines...

    Cette traversée, inspiré de la carte, n'est pas à mettre entre tous « les godillots ». La première étape est plutôt longue, et assez technique dans la deuxième, en plus des difficultés liées au terrain, il faut tenir compte ici, aussi, du poids du sac. La deuxième journée, est moins technique même si la descente vers Aiguines dans un terrain parfois malcommode requiert un peu d'attention. Cela demande aussi un peu « d'organisation », il faut minimum deux voitures pour réaliser les navettes...

     

    Au fils du Verdon …

     

     

     

     

     

    Carte : IGN TOP25 3442 OT Gorges du Verdon

      

    Au fils du Verdon … Un très joli résumé en vidéo, de ces deux beaux sentiers, réalisé par Carnet de Rando : Le Grand Canyon, le sentier Martel et de l'Imbut 

     

     


     
     

     


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  • Salewa MS RAPACE GTX

    (GTX pour Gore Tex)

    Salewa MS RAPACE GTX

    Salewa MS RAPACE GTX Conditions d'utilisation

    • Périodes d'utilisation : 2016/2017/2018/2019
    • Secteur d'activité : randonnées en montagne, trekking

    Chaussure ZAMBERLAN 1010 VAJOLET Les chaussures dans le détails

    Chaussure d'alpinisme estivale - modèle homme -, via ferrata. Peut être utilisé avec des crampons hybrides / semi-automatiques

    • Composition : Cordura, Bordure 360° en caoutchouc, Nubuk 1,8 mm
    • Doublure : GORE-TEX® Performance Confort
    • Semelle : Nylon + 27% Fiberglass / Bilight Midsole. semelle intercalaire ergonomique. Remplacé par des semelles : Sidas 3Feet
    • Semelle extérieur : Vibram® Mulaz
    • Système de laçage : Laçage type escalade, plus dense vers l'avant du pied. Système de serrage : 3F, pour un meilleur maintient du talon.

     

    • Couleur : gris - bronze
    • Pointure : 6 à 12
    • Poids : 660 g
    • Origine :
    • Prix : 229.90  € 

    Salewa MS RAPACE GTX Sur le terrain

    Salewa MS RAPACE GTX Leur légèreté : 660 gr (par pied) est appréciable, en fin de journée ça compte !

    Déjà 4 saisons ! Et quelques belles échappées de plusieurs jours. Le confort est là. Les chaussures résistent bien sous la pluie, et à la neige. Malgré une semelle Vibram Wrapping Thread Combi, l'adhérence sur roche humide n'est pas au "rendez-vous" ! Petite déconvenue cette année... une belle entame du talon.

    2018 : encore, et toujours là. Un crochet s'est tordu, mais rien de bien gênant. Les lacets commence à "fatiguer" : ils se desserrent ! Pas de grosses déconvenues cette année : pas d'ampoules... ni frottements. Uniquement quelques échauffements en fin de journée. Chaussures toujours efficaces sous la pluie, la neige, et les terrains très boueux ! A prévoir : changer les lacets. Un ressemelage si c'est possible... pour 2019.

    2019 : la der des der... fin de saison pour la "Rapace" ! Encore un petit tour, et puis s'en vont. Le confort et l'efficacité sont toujours au rendez-vous ; les lacets sont bien fatigués mais après plusieurs saisons cela se comprend ; les semelles ont pris cher ! normal, là aussi, c'est qu'elles en ont foulé du "cailloux", parfois bien tranchant. Pas de ressemelage possible sur ce type de chaussures ...

    2020 : Clap de fin pour les "Rapaces". Elles ont été remplacé par le modèle : MTN Trainer Mid GTX  toujours chez Salewa

    • Extérieur : Enrobage pare pierre autour de la chaussure, Cuir DAIM 1.6mm, Tissu très résistant à l'usure.
    • Doublure : Gore Tex WTC
    • Semelle intérieure : nylon, système MFF+ permettant de régler le volume du chaussant.
    • Semelle extérieure : Vibram Alpine APPROACH
    • Poids : 670 g

     

    Salewa MS RAPACE GTX

     

    Salewa MS RAPACE GTX Sur la toile

     

     

     

     


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