• D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet

    Ubaye - (06/2014)

    D'un col à l'autre 


    Haute Ubaye, juin 2014... (encore !), hé oui, ce petit coin des Alpes m'attire comme un aimant. Le lieu est sauvage, on y croise peu de monde, pas mal de marmottes, et pour ne rien gâcher les paysages sont beaux ; alors pourquoi s'en priver !

    En ce mois de juin, la neige est encore bien présente par endroit, ce qui donne à réfléchir sur l'itinéraire. Ici une belle escapade entre le Col de Mary et le Col de Marinet, les deux cols sont bien plâtrés... une belle traversée dans la neige, tout simplement superbe !


    Maljasset (1890 m) → Col de Mary (2641 m) → Col de Marinet (2787 m) → Bivouac du Marinet & Lacs du Marinet → vallon de Mary → Maljasset. 6 h/900 m/15 km Difficulté : névés tardifs. R2 à R3 (D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet (06/2014) R4 du Col Marinet aux Lacs Marinet au vue de la quantité de neige présente sur ce secteur, du degré de la pente à descendre, à cette période de l'année. Ce tronçon dans ces conditions est assez "alpin". Bien se renseigner avant de partir auprès du gardien du refuge)

    Après une bonne nuit de sommeil, un bon petit dèj., nous voici fin prêt pour arpenter les sentes escarpées (ou pas) du vallon de Mary (très joli vallon). Nous quittons Maljasset, direction l’Église de Maurin (plus exactement : Église Saint-Antoine-du-Désert de Maurin, dont les fondations dateraient du XIIe ; à noter que cette église est classée Monument Historique depuis 1920). Nous quittons le Vallon de Maurin et bifurquons en direction du Vallon de Mary, en traversant tout d'abord le pont qui enjambe l'Ubaye, puis en empruntant, toujours la piste qui s'élève tout doucement vers le vallon de Mary. Le chemin prend le dessus, et s'élève maintenant à travers la forêt, à main gauche le torrent de Mary qui gronde, et libère un peu de fraîcheur...

    D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet

    On poursuit ainsi, le long du sentier, et du beau vallon de Mary pour atteindre, après quelques beaux efforts tout de même, la bergerie supérieure de Mary. Ici deux options : soit prendre directement à main droite la sente qui monte directement vers les lacs de Marinet, soit poursuivre "tout droit" en direction du Col de Mary. Nous optons pour la deuxième solutions : le Col de Mary (ou col de Maurin)

    D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet

    Vallon de Mary

    D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de MarinetD'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet

    Les cols Mary & Marinet : d'un côté le Piémont, de l'autre la Haute Ubaye.

    Le col de Mary ou de Maurin et accessoirement sa boîte aux lettres ! Nous sommes ici sur la frontière entre France et Italie. D'un côté la Haute Ubaye de l'autre le Haut Valle Maïra ; d'un côté Maljasset de l'autre Chiappera... On aurait presque envie de fondre vers l'Italie, et de poursuivre ainsi jusque la mer... Après une courte pause, nous enchaînons sur la suite : le col de Marinet. La neige est bien présente, elle dissimule la sente qui fait la jonction avec l'autre col. Cela pimente un peu notre escapade, pour ma part j'aime bien ça : la neige ! (Dans ces conditions la cotation de la difficulté passe un cran au-dessus, être prudent surtout si l'on est pas habitué à évoluer sur ce type de terrain, un pied sûr est plutôt conseillé).

    "Zou", c'est parti pour cette belle traversée !! Pour ne rien gâcher il faut grand beau aujourd'hui, les paysages sont toujours aussi beaux ici. 

    Le col... une pause, à l'abri du vent - hé oui, ça souffle un peu... - nous nous postons derrière un rocher, et avons pour panorama les lacs Marinet (entre autre). De là où nous sommes nous pouvons apercevoir ce qui nous attends : une belle "langue" de neige à descendre, avant d'atteindre les rives "reposantes" des lacs Marinet.

    D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet

    Les lacs Marinet et l'Aiguille Large (2857 m)

     D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet

     Lacs Marinet - Soldanelle

    Nous finissons de rêvasser ; rangeons nous petites affaires ; nous serrons nos lacets ; nous nous bâchons un peu, et prenons la route... Zou c'est parti "dré dans l'pentu" !. Il n'y a aucune trace dans la neige, qui se fait parfois profonde par endroit, il faut faire sa trace, une belle trace pour rejoindre plus bas les lacs qui se dorent au soleil... Superbe descente, on en redemanderait bien encore un peu !

    Les lacs... on délasse ses chaussures ; on expose ses pieds au soleil pour faire sécher un peu les chaussettes car la neige s'est invitée dans les godillots ! Un vrai moment de bonheur... (Encore), une pause au lac. Quelques rêvasseries plus tard, nous entamons la suite de notre périple, il faut bien s'y résoudre : il faut, hélas, redescendre vers la civilisation... On est attendu pour la soupe ! Nous quittons le vallon de Marinet et ses lacs...

    Quelques lacets plus loin, nous voilà rendus dans le vallon de Mary... vous n'allez pas le croire, mais si, encore une pause ! En fait, nous faisons durer le plaisir. Nous sommes seules (comme on dit à Marseille : "y'a degun !), nous profitons du soleil, de Dame Nature, du silence qui règne en maître ICI... 

    D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet (juin 2014)

    Vallon de Mary

    Après ce dernier intermède, si si ce coup si c'est la bonne, nous entamons, la descente...

     D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet (juin 2014)

     Maljasset... (et si on faisait - encore - une pause ? yes


    Du Col Mary au Col de Marinet (2014) Côté difficulté technique

    • Aucun passage technique nécessitant un équipement spéciale tel corde, casque baudrier... Crampons et piolet peuvent-être nécessaires en début de saison ou si des névés persistent sur certains passages. Se renseigner auprès des gardiens de refuge. 
    • Cotation : R2 à R3 [selon la cotation du CAS]

     

    Du Col Mary au Col de Marinet (2014) Cartes

    • 3637 OT Mont Viso & 3538 ET Aiguille de Chambeyron

     

    D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet (06/2014) Sites Internet

     

    D'un col à l'autre : du Col Mary au Col de Marinet (06/2014) Hébergement


     


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  • Becco Alto d'Ischiator - Grand Cimon de Rabuons  2996 m

    Vallon d'Ischiator dans le Valle Stura

    Becco Alto d'Ischiator (2012)


    Cette ascension est la suite du voyage à travers l'Alpe : "Haute Tinée, des Chemins de l’Énergie au Mont Ténibre". Nous n'avions pas pu enchaîner sur le vallon d'Ischiator car le refuge Migliorero était complet.

    Pas de photos, mon DDE étant "DCD" prématurément, et emportant hélas, avec lui, tous mes souvenirs !

    Voici donc, un bref résumé de cette jolie escapade en Vallon d'Ischiator sarcastic.


    Une journée chaude et ensoleillée, pour commencer cette première étape. Les sacs se sont allégés, nous avons récupérer de notre périple en Haute Tinée. Nous avons opté pour poursuivre encore un peu notre cheminement à travers la montagne : les vacances sont, hélas, bientôt finies ! 

    Becco Alto d'Ischiator (Valle Stura, Italie - 2012) J1 San Bernolfo (1663 m) - Passo di Laroussa ou Pas de Laroussa (2471 m) - refuge Migliorero (2094 m). 5 h/800 m/10 km (que l'on pourrait intituler : "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer"). Pour accéder au refuge il y a moyen de faire plus court... en  passant tout simplement par le Vallon d'Ischiator. Nous avons opté pour la version "longue", celle du Pas de Laroussa.

    On quitte San Bernolfo, pour le Pas de Laroussa, la sente chemine doucement, puis se relève au fur et à mesure de notre "lente progression" pour arriver au Pas di Laroussa d'où l'on peut voir le Refuge posé là au milieu du beau vallon d'Ischiator. Une petite pause et quelques photos plus tard nous "fondons" vers le refuge ; nous cheminons maintenant sur le Vallon Supérieur dell Alpete. 


     Becco Alto d'Ischiator (2012) En faire plus c'est (encore possible), il faut pour cela fournir quelques efforts supplémentaires pour aller admirer le beau lac de Laroussa en empruntant la sente qui part à main gauche vers le vallon de Laroussa... Partie que nous n'avons pas découverte, plus d'infos ICI : Les Randos d'Albert


    Nous voici rendu au Refuge Migliorero... tout simplement "immense" ! C'est un beau refuge. Il en impose. Perché sur son promontoire il domine bien la situation. Autour du refuge, se mêle pèle mêle : grands espaces de verdure, et vasques d'eau claire, où le murmure des petites cascades invitent volontiers à la rêverie... Une longe pause, sur l'herbe, les yeux rivaient vers le ciel s'impose en cette fin de chaude après midi d'été... On délasse ses godillots et on se laisse porter...

    Becco Alto d'Ischiator (Valle Stura, Italie - 2012) J2 : Refuge Migliorero (2094 m) - Becco Alto d'Ischiator par le Pas de Laris ↔//T2 du refuge au Pas de Laris puis T3 du Pas au sommet // Refuge Migliorero (2094 m) → Passo di Laroussa ou Pas de Laroussa (2471 m) → San Bernolfo (1663 m). de T2 à T3. Randonnée alpine - EE pour la cotation italienne

    C'est au petit matin que nous quittons le refuge. La brume matinale se dissipe peu à peu. Nous remontons le vallon d'Ischiator, le pas se fait lent pour un réveil musculaire tout en douceur. Nous délaissons le sentier qui mène au lac d'Ischiator pour emprunter celui qui monte, maintenant, plus franchement, vers le Pas de Laris... L'univers ici est bien différent, il est essentiellement minéral. 

    Le Pas de Laris, enfin... Après cette petit grimpette, une petite pause, nous jetons un regard vers ce qui nous attends... Le sommet tant convoité, n'est plus très loin ou presque... Il va juste falloir jouer les équilibristes, mais avant on va devoir traverser un petit névé pour atteindre le départ de la voie normale du Becco Alto D'Ischiator. Une successions de petits gradins, dans de la caillasse, parfois instable, pauser une main ou deux, et se laisser porter ainsi... jusqu'en haut ! La chute est évidement à proscrire dans ce terrain à chamois. Le sommet... après tous ses efforts vos vraiment le détour ; on toucherait presque du bout des doigts la Cime du Corborant 3007 m,  voisin ! La vue y est belle... et en plus il fait grand beau, ce qui nous donne l'occasion d'admirer au loin : le Mont Viso, puis la Serra dell Argentera....

    Pour le retour, rien de plus simple, il faut emprunter le même chemin, avec là aussi, la même prudence. Au passage nous ferons un petit détour vers les lacs d'Ischiator, puis nous emprunterons le même chemin que la veille, celui-là même qui monte vers le Pas de Laroussa... Une pause puis deux, et nous cheminons ainsi jusque San Bernolofo...

    Une très jolie escapade en Valle Stura, avec une belle incursion dans le Vallon d'Ischiator avec un beau sommet, dans une ambiance quasi minérale (ou presque). 


    Becco Alto d'Ischiator (Valle Stura, Italie - 2012) Côté difficulté technique 

    • Difficulté de T2 à T3. [Selon l'échelle de difficulté du CAS] : T2 pour J1 et J2 [jusqu'au pas de Laris] : sentier avec tracé ininterrompu et montées régulières. Terrain parfois raide mias ne présentant pas de difficulté majeure. Aucun passage technique nécessitant un équipement spéciale tel corde, casque baudrier... T3 pour l’ascension : appui des mains nécessaire pour l‘équilibre. Quelques passages exposés avec risques de chute, pierriers, pentes mêlées de rochers sans chemin. Crampons et piolet peuvent-être nécessaires en début de saison ou si des névés persistent sur certains passages. Se renseigner auprès du gardien de refuge. Carte et boussole indispensable, GPS conseillé. Accessible aux randonneurs ayant une bonne maîtrise de l’orientation et une bonne expérience de la montagne.
    • Cotation du CAI, pour le sommet : EE : randonneurs expérimentés, escalade facile, exposé, traversée de névé, terrain accidenté ; équipement approprié à la sécurité individuelle.

     Becco Alto d'Ischiator (2012) Côté équipement

    Tout l'équipement nécessaire à l'itinérance en refuge. et éventuellement, selon la saison et les conditions sur le terrain du matériel complémentaire technique de progression et de sécurité.

     

    Becco Alto d'Ischiator (2012) Quelques liens sur la toile (en italien)

     

     Hébergement

    Refuge Migliorero 

    Becco Alto d'Ischiator (2012)

    Carte extraite du site du Refuge Migliorero

     

    Becco Alto d'Ischiator (Valle Stura, Italie - 2012)


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  • Le tour des Cerces 

    Par les Cols du Chardonnet Nord,  Ponsonnière,  

    Rochilles et le Seuil des Rochilles. des Muandes & du Vallon

    [Ascension du Mont Thabor (3178 m) par le Col de Valmeinier]

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

    Lac Rond (2446 m)


    Le tour des Cerces  (2010) J1 : départ de Névache - Ville Haute - 1620 m (petite commune (mais aussi la plus haute) de la Vallée de la Clarée en direction du Col du Chardonnet Sud 2638 m 1020 d+/5 h/T2 Bivouac sous le col près du lac de la Mine. L'itinéraire est assez "simple" : se garer à Névache (sur le parking face à l'OT), puis emprunter le GR du Tour du Mont Thabor pour le quitter peu après le Pont de Rately pour ensuite prendre le sentier qui monte en direction du Refuge du Chardonnet à travers le Bois de Suly... Le Refuge du Chardonnet (2223 m) passé, emprunter le GR 57 juste après la passerelle et remonter le vallon (long) de Chardonnet... et se laisser porter ainsi jusqu'au lac de la Mine...

     

    Le col du Chardonnet n'étant pas très loin, je vous conseille une petite visite pour y admirer le paysage... et surtout voir le soleil se coucher sur les Écrins tout proche ! Tout simplement superbe !

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)
    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

    Vue depuis le Col du Chardonnet

    Le Col du Chardonnet fait la jonction entre la vallée de la Clarée et celle de la Guisane.


    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

     Du bivouac au Col...

    Le tour des Cerces  (2010) J2 du bivouac - lac de la Mine - au lac Rond par le col de la Ponsonnière, le Col des Rochilles et le Seuil des Rochilles... Une longue mais superbe étape ! T2/T3 : éviter d'emprunter en présence de neige le sentier du col de Chardonnet Nord car trop exposé, il faut lui préférer le GR 57 qui part du Col du Chardonnet Sud, puis prendre ensuite le Col de la Ponsonnière

    On quitte le bivouac - lac de la Mine - pour prendre la direction du col de Chardonnet Nord 2638 m, et emprunter le sentier qui fille à flanc sous la Tête de Castille en direction du col de la Ponsonnière, sur le chemin on pourra observer les vestiges d'une ancienne mine de graphite ...

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

    L'ancienne mine de graphite, plus d'infos sur le site de la SGMB

    Dans la pierraille, où l'on retrouve le GR 57, on poursuit vers le lac des Cerces en empruntant le Vallon de l’Âne (la prudence est de mise, par endroit le sentier se fait étroit...). Le lac des Cerces (on reprend son souffle, on se pause un peu, certains iront même se baigner ! ...)

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

    Un petit raidillon à franchir (ce n'est hélas pas le dernier !) pour atteindre tout d'abord le Col des Cerces 2574 m puis ce sont les magnifiques lacs du Grand Ban et celui du lac Rond - un peu plus peu plus loin le Lac de Clarée 2433 m,  "posé" juste au pied du Seuil des Rochilles 2459 m... Le "Seuil", passé nous plongeons en direction du Refuge des Drayères - où certains gourmands se laisseront séduire par une petite tarte à la myrtille - une courte pause pour récupérer, avant d’entamer le dernier "raidillon" du jour. Ce soir nous nous poserons, au pied du Lac Rond 2490 m...

    Le tour des Cerces  (2010)

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

                                                              Lac Ronc/Lac de la Clarée /Seuil des Rochilles                                                                                     Lac Rond

    Le tour des Cerces  (2010)[En son temps c'était la frontière entre le royaume de Piémont-Sardaigne et la France ; on y trouve par ailleurs une borne ornée d'une fleurs de Lys symbolisant le Royaume de France d'un côté, et la Croix de Savoie symbolisant l’État Sardes de l'autre. Le royaume de Piémont-Sardaigne est matérialisée pour la première fois en 1761, par ces bornes. Sur le parcours décrit ici on en retrouve deux autres, l'une au Col des Muandes et l'autre au Col du Vallon.

    Le Seuil des Rochilles est aussi, un ancien passage alpin qui relié la vallée de la Maurienne et la vallée de la Clarée.

    C'est un dispositif faisant parti de la Ligne Maginot, pour permettre la surveillance de la crête frontière du col des Muandes aux Rochers de la Grande Tempête. L'ouvrage n'a jamais servi.]


    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

     Vers le Col des Muandes

    Le tour des Cerces  (2010) J3 : la journée la plus "technique" du parcours ! Deux options : n°1 : ascension du Mont Thabor en passant par le Col du Valmenier (Le tour des Cerces  (2010) T3 à T4 : portion hors sentier, plus technique, le balisage n'est plus présent, franchissement de nombreux névés sur des portions parfois "raides") et bivouac au Lac Lavoir : 750 m d+/900 m d-/6h/R3 à R4 ou n°2 : le Col des Muandes ("LE" nouveau tracé du GR : moins technique, plus court, et plus sûr pour ceux et celles qui n'auraient pas le "pied montagnard", et pas l'habitude du "terrain à chamois enneigé"). 400 m d+/580 m d-/4 h/T2 & T3 (pour la descente du Col des Muandes vers le lac Chardonnet 

    Le tour des Cerces  (2010)

    Le "top" départ est donné, direction le Col des Muandes... et ses 2828 m ! Tout simple il suffit de se laisser guider... par le beau sentier qui remonte le vallon, très joli vallon par ailleurs...

    Le tour des Cerces  (2010)

    Le tour des Cerces  (2010) Option 2 : par le GR 57, col des Muandes → Lac Lavoir (plus court, plus simple, moins technique) Option que j'ai retenue, car un brin "fatiguée" ... et puis le Thabor, j'y étais déjà montée...

    Le tour des Cerces  (2010) Option 1 Plus technique, nombreux névés, portion désormais non balisé. Être habitué des "terrains à chamois" : par la crête du Chardonnet (un peu aérienne mais le sentier est bien marqué) jusqu'au col de Valmeinier. Une fois le Col Vameinier 2919 m passé, on poursuit jusqu'au col de la Chapelle 2954 m. Il faut ensuite suivre une trace assez soutenue qui mène en face sud du Thabor, où l'on retrouve la voie normale - le GR 57 -  qui mène au sommet. En début de saison les crampons peuvent être utile.

    Pour rejoindre, le lieu du bivouac, en l’occurrence ici le lac Lavoir, il suffit (une fois la pause terminée au sommet... ça peut être long, car là haut la vue est de toute les beautés et porte loin : Vanoise, Ecrins, Meije, Aiguilles d’Arves...) ; il suffit, donc, d'emprunter le GR 57 (celui-là mène qui conduit au sommet), et qui prend la tangente (Δ : attention à la descente tout de même...) en direction du Vallon du Dîner, de passer le col des Méandes, puis de poursuivre vers Plan du Dîner, puis Prât Plan et sa petite passerelle et de remonter (un peu) vers le lac, pour ensuite planter la tente... et se laisser bercer (et accessoirement se faire "dévorer" par les moustiques ... vorace et fort nombreux ce jour là !)

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

     Le Lac Lavoir 2281 m

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

    Le col et son ancienne borne frontière (ici côté Fleur de Lys) / Lac Chardonnet 2599 m / Bivouac au Lac Lavoir

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

    Le tour des Cerces  (2010) J4 : Du Lac Lavoir (2281 m) à Névache par le Col du Vallon (2645 m) : 400 m d+/1030 m d-/5 h T2. Dernière étape de ce magnifique tour de quatre jours dans les Cerces. Après une courte montée, celle qui mène au col du Vallon 2645 m, c'est la descente vers Névache. Nous sommes, ici, sur le GRP du TMT (Tour du Mont Thabor). Comme nous avions encore un "peu faim" de nature, nous avons prolongé le plaisir en faisant un petit détour, et une courte halte au lac Noir 2387m (portion hors sentier) ... Initialement nous devions poursuivre vers le Lac Blanc et son Pas, passer les Crêtes des Gardioles, pour bivouaquer aux Lacs de la Gardiole, mais la météo d'humeur fort changeante a tourné à la pluie et accessoirement à l'orage ... Nous avons donc opté pour un retour plus "direct" vers la "civilisation" ... Ce beau "voyage" à pieds, c'est donc conclu en 4 jours au lieu des 5 prévus.

    Pour rejoindre le Col du Vallon il faut, au départ du Lac Lavoir tracer à vue, partir à flan et au mieux à main droite, pour remonter vers le Clos Sauvage et récupérer le sentier bien visible - nous sommes ici sur le GRP du tour du Mont Thabor - ; le col est juste en "face" tout au fonds... Il suffit alors de se laisser porter, et de remonter tranquillement le vallon jusqu'au col...

    Le col... et c'est la "plongée" dans le vallon : Saume Longue tout d'abord, puis le Lac Noir (et le soleil du matin, qui se fait la mal... le ciel s'assombrit). On récupère le sentier principal pour une descente très roulante : les Chalets du Vallon, la Chapelle Saint Michel... Chalet du Serre... puis Névache !

    4 jours dans le massif des Cerces... en mode bivouac ! (2010)

    Quatre jours, autour de la Clarée, dans un décor sauvage à souhait ... 

    Cette itinérance a été réalisé avec le GUMS - AIX. Pour d'autres photos : Le tour des Cerces  (2010)

    Itinéraire librement inspiré de la carte ...


    Le tour des Cerces  (2010)  Côté difficulté technique

    • Cotation du CAS : de T1 à T4 : sentiers dans l'ensemble bien balisés, quelques passages requiert de l'attention : J2 : cot.T2 le secteur col de Chardonnet Nord  : J3 : avec l’ascension du Mont Thabor par en passant par le Col du Valmenier : T3 à T4 : portion hors sentier, plus technique, le balisage n'est plus présent, franchissement de nombreux névés sur des portions parfois "raides", crampons piolet peuvent être nécessaire. Ne pas négliger le poids du sac à dos, pas de ravitaillement possible sur le parcours ! Même si sur ce beau parcours, le sentier est bien tracé sur certaines portions,  une expérience élémentaire de la montagne ainsi qu'une bonne maîtrise de l’orientation sont tout de même nécessaire. La cotation ne tient pas compte du niveau, du matériel, de la condition physique et des conditions du moment.

     

    Le tour des Cerces  (2010) Côté équipement

     

    Le tour des Cerces  (2010)  Carte 

    • Carte : IGN TOP25 3535 OT Névache - Mont Thabor

     


     


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  • Le Tour de la Montagne de Chine 

    Avec en entrée Le Tourtoureau ou sommet de la Laupie (2025 m), en plat de résistance LA MONTAGNE et en dessert celui des Monges (2115 m)...

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane ».

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)


    Petite balade hivernale sur deux jours, en mode cabane... avec cerise sur le gâteau l’ascension des Monges. On aurait préféré en « mode trappeur », mais la neige nous a fait faux bon ! Qu'importe, la Montagne est belle en toutes saisons et en toutes circonstances...

    L’objectif initial était de faire le tour de la Montagne de Chine, on en a profité pour découvrir le secteur et faire l’ascension de deux sommets du coin : celui de la Laupie et celui des Monges...

    On peut accéder aux Monges par différents endroits, nous avons opter pour l'option : Barles, plus exactement juste après par le Bourguet... et le vallon de la Descoure..


    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Le refuge du Seignas  / Clot Nouvelle, en toile de fond la Laupie

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012)

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) J: Objectif du jour : le Sommet de la Laupie et ses 2025 m, et arrêt « dodo » au refuge du Seignas. Le Bourguet (Barles) (± 980 m) – Le Refuge du Seignas (1580 m) par la Vallée de la Descoure... 1ere montée (au refuge) : 600 d+/6 km/2 h/R2. Puis : 425 d+/2 h/R2 à R3: le Col de Clapouse (1692 m), les crêtes de Clos Nouvelle et (enfin) La Laupie. Total (refuge et sommet) : 1025 m d+/4 h 30/12 km/T2 à T3. 

    La montée n'est point trop raide jusqu'à la cabane, elle suit le torrent. Le temps n'est  pas au "grand beau", ni même au "beau", mais plutôt au "variable" ; la nature est encore endormie en ce mois de mars : l'herbe est rase et encore jaunie, seules quelques petites tâches roses viennent donner une touche de couleur à l'ensemble. Les crocus sont de sortis... 

    Le refuge du Seignas... un beau refuge avec tout le confort "moderne" : avec tout d'abord l’électricité  produite par un panneau solaire, un petit poêle pour un petit peu de chaleur, et une source (à l'extérieur). Idéal pour une parenthèse... pour une pause. On se déleste de nos sacs... et on reprend notre chemin, en direction du Col de Clapouse et du sommet de la Laupie...

    Clot Nouvelle, un peu de soleil, un  beau matelas d'herbe... trop tentant ! La Laupie attendra... (enfin pour moi), mes acolytes eux - plus courageux - sont partis à sa "conquête" ! Pour atteindre le sommet, il faut poursuivre (pour partie) sur le GR 6, aux alentours des 1880 m le quitter, pour continuer à monter tout droit, (attention vous entrer dans le domaine du "hors sentier") en poursuivant sur la crête sommitale, jusqu’à atteindre le sommet qui se dévoile à la toute fin... Reconnaissable car chapeauté d'un "beau cairn". Depuis celui-ci l'on peut apercevoir - entre autre - : la chaîne de la Blanche, l'Aiguillette, la Roche Close et la Tête de l'Estrop.

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Le Blayeul ou Quatre Termes 2189 m, depuis Clot Nouvelle.

    Le Blayeul appartient au Massif des Trois Évêchés

     

    Mes acolytes revenus... nous profitons d'être en lisière de forêt pour faire le "plein" de bois (bois sec ramassé à même le sol...) Une pause chocolat, et "hop", c'est reparti, en version descente, vers le Refuge... 

    Une belle soirée en perspective nous attends au refuge. (Ça caille un peu tout de même...)

     

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012)

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Le refuge du Seignas, se réveille... tout comme nous !

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) J2 : Refuge du Seignas 1580 m, Col de Clapouse, la Croix de Veyre 1881 m, les Monges 2115 m. (Et accessoirement la Montagne de Chine, on ne fera pas son ascension...), Col de Baran, Cabane Nicolas le Jasset ; Le Forest, le Prieuré puis le Bourguet... 600 d+/6 h/12 km/T2 - T3

    Y'a des matins comme ça ou l'on a pas vraiment envie de quitter son petit nid douillé... Le bout du nez un peu gelé faut le dire (et les pieds aussi) ; qu'il faut déverrouiller son corps rester un peu "crispé" - malgré le "gros" duvet - par le froid de la nuit (qui a coupé le chauffage, hein ???). Bref, la sortie du duvet un pur moment de bonheur... Un moment vite oublié par le beau spectacle du soleil qui se lève au loin... (au propre comme au figuré). C'est "dehors" (si si) que le petit déj. (hélas pas de room service !) se fera sous le soleil exactement !  Un pur moment... de réchauffement ! Bref passons. Nous plions "bagage" et quittons le refuge...

    Direction, le Col de Clapouse, situé au dessus du refuge. (Un peu raide son accès, le réveille des muscles est un peu "brutal"...). Sympa, il y a un beau névé à passer pour rejoindre le col... Nous entamons notre journée sous un beau soleil... 

    Le Col de Clapouse passé, nous poursuivons notre montée... en direction de la Croix de Veyre (1881 m) ; nous sommes ici sur le GR 6 (pour info, le GR 6 relie l'Aquitaine aux Alpes françaises en passant par le sud du Massif Central). A main gauche : le Sommet de Chine (ou Rabanu et ses 1952 m) et à main droite les Monges et ses 2115 m... L'occasion est trop belle nous optons pour les Monges ! L'accès depuis la Croix de Veyre n'est pas chose aisée, une vague sente dans un terrain à chamois mal commode pour les chevilles, le tout d'une raideur à faire pâlir d'envie  un skieur à la recherche d'une belle pente - sauf que là, la neige hé bé y'en a pas... - C'est plutôt raidebeurk... Autant dire que les cuisses chauffent (ça va être sympa à descendre !). Bref, le sommet (enfin), nous accueille avec un joli "zef", le bâchage est de rigueur. Une courte pause, quelques photos... Et hop, nous repartons car au loin le ciel s'assombrit quelque peu. La descente est pénible (voir même un peu casse pattes...).

    La Croix de Veyre 1881 m nous poursuivons pour un court instant sur le GR 6 dans le très joli Ravin de l’Étoile... Nous quittons le GR 6 et prenons à main gauche en direction du col de Baran 1169 m - ici nous évoluons hors sentier -. Le Col de Baran, depuis celui-ci on aperçoit en contrebas la Cabane Nicolas. Nous aurons également la chance de voir quelques chamois sous les contreforts de la Barre de Chine. Le Col de Baran passé, nous entamons maintenant la descente... Le ciel s’obscurcit de plus en plus ; la pluie se fait sentir, puis finalement nous tombe dessus... Tous aux abris ! Un orage s'abat sur nous, heureusement la Cabane Nicolas nous offre un bel abri (attention au grand gabarit, le plafond est plutôt bas !!!). Certains n'étant pas à court d'idées ni d'envies, une petite pause gourmande s'improvise : biscuit, thé, et une mixture au chocolat... De toute les manières dehors il flotte ouch !

    Le temps semble vouloir s'arrêter de pleuvoir... Nous décidons donc de repartir, longue descente nous attends. Peu après la Cabane Nicolas on retrouve un balisage jaune... Une piste, une sente, un sentier, un peu de pluie mais rien de bien méchant... une cabane : le Jasset ; le sentier se poursuit... Le Forest, le Prieuré puis le Bourguet.

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

     Les Monges 2115 m. Point culminant des Pré-alpes de Digne.

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

     Fin de notre escapade "hivernale"...

    Une belle (très belle) escapade cry


    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) Côté équipement technique

    Aucun passage technique nécessitant un équipement spéciale tel que piolet, crampon...

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) Côté équipement

    • Tout le matériel nécessaire au bivouac hivernal avec nuit en cabane, de très bonnes chaussures de rando, le système trois couches, boussole, cartes, frontale...
    • Aucun ravitaillement possible. Ne pas oublier LES petites pastilles purifiantes pour l'eau

     Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) Carte

    • Carte IGN 3439 ET Seyne

     

    Le Tour de la Montagne de Chine (2012) Hébergement

     

    Montagne de Chine - Massif des Monges (2012) Site Internet

     


    Le Tour de la Montagne de Chine (2012) Topo carte

    Extrait de carte et parcours réalisé avec Openrunner : http://www.openrunner.com/

     Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)

    Un p'tit tour du côté des Monges... avec nuitée en « cabane » (2012)


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  • Pas de Salsa 3175 m et Mont Salsa 3315 m

    Bivouac au Lac du Loup (2770 m)

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)


    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)  J1 : Maljasset, vallée de l'Ubaye, ravin de la Salcette, Lac du Loup. 860 m d+/5 h/T2 puis T3 (à partir de la Cabane du Peyron : portion hors sentier dans du terrain parfois malcommode. De bonnes connaissances en orientation sont nécessaires)

    Pour atteindre ce joli - et sauvage - coin de nature il faut quitter Maljasset  1910 m, et remonter le charmant Vallon de Maurin. La montée est plutôt longue, mais assez douce, le tout dans un beau cadre... un cadre "enchanteur". Passer Combe Brémont, puis la Cabane de Prarouat  pour ensuite remonter le ravin de Salcette et poursuivre ainsi jusqu'aux Marmites des Géants et la Cabane du Peyron 2438 m, c'est ici, qu'il faut quitter le sentier (balisage : GR de pays), et poursuivre à "main droite", vers le Lac du Loup... (sur la carte IGN, il faut suivre au mieux l'itinéraire bleu : l'itinéraire skieur. A partir d'ici, et pour la journée suivante, il faut (et vaut mieux) avoir de bonnes connaissances en orientation, et être à l'aise dans du terrain à "chamois"...).

     Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)

    Le lac du Loup, une ode à la paresse...

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)

     

    Le cadre est sauvage à souhait. Nous sommes au pied d'un géant : le Bric de Rubren qui culmine à plus de 3300 m ! (La vue y est paraît il exceptionnelle. A n'en point douter...). Dans le secteur, il y a aussi : la Cime du Loup et le Mont de Salsa (prévu théoriquement au menu du  lendemain).

    Quelques photos, et un plat de pâtes plus tard... nous nous faufilons dans nos duvets. Demain, une longue  journée nous attend !


    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005) J2 : Lac du Loup (2770 m) Pas de Salsa (3175 m) - Mont de Salsa (3325 m), Pas de Mongioia (3085 m), Vallon de Rubren, Cabane de Rubren, la Blave... ravin de la Salcette, vallée de l'Ubaye, Maljasset (1970 m).T3 Du Lac du Loup jusqu'au ravin de la Salcette puis T2. Portion hors sentier dans du terrain parfois malcommode jusqu'au Pas de Salsa ; sente bien marquée ensuite attention, - le secteur n'est pas balisé no ! -) 

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)

    Vers le Pas de Salsa

    Le bivouac est plié... il faut se mettre en route car la journée va être longue ! 

    Nous levons le camp, et montons à travers un dédale de rochers plus ou moins instable en direction du Pas de Salsa. Le dénivelé positif aujourd'hui n'est pas très élevé... et c'est tant mieux ! Par contre du côté dénivelé négatif... ça risque de chauffer un peu ! A notre passage, il y avait un peu de neige

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)

     Pas de Salsa

    Les premiers 400 m sont atteint... Une petite pause au Pas de Salsa (une petite sieste pour moi, je n'irais pas plus haut aujourd'hui, hélas !). Mes compagnons de route, poursuivrons jusqu'au Mont Salsa sans trop de peine... La vue y est superbe ! 

    [Le topo du Mont Salsa, par GÉOS 3000. Cotation : F sup et PD inf. Voie classique de niveau F conseillée aux moins expérimentés]

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)

    Pas de Salsa / Le Mont Viso depuis le Pas de Salsa (3175 m) / Le Mont Salsa 3325 m 

    Une photo plus tard, les voilà de retours, nous entamons, maintenant la longue - très longue - descente vers Maljasset... Au passage on admirera le beau bivouac - tout de bois constitué - Franco Boerio.

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)

    Le vallon (très sauvage...) de Rubren et ses Renoncules des Glaciers...


    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005) Côté technique 

    Difficulté de T1 à T3. [Selon l'échelle de difficulté du CAS] T1 jusque là côte 2530 env. ensuite T3 ainsi que pour le lendemain. Crampons et piolet peuvent-être nécessaires en début de saison ou si des névés persistent sur certains passages. Carte et boussole indispensable, GPS conseillé. Accessible aux randonneurs ayant une très bonne maîtrise de l’orientation et une bonne expérience de la montagne.

     

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)Côté équipement

     Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005) Carte

    • Carte : IGN TOP 25 n°3538 ET Aiguille du Chambeyron.

     

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005) Quelques bons liens ...


     Librement inspiré de GEOS 3000, topo de la course

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye)

     Topo réalisé par GÉOS 3000

    (Réalisé en sens horaire inverse, sur deux jours avec bivouac au Lac du Loup)

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)

    Bivouac au Lac du Loup... (Hte Ubaye, 2005)

    Extraits de carte tirés de : Géoportail. Échelle : 1/13 542 [copie d'écran]


     


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